Depuis la crise (qui dure toujours), beaucoup se sont attachés à alerter sur les conséquences qui vont être « cataclysmiques », car personne n’y croit vraiment. Oiseaux de mauvais augures ou esprits critiques capables d’anticiper ? Ces économistes et autres spéculateurs, ont une longueur d’avance sur les citoyens lambda, qui sont abreuvés à la fontaine médiatique « tout va bien! » et ne voient rien venir pour la plupart. Partagez ! Volti
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Source Sputnik-News
En 1992, Stanley Freeman Druckenmiller organisait l’«attaque spéculative» la plus réussie du XXe siècle avec son partenaire, ami et collègue George Soros.
D’après la presse financière, ce duo financier dirigeant le fonds Quantum a «pillé la Banque d’Angleterre» et gagné en quelques jours près d’un milliard de livres grâce à ses spéculations sur la dévaluation de la monnaie britannique.
Plus tard, les chemins de Stanley Druckenmiller, qui aimait le calme et préférait rester dans l’ombre, et de George Soros, qui a toujours voulu s’impliquer ouvertement dans la politique mondiale, se sont séparés. Mais les deux spéculateurs, qui avaient humilié la plus ancienne banque centrale de l’Occident en partant avec le butin après un casse réussi, sans subir de conséquences, sont devenus des légendes du monde financier.
Récemment, le partenaire discret et mystérieux de Soros a décidé d’accorder sa première interview substantielle depuis plusieurs années. Apparemment, il n’a pas de bonnes nouvelles sur l’économie mondiale et n’apprécie pas du tout Donald Trump. Mais le plus intéressant dans cette interview de Stanley Druckenmiller est son aveu que les graines de la nouvelle crise économique mondiale sont non seulement déjà semées, mais qu’elles germeront bientôt. «Nous avons pris les causes de l’ancienne crise et les avons triplées. Et nous l’avons fait au niveau mondial», a-t-il reconnu, sans préciser à qui il faisait allusion par «nous». Toutefois, le spéculateur légendaire possède une liste déjà prête des responsables de la future crise. Pour l’oreille russe, il sera très inhabituel de ne pas retrouver dans cette liste de «coupables» la Russie, Poutine, les hackers russes, ou la Chine. En effet, Stanley Druckenmiller pense que tout sera de la faute des autorités politiques et monétaires des USA des dix dernières années, et de personne d’autre.
La position du milliardaire américain n’est pas présentée comme un avertissement mais comme un verdict. Il accuse les politiciens américains et les dirigeants de la Réserve fédérale (Fed) d’avoir «déformé le capitalisme», qui ne peut pas fonctionner normalement avec des taux d’intérêts pratiquement nuls. A ses yeux, c’est cette déformation qui a rendu la prochaine crise non seulement inévitable, mais également bien plus importante que celle de 2008-2009.
Le milliardaire souligne que les tentatives de régler avec de nouvelles dettes les problèmes qui ont été causés par les anciennes sont vouées à l’échec. Au-delà des questions économiques, il est préoccupé par le niveau extrême d’inégalités sociales provoquées par la politique économique américaine. «Le plus grand accélérateur d’inégalité sociale a été le programme d’assouplissement quantitatif (programme de la Fed pour sauver les banques et les banquiers avec le budget de l’État), c’est indiscutable», pense le spéculateur. Selon, lui la deuxième composante de l’explosion sociale à venir est internet, qui «transmet l’information sur l’écart entre les niveaux de vie» à tous les habitants de la planète. A titre d’exemple, il cite le patron d’Amazon Jeff Bezos: «Regardez, au cours des 48 dernières heures ont été publiés des dizaines d’articles pour dire que la fortune de Bezos dépassait 150 milliards de dollars. Comment une personne ordinaire le perçoit-elle?!»
Malgré la parution de l’interview de Stanley Druckenmiller sur la chaîne financière en ligne Realvision, dont l’audience est assez confidentielle, ses thèses ont été rapidement relayées par les médias financiers mondiaux.
Le fait est qu’il est de plus en plus difficile de qualifier les prophètes d’une crise imminente de fous, de fanatiques ou de conspirationnistes. Quand des experts financiers de renommée internationale disent que la crise et l’explosion sociale sont proches, il faut les écouter. De plus, les journalistes de l’agence de presse Bloomberg qui ont analysé l’interview de Stanley Druckenmiller indiquent qu’il est loin d’être le premier à attirer l’attention sur les difficultés à venir pour l’économie mondiale. Au cours des derniers mois, plusieurs personnalités influentes de Wall Street se sont exprimées sur le même sujet pour présenter au public des prévisions tout aussi sombres.
Kenneth Cordele Griffin, milliardaire et responsable du grand fonds Citadel Investment Group, a averti très récemment que les dettes trop élevées constitueraient les «graines» de la future chute de l’économie. Citadel est connue pour sa présence sur tous les marchés financiers mondiaux et ses immenses revenus, et Kenneth Griffin contrôle un capital équivalent au PIB de la Lettonie ou du Paraguay. Les acteurs aussi importants ne font jamais de déclarations irréfléchies, car les erreurs commises publiquement influencent trop négativement leurs affaires.
En juin 2018, à la liste des prophètes de la crise imminente s’est ajouté un autre milliardaire, financier et mathématicien: Jeffrey Gundlach, qui possède le fonds d’investissement DoubleLine Capital. Il pense également que le point de départ de la prochaine crise sera la dette excessive, tout en soulignant que le déficit du budget américain et la dette publique des USA ont augmenté sur fond de hausse des taux d’intérêts en dollars, ce qui pourrait entraîner des «complications fiscales» pour Washington.
Toutefois, il serait erroné de penser que cette vision d’une crise imminente n’est que la prérogative des milliardaires du monde de la finance. Le pressentiment que le «banquet de la dette» sera suivi d’une gueule de bois économique transparaît même dans les publications financières de masse. «Préparez-vous à la prochaine crise financière» titrait ainsi le respectable Wall Street Journal pour l’anniversaire de la faillite de la banque Lehman Brothers, qui a marqué le début de la crise de 2008. «Les moyens de règlement des problèmes après 2008 ont engendré encore plus de dettes», affirme l’auteur de la publication.
Il existe également une catégorie d’acteurs financiers qui ne peuvent pas parler publiquement de crises imminentes, mais qui, en raison de leur rôle, doivent s’y préparer et prendre des mesures concrètes pour s’en prémuni: les banques centrales. Dès à présent, les analystes occidentaux remarquent une augmentation anormale des réserves d’or de la Russie, de la Chine, de l’Inde et d’autres pays. Même la Banque centrale polonaise, qui n’est pas menacée par les sanctions américaines ni les risques politiques qui l’accompagnent, s’est mise à acheter soudainement de l’or pour la première fois depuis des décennies.
La situation fait penser au naufrage du Titanic: l’orchestre joue sur le pont et les passagers continuent de s’amuser, mais l’impact avec l’iceberg est inévitable. Pendant ce temps, les plus prévoyants descendent déjà dans les canots de sauvetage et se battent pour y prendre place. La seconde vague de la crise financière mondiale sera douloureuse pour tous, mais quand le Titanic de l’économie occidentale percutera l’iceberg, le canot russe a toutes les chances de se trouver à une distance sûre.
Voir aussi :
Selon JP Morgan, le monde est au seuil d’une grande crise
Pourquoi la Russie retire-t-elle son argent de la dette publique américaine?
Bank of America met en garde contre une future crise financière de grande envergure
Voici ce qui pourrait arriver si le papier-monnaie perdait sa valeur
Le monde au seuil de la réédition de la crise financière mondiale de 2008?
« »Les grands investisseurs auraient préparé une crise trois fois plus puissante qu’en 2008… » » »
Ben whouai …sans blaguer..c’est eux qui vont decider quand tout va s’ecrouler..comme d’hab…rien de nouveau…mais cette fois ce sera sans precedent….
1929 du pipi de chat.
C’est pour cela qu’il engrange de l’or ,du vrai ,et de l’argent metal ,a vil prix et qu’ils achetent a tour de bras partout sur terre que des actifs tangibles au depend des peuples qu’ils sussent tels des vampires.
Ce sera histoire de remettre les compteurs planetaires a zero et le petit peuple d’en bas n’aura toujours rien compris a ce qui va lui arriver…..tellement il est occupe a de debattre avec des choses insignifiantes.
Pendant que le petit peuple s’occupe des miettes jetees parcimonieusement par terre…comme nous avec les oiseaux…. … les gros s’occupent a table du plat de resistance.
+1
c’est tout a fait ca
Il est indéniable qu’il va falloir une super gifle dans le coin de la gueule, pour que les gens atterrissent. Comme la piste est cabossée, gare aux soubresauts. 😉
Trop drôle ce mec :
« En effet, Stanley Druckenmiller pense que tout sera de la faute des autorités politiques et monétaires des USA des dix dernières années, et de personne d’autre. »
Ca c’est pour faire porter le chapeau aux autres, notamment trump pour récupérer les votes des moutons tondus, mais absolument pas a la finance qui est bien commun ! LOL
« d’avoir «déformé le capitalisme», qui ne peut pas fonctionner normalement avec des taux d’intérêts pratiquement nuls. »
Bah oui, sinon leur système serait deja mort depuis longtemps…, c’est ce qui permet d’ouvrir grandes les vannes aux banques
« Selon, lui la deuxième composante de l’explosion sociale à venir est internet, »
Justement internet est ce qui permet aux gens d’en bas (et qui s’intéressent) de savoir les tenants et les aboutissants et donc ca ne plait pas, c’est surtout ca le problème.
« a averti très récemment que les dettes trop élevées constitueraient les «graines» de la future chute de l’économie. »
CES dettes trop élevées sont celles transférées du banques vers les états pour les sauver, et c’est par la que ces meme banques attaquent ces memes etats, c’est surement pour les remercier.
« Dès à présent, les analystes occidentaux remarquent une augmentation anormale des réserves d’or de la Russie, de la Chine, de l’Inde et d’autres pays »
Quand on a pas d’actif a mettre en face de ses billets, on est a poil, les pays qui n’auront pas de réserve physique tangible et qui les garde bien aux chaud seront rincés.
vu la masse monétaire des produits dérivés par rapport a l’économie réelle : Ca va secouer fort et on pourra se torcher avec nos billets, ils seront moins cher que le PQ
Bormes
Les 2 indices a surveiller comme les canaris dans les mines de charbons:
L’augmentation des taux et le prix du baril de pétrole
Je cites:
» En effet, Stanley Druckenmiller pense que tout sera de la faute des autorités politiques et monétaires des USA des dix dernières années, et de personne d’autre. »
Lui aurait il été demandé expressément de ne pas citer les Banques anglaises et surtout pas la Banque Rothschild, car d’après les écrits trouvés sur résistance71,
(Merci a JBL 1960),
cette banque, ainsi que la Lloyd qui la suit très discrètement de très près, est très active dans la spéculation outrancière.
Je vais également m’inscrire sur le Forum car il doit y avoir autant de perles a trouver que sur le blogue.
Merci Voltigeur pour cette mine d’informations incomparable, surtout par rapport a BFM TF1 ou M6, etc etc.
Il y en a qui propose d’ouvrir des pages sur des sujets, alors que le forum permet de le faire et d’en débattre à qui mieux-mieux. Et il y a la place pour toutes les opinions. Nous avons mis des mois à le mettre en place, pour ne pas perdre les anciennes données, et personne ne s’en sert. C’est frustrant d’avoir les outils et de ne pas s’en servir..
Tu n’as pas pu t’inscrire sur le forum ?
La crise est avant tout énergétique et toute autre interprétation serait nulle et non avenue. La crise de 2008 a été précédée d’une montée du baril à 147 $ avant le crash des « subprimes » et de Lehmann Brothers. Puis est venu le pétrole de schiste qui nous a donné 10 ans de sursis. La bataille de Trump contre l’Iran, malgré ses dénégations, est une tentative désespérée de faire remonter les prix pour redonner un peu de rentabilité à ses sociétés de forage US. Mais celles-ci voient leurs puits s’assécher en moins de cinq ans et quand la fin du Permien va arriver d’ici 2020, bye-bye les 11 Ms de Barils/jours et bye-bye la croissance. Après, s’il y en a toujours qui croient qu’une dette est faite pour être remboursée, l’histoire est parsemée de créanciers qui ont aussi mal fini que leurs débiteurs…
Une chose semble t’échapper.
– Les salaires sont de la dette, les aides sont de la dette, les retraites sont de la dette, les livret A et B sont de la dette, l’épargne est de la dette, les obligations sont de la dette, ton compte en banque c’est de la dette…
– Alors oui » l’histoire est parsemée de créanciers qui ont aussi mal fini que leurs débiteur », mais cette fois-ci nous en faisons tous parti , toi inclus citoyen de base.
Etats-Unis : Ils n’ont toujours pas compris ?
par Andrei Martyanov
D’une certaine manière, au milieu de tout ce tintamarre avec les bureaucrates américains menaçant la Russie de déclencher la guerre pour une quelconque raison, et l’hystérie collective en cours concernant la nouvelle nomination à la Cour suprême, qui a vu arriver de nouvelles victimes de viol dont Kavanaugh a peut-être entendu parler une fois ou vu apparaitre à la télévision, une véritable information est passée inaperçue. Et elle est énorme :
https://reseauinternational.net/etats-unis-ils-nont-toujours-pas-compris/