Les migrants, champions de la lutte contre les inégalités mondiales…

Je le trouve un peu beaucoup orienté ce billet. Il n’y a rien à redire sur le fait que les migrants envoient de l’argent à leur famille, quand on connaît les conditions de vies misérables, mais les sommes sont assez importantes pour qu’on s’y arrête. Si cet argent est envoyé pour soulager la misère de ceux qui sont restés, il ne profite pas de fait, aux pays où il a été gagné et n’entre pas dans l’économie des dits pays. C’est une fuite de capitaux tout ce qu’il y a de légal mais… On nous dit que les migrants sont une chance et enrichissent les pays d’accueil, on peut se poser la question sur leur salaire, beaucoup étant sans qualification. Et, au vu des sommes annoncées (466 milliards de $), on peut se demander si tout cet argent, profite vraiment à ceux à qui il est destiné. La migration profite surtout aux exploiteurs, qui ont de la main d’œuvre à bas coût, qui rentre en concurrence avec les millions de chômeurs.  Aider ces gens dans leur pays, utiliser leur force de travail pour redresser leurs pays serait vraiment une aide constructive. En vidant ces pays de leurs forces vives, on les oblige à rester dans la dépendance et c’est sans espoir pour qu’ils se développent. Quid des milliers de migrants qui errent dans l’espoir de s’en sortir, et qui survivent dans des conditions inacceptables ? C’est l’Ouroboros ce plan. Vos avis sont les bienvenus. Partagez ! Volti

************

Auteur Ivan du Roy pour BastaMag

En matière d’aide au développement, les migrants font trois fois mieux que les 29 pays les plus industrialisés. Les envois de fonds de la part de personnes émigrées vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint 466 milliards de dollars en 2017. « La valeur de ces 466 milliards de dollars est importante. C’est comme si les migrants collectaient, en un an, plus d’argent que les cinq plus riches entrepreneurs du monde (Jeff Bezos, Bill Gates, Warren Buffet, Bernard Arnault et Mark Zuckerberg, selon Forbes) ont amassé toute leur vie. Seulement, les migrants renouvelleraient l’opération chaque année et enverraient ces cinq grandes fortunes aux pays à faible et moyen revenu », illustre Speranta Dumitru, professeure en Science Politique à l’Université Paris Descartes, dans un article de la revue numérique The Conversation.

Avec une différence notable : cet argent est, en général, collecté en travaillant dur, est transféré par des voies légales, sans optimisation fiscale, et contribue à réduire les inégalités mondiales en enrichissant des populations souvent en difficulté. « L’argent est gagné dans des conditions où la discrimination, l’exploitation et le taux de sur-qualification dans l’emploi sont plus élevés que chez les non-migrants. De plus, les migrants nés dans les pays du Sud ont migré, pour plus de la moitié d’entre eux, dans d’autres pays du Sud où les salaires sont plus réduits que dans les pays du Nord », rappelle Speranta Dumitru.

« 3 % de la population mondiale fait trois fois mieux que tous les gouvernements puissants du Nord rassemblés »

Les principaux bénéficiaires de ces transferts d’argent sont l’Inde, la Chine, les Philippines et le Mexique. 38 milliards ont également été envoyés par des émigrants vers l’Afrique subsaharienne, qui compte la majorité des pays les plus pauvres du monde, d’abord vers le Nigeria, le Sénégal et le Ghana. Ces transferts d’argent coûtent également cher aux émigrants qui aident leurs familles ou communautés dans leurs pays d’origine : « À l’échelle mondiale, le coût moyen d’un transfert de 200 dollars était de 7,1 % au premier trimestre de 2018, soit plus du double de la cible de 3 % fixée dans les Objectifs de développement durable. L’Afrique subsaharienne reste la région vers laquelle les transferts sont le plus onéreux, avec un coût moyen de 9,4 % », détaille la Banque mondiale.

Le nombre de migrants est estimé à 258 millions de personnes en 2017. « Ainsi, moins de 3 % de la population mondiale fait trois fois mieux que tous les gouvernements puissants du Nord rassemblés », pointe Speranta Dumitru. Les cinq premiers contributeurs de l’aide publique au développement sont, en montants, les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon et la France. Cette solidarité est cependant mise à mal. « L’un des risques à long terme pour la croissance des envois de fonds tient au durcissement des politiques d’immigration dans de nombreux pays d’origine », observe la Banque mondiale. « Les migrants en transit — qui ne séjournent que temporairement dans un pays de transit — ne sont généralement pas en mesure d’envoyer de l’argent dans leur pays. La migration peut les aider à échapper à la pauvreté ou à la persécution, mais beaucoup deviennent aussi vulnérables à l’exploitation par des passeurs durant le transit. » Ou comment les discours et politiques hostiles aux migrants renforceront, à terme, les inégalités à l’échelle mondiale.

Source BastaMag

Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

Volti

15 Commentaires

  1. Holà Volti,

    depuis que j’ai lu https://www.bastamag.net/Gestes-propres-quand-les-industriels-du-plastique-culpabilisent-les-citoyens

    j’ai compris que bastamag a un filtre très puissant du style “EELV-Franse Insoumise”
    mais n’a aucun filtre sur l’honnêteté intellectuelle…

  2. Donner de l’argent pour créer des écoles, des bâtiments administratifs, des infrastructures, des routes…serait évidement la meilleure chose à faire pour leur pays, cependant nous savons que ce n’est pas le peuple qui profiterait de cet argent et après même si on leur donne de l’argent, qui va s’occuper de vérifier que l’argent a bien été utilisé pour le plus grand nombre car en matière d’argent, il y a beaucoup de corruption dans les pays Africains.

    Non ce qui serait intéressant c’est que chaque humain reçoive en une fois un apport conséquent d’argent pour acheter un bien qui rapporte ou pour monter un commerce ou une entreprise afin de devenir autonome du système, nous savons que la solidarité entretient la dépendance à un système fermé et que cet argent ne créait pas d’emploi, tout au plus il est réinjecté dans le système sous forme de tva mais évidement la fuite de ces capitaux à l’étranger est une perte énorme pour les Français.

    Comment relancer les initiatives et favoriser les innovations nouvelles ? En donnant de l’argent aux gens pour des projets concrets et en allégeant les charges. Des idées il y en a en France, seulement le manque d’argent peut bloquer les plus audacieux projets et favoriser le chômage toujours plus et donc la dépendance à un système verrouillé d’avance qui finira par s’épuiser de lui même faute d’argent et d’entreprises.

  3. Dans notre ville, où l’immigration africaine est très élevée et ininterrompue ( les visages blancs se réduisent à 3 ou 4 dans les écoles maternelle de plusieurs quartiers), les familles africaines envoient leurs allocations à leurs parents qui sont restés au pays d’origine et elles envahissent totalement les locaux de la banque alimentaire et des épiceries solidaires pour se nourrir, si bien que nos pauvres autochtones n’osent plus y aller . Le mécontentement gronde . Dans les autobus, les mères africaines bloquent l’entrée et le couloir en ne repliant pas les poussettes de leurs bébés, bien que la réglementation l’impose . Les observations des passagers et du chauffeur ne font que provoquer leur colère et elles refusent de replier leurs poussettes . Sans-gêne, elles bousculent tout le monde sans s’excuser et font la loi . La montée et la circulation dans les autobus deviennent acrobatiques, voire impossibles , ce qui interdit maintenant l’accès des autobus aux personnes âgées ou à mobilité réduite . Les services qui attribuent les logements des HLM -Ekidom et qui reçoivent les réclamations emploient des personnes d’origine immigrée qui favorisent leurs compatriotes et qui éconduisent les plaignants blancs ou qui expédient leurs plaintes aux oubliettes . Ainsi, une charmante dame, qui occupait paisiblement son appartement HLM depuis vingt-six ans, a-t-elle vu l’atmosphère de son immeuble changer ces dernières années et les dernières familles blanches subir une forme de persécution pour les faire partir, aussitôt remplacées par celles qui convoitaient leur appartement . L’immeuble était auparavant propre, agréable et tranquille et cette dame handicapée recevait alors une aide spontanée de la part de plusieurs voisins qui, persécutés eux aussi, ont fini par partir . Cette dame ne peut plus ouvrir ses fenêtres sans recevoir dans son appartement des couches de bébé souillées. Ses stores reçoivent des cailloux de la part des enfants de l’immeuble . Des personnes de l’immeuble, fermé la nuit, ont d’abord découpé son paillasson et tagué sa porte . Elle a donc retiré son paillasson et maintenant, le matin, elle trouve des excréments humains devant sa porte . Ses plaintes, tant aux services d’ HLM /Ekidom qu’aux autorités, restent sans suite . Seule blanche de l’immeuble, elle résiste comme elle peut aux persécutions car elle sait très bien que son appartement , à l’accès pratique pour une handicapée, est convoité . Tous ces comportements font monter la colère des autochtones . Pour que dans une ville, dans un quartier, l’intégration soit possible, il faut que les familles immigrées soient en petit nombre par rapport aux autochtones et qu’elles aient assimilé au moins les règles locales du respect des autres.
    Ici les familles immigrées d’origine asiatique sont très bien intégrées car elles élèvent leurs enfants dans le respect des autres .

  4. @ mianne
    la grande majorité des asiatiques (ici ou ailleurs) font honneur à la famille,
    chaque membre à cette responsabilité d’être honorable à perdurer les valeurs
    familiales.
    ce qui n’existe pas ou de moins en moins,chez d’autres nationalités,il y a quasiment
    pas d’asiatiques qui trainent à tous ages mineurs dans les rues.
    pour certains, c’est un mode de vie parfaitement normal,auquel tout le monde doit se plier,suivant l’endroit et le nombre,les minorités restant intègres trinquent.
    il y en a qui ne cautionnent pas du tout,l’attitude de leurs compatriotes,d’ailleurs quand ils s’engueulent c’est sur des questions de propreté ou concernant l’éducation du respect envers la vie en communauté et la nuisance sur l’image
    qu’ils peuvent renvoyer.

  5. Rooooh… Les ME découvrent que Basta est orienté https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    Même si je fais partie de leurs lecteurs, je dois m’efforcer de « traduire » leurs papiers. J’irai pas jusqu’à dire qu’ils sont arrosés par Soros, mais c’est pas loin !

  6. En dehors de toutes considérations politiques, Les migrants font partie des 99% de l’humanité a qui l’on fait croire que les hommes sont égaux alors qu’il n’ont pas ne serait-ce que 2000m2 a leur naissance…. peut être un jour l’homme (la majorité pauvre) réalisera le hol-dup de ses ressources dès sa naissance, ce jour là, l’humanité basculera!
    A ce jour, l’espèce humaine reste toujours la seule espèce à ne pas pouvoir utiliser les ressource de la nature et y construire son habitat…..
    Selon les mathématique, 99% de 7milliards, ça fait 6.93 milliards d’individus!
    6.93 milliards d’humain qui ne comprennent pas l’escroquerie des “droits de l’homme”….

    • Faut pas le dire, c’est la base du système.. 🙂

      • au contraire , il faudrait le marteler chaque jour, façon compteur pour retour des Otages!!
        Aujourd’hui dimanche 16 septembre 2018, cela fera 1825000 jours que les 99% de l’espèce humaines n’ont pas l’usage des ressources terrestre librement!

        • Si ça avait de l’importance, ça bougerait non ?..Nous n’en sommes plus aux bons sentiments mais, à la réalité. Pour la réalité elle est bien loin pour beaucoup. J’ignore ce qu’il faut comme déclencheur pour qu’il y ait prise de conscience.. 🙂

Les commentaires sont clos.