« On ne peut pas être de gauche et pour la mondialisation. Le vrai visage de la globalisation, c’est l’exploitation !! » L’édito de Charles SANNAT…

Il est évident que de la coupe aux lèvres, la distance est proportionnelle aux déclarations dégoulinant de « bien-pensance » et d’actes aussi cachés que scandaleux, commis par cette  caste de donneurs de leçons repus et pétant dans la soie, qui voudraient encore nous faire croire à l’invraisemblable promesse du partage et de la solidarité, dont ils seraient porteurs. Si tous ces partis disparaissaient, nous n’en porterions pas le deuil tant ils sont inutiles, traîtres à leurs promesses et diviseurs. Pour cela, il faudrait que les citoyens s’unissent pour le bien commun et là.. ce n’est pas pour demain, ni après demain, ils ont trop besoin de « beaux parleurs »,  de croire à leurs mensonges flagrants, et de payer le prix de leur soumission. Partagez ! Volti

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Auteur Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je regarde, j’écoute. Ce que je vois, ce sont des paradoxes nombreux. Trop nombreux. Il y a également des contradictions, terribles.

Il y a, d’un côté, les bons sentiments.

Suintants.

Dégoulinants.

De la bien-pensance en émotions livrées en palette entière.

Écœurant.

La réalité ?

Une gauche qui n’a strictement plus rien à dire tant elle est empêtrée dans toutes les invraisemblances intellectuelles qui sous-tendent ce qui lui reste de corpus idéologique.

Ne croyez pas que je m’en réjouisse.

Un pays, une nation a toujours besoin de contre-pouvoirs.

Un peuple a toujours besoin d’espoir.

La gauche est mondialiste, or la mondialisation c’est l’exploitation, la négation des valeurs humaines.

La gauche se veut « ouverte » sur le monde. En réalité, tous les « zouverts » sont les idiots utiles du totalitarisme marchand imposé à marche forcée au monde et aux peuples.

La triste réalité, c’est que nous exploitons la misère outre-mer.
Nous massacrons l’environnement, bien loin, chez les autres.

Nos cucul-gnangnans d’écolos (et que l’écologie est importante) ne peuvent bêler chez nous en ayant moult engins à moteur (suivez mon regard vers Nicolas plein de Culot) que parce que nous polluons chez les autres.

La mondialisation et l’écologie, deux « vertus » de gauche, sont en réalité les deux plus grandes hypocrisies actuelles.

Notre écologie consiste à délocaliser notre pollution chez les autres. Admirable, n’est-ce pas.

Notre mondialisation et notre ouverture aux autres, c’est pour payer pas cher et faire beaucoup de marge. Souvenez-vous.

Souvenez-vous de ces usines en Inde qui s’effondrent sur les pauvres travailleurs.

Souvenez-vous de ces usines qui prennent feu, et dont les portes sont fermées par des chaînes pour forcer les forçats modernes à travailler à la chaîne…

Pourquoi ?

Pour que quelques grandes marques puissent se gaver, et que l’électeur bien-pensant votant à gauche puisse se rendre aux urnes vêtu avec modernité et élégance…

Mais souvenez-vous, il y a cinq ans survenait le pire désastre industriel de l’histoire du Bangladesh : en avril 2013, une usine de confection textile sous-traitante de nombreuses enseignes occidentales, dont H&M, s’effondrait, enfouissant sous ses décombres plus 1 100 ouvriers et ouvrières.

Qu’est-ce qui a changé ?

Rien.

Nous avons été émus 5 minutes.

Et rien.

Rien.

C’est pour cette raison que je ne supporte plus tous les donneurs de leçons cathodiques et médiatiques ou encore politiques, qui sont des « faites ce que je dis » mais qui, le dos tourné, font l’inverse de ce qu’ils poussent les sans-dents à faire.

Les meilleurs à ce petit jeu, les plus évolués, sont les bien-pensants de gauche. Ils sont devenus les pires.

Plus grave, ils sont devenus un obstacle terrible aux intérêts des peuples qu’ils voulaient défendre.

La gauche c’est la primauté à ceux qui souffrent ! (Et la gauche n’a pas le monopole du cœur)

Être de gauche c’est évidemment avoir un grand sens du bien commun et la volonté de s’occuper des plus faibles et des plus fragiles parmi nous.

Toutes celles et ceux qui sont empathiques et réceptifs aux souffrances sont forcément un peu de gauche !!

Nous sommes tous de gauche.

Être de gauche, ce n’est pas être démagogique. Être de gauche, ce n’est pas donner sans contrepartie, être de gauche, ce n’est pas des postures. Et c’est parce que le PS est devenu un parti de postures où quelques caciques posent leur moralité et leur idéologie de bobos parisiens que ce parti est à 5 %. Autant dire que le PS a désormais l’influence d’une petite association.

Guère plus. Et il ne vaut guère mieux.

Pourtant, sur cette absence de contre-pouvoir idéologique, sur ce terrain déserté de la moralité, de la décence, se développe une mondialisation mortifère.

Mais chuuuuuut !!! Si vous critiquez la mondialisation, vous êtes un fasciste !

Pourtant, en Chine, en Bulgarie, en Turquie, en Inde ou au Cambodge, les travailleurs gagnent un salaire d’un tiers du salaire vital estimé.

En Inde, pour que nous puissions avoir nos baskets à 100 euros, raison pour laquelle je refuse à mes enfants par décence l’achat de baskets de marque, la durée est de 12 heures quotidiennes de travail au minimum.

Être de gauche, c’est lutter contre la mondialisation.
Être de gauche, c’est refuser la consommation de masse.
Être de gauche, c’est opter pour la simplicité volontaire.
Être de gauche, c’est favoriser les circuits courts, les productions locales, l’achat d’occasion ou encore la réparation.
Être de gauche c’est évidemment refuser cette mondialisation absurde, inhumaine.
Être de gauche, c’est admettre, reconnaître que oui, notre confort repose sur l’exploitation des autres, même si ces autres sont loin.
Exploiter autrui n’est pas un projet moralement acceptable.

Lorsque la gauche dira tout cela, lorsque la gauche cessera sa démagogie qui consiste à dire qu’un méchant est gentil, que tout se vaut, que tout est égal, et qu’exploiter c’est bien en habillant cela de beaux sentiments, alors la gauche pourra proposer un nouveau projet social aux Français.

Nous en sommes loin.

Très loin.

En attendant, vous reprendrez bien des fringues made in « India »… N’oubliez pas, le repli sur soi ce n’est pas bien, l’Europe c’est la paix même quand c’est la guerre en Ukraine, la mondialisation c’est tellement mieux… Ne soyez pas dupes mes amis.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT pour Insolentiae

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5 Commentaires

  1. Toujours aussi surprenant qu’ici on partage presque quotidiennement les articles d’un type qui censure les commentaires sur son site de gens ne pensant pas comme lui, et c’est risible quand on lit justement cet article. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  2. L’article gag de la décennie.

    « Être de gauche c’est évidemment avoir un grand sens du bien commun et la volonté de s’occuper des plus faibles et des plus fragiles parmi nous. » LOL on regarde les portefeuilles des grands noms de gauche en France et leur investissement pour sauver les plus faibles? Comment peut-on encore dire après 40 ans de socialisme plus ou moins masqué en France?

    « Toutes celles et ceux qui sont empathiques et réceptifs aux souffrances sont forcément un peu de gauche !! »
    Bien sûr, et la marmotte….

    « Nous sommes tous de gauche. »
    Ou pas. Il suffit de passer un peu de temps à s’informer, à lire des livres, à regarder les faits en face, pour ne plus l’être.

    Comme disait Lénine (qui savait de quoi il parlait), le gauchisme est une maladie. Il avait oublié de préciser que c’était une maladie mentale. Il faut trouver un remède (certains en ont déjà un en tête…)

  3. Donc si on suit Charles Sannat, il n’y a pas eu de gouvernement de gauche (au sens initial : citoyen) depuis fort longtemps en France.
    Et lorsque Rocard a créé le RMI, c’était juste après avoir décrété une amnistie de tous les crimes financiers commis par les politiques et pour juguler les flux d’inflation consécutifs au premier mandat de Mitterrand qui avait octroyé la nationalité française aux travailleurs sur le sol français, ce qui en avait fait venir beaucoup d’autres.

  4. Tout à fait d’accord avec Suzanna. Censuré dès que vous ne pensez pas comme il voudrait que vous pensiez, et surtout, ne pas critiquer la gauche bien pensante ? ? ?

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