Vous avez pu lire le manifeste autour de la question de l’immigration en France, proposé par Charles du site « la petite tuile« . Il s’est aussi intéressé au gaspillage alimentaire. Une critique sans concession, basée sur l’observation et l’action. Merci de vos avis..
A travers cette critique je vais aborder un sujet tabou qui risque de faire polémique et c’est le but recherché afin que les choses change enfin.
Il s’agit du gaspillage alimentaire provoqué par notre sombre société capitaliste, fascisante ainsi que mondialiste et par notre façon de vivre indécente. La grande distribution ainsi que de nombreux commerces jettent des tonnes de nourriture à la poubelle chaque année en France alors qu’elle est encore comestible pour l’être humain.Selon la commission Européenne seulement 5% du gaspillage alimentaire serait provoqué par le commerce et la grande distribution. Au total plus de 2.3 million de tonnes de denrées alimentaires sont jetées par l’ensemble de la grande distribution et des commerçants en France chaque année.
Une récente loi contre le gaspillage alimentaire a été votée définitivement au Sénat à l’unanimité par l’Assemblé Nationale le 3 février 2016. Cette loi interdit désormais à la grande distribution et autres commerces de l’alimentaire de détruire leurs invendus encore consommables, et va entre autre obliger les grandes surfaces de plus de 400m² à les donner aux associations. De plus elle va permettre de façon officielle aux fabricants/paysans/éleveurs de donner leurs produits alimentaires mal étiquetés ou du mauvais calibre aux associations. Bref une bonne chose en ces temps incertains et de surproduction.
Quelques sources ici ou là pour les septiques.
Oui mais… Cette loi met les glaneurs indépendants ou montés en collectif une fois de plus de côté. Cette loi ne les a pas pris en compte, tout simplement ! Ils ne sont toujours pas reconnus par la législation Française et par les commerçants de tous poils, émanant ou non de la grande distribution. Il leur est donc très difficile de récupérer les invendus dont la date de péremption (DLC ou DDM) est dépassée de quelques jours mais pourtant consommable. Ils sont toujours obligés de fouiller dans les bennes des commerces d’alimentation pour sauver les denrées alimentaires consommables de la destruction pur et dure. La nourriture récupérée est généralement consommée par les glaneuses, glaneurs eux mêmes ou bien ils la partagent autour d’eux pour lutter contre la misère et le gaspillage alimentaire.
Quand des associations refusent des dons alimentaires et financier alors qu’elles en recherchent :
Hélas ceci est une triste réalité : des associations refusent systématiquement des dons alimentaires prétextant que la chaîne du froid a été brisée ou que les produits alimentaires proposés par les commerçants et la grande distribution ont une DLC (date limite de consommation) dépassée de quelques jours. Ces associations peuvent parfois refuser pour des raisons logistiques : manque de lieux de stockages, de camions réfrigérés et ou de bénévoles… Elles refusent notamment certains dons pour des motifs d’étiquetage mensongers alors que les produits alimentaires incriminés sont consommables par l’humain et ne présentent aucun risque sanitaire pour notre santé (source) ou pour de scabreuses raisons incompréhensibles, un autre exemple ici.
On peut aussi noter que le Secours Catholique et La Croix Rouge avaient refusés des dons de lasagnes suite au scandale des lasagnes à la viande de cheval. Il suffisait pourtant de préciser avant la distribution que les lasagnes contenaient non pas de la viande de bœuf mais de cheval et de laisser la liberté aux bénéficiaires de les refuser ou non. Heureusement que d’autres associations les ont redistribués malgré la polémique.
J’ai remarqué un paradoxe de la part de ces associations : d’un côté elles pleurnichent car elles veulent toujours plus de dons alimentaires et de bénévoles, surtout dans les périodes des fêtes de Noël ; mais d’un autre côté au moment où la loi contre le gaspillage a été débattue, elles se sont inquiété de ne pas savoir comment gérer l’afflux de dons alimentaires. Avouez que c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
Pour moi ces associations n’ont aucun courage politique pour changer les choses, puisqu’elles n’osent pas user de la désobéissance civile afin de venir en aide aux personnes démunies et sont dépourvues d’esprit critique vis-à-vis des normes sanitaires et des lois absurdes dans ce domaine, inutiles et assez contraignantes pour tous.
Quand les capitalistes achètent la paix sociale par le biais de ces associations
En y regardant bien, toutes les associations reçoivent des financements provenant de donateurs liés à la classe dominante qui nous opprime, nous vole, nous exploite à longueurs de temps et pire polluent et détruisent la planète et la vie qui s’y trouve. On peut par exemple y trouver des banques, des multinationales, des assurances ou encore l’empire Bolloré… Bref que des gens qui souhaitent se racheter à coup de gros sous une bonne conscience.
La banque alimentaire :
Bolloré transport & logistique – Le crédit agricole.
Les restos du cœur :
BNP Paris bas – Société général – Axa banque – Total – Coca Cola.
Le secours populaire n’est pas mal non plus dans le domaine :
Groupe Areva – JCDecaux – la caisse d’épargne).
Ce n’est pas moi qui le dis et c’est totalement vérifiable.
A ce jour j’en déduis que les dominants achètent la paix sociale en utilisant ces associations afin de maintenir les prolétaires dans la limite du supportable et ainsi verrouiller toute possibilité d’un changement profond en France. C’est ce qui peut aussi expliquer qu’un PDG d’une grande entreprise licencie sans état d’âme des centaines voire des milliers de salariés(es). Il sait très bien que même si la main d’œuvre est à la rue et manifeste sa colère suite à des licenciements injustifiés ou face à un plan « anti » social, ils ne mourront pas de faim (en théorie). Cependant je ne jette pas la pierre aux bénévoles qui sont en bas de l’échelle. Ces derniers sont la plupart du temps sincères dans leur démarche. C’est souvent en haut qu’il y a un problème, on le constate chaque jour.
Des bénévoles en veux-tu, mais seulement voilà…
Je vais émettre quelques hypothèses sur les raisons qui font que ces associations aient du mal à trouver et à garder des bénévoles au sein de leur structure associative. Cela s’explique dans un premier temps parce que nous sommes dans une société individualiste régie par le progrès des lumières et par le libéralisme, ce qui pousse les individus de celle-ci au « Je » qui mène à l’égoïsme, à l’ignorance, voire au manque de respect envers autrui tout en usant d’une prétendue liberté hypocrite offerte par cette société-là. Une des autres raisons de ce manque de bénévoles, vient du fait que les politiques internes de certaines associations (dont la banque alimentaire) interdisent aux bénévoles lambda de récupérer de l’alimentaire pour eux et leurs proches. Seuls les bénévoles appréciés et reconnus des responsables et/ou du bureau peuvent se servir à foison ou du moins peuvent prendre certaines choses qui leur tiennent à cœur. Une autre raison qui amène à ce résultat c’est qu’une partie de celles et ceux qui veulent aider plus démunis qu’eux préfèrent de plus en plus le faire individuellement, avec des amis(es) ou en collectif/petite structures associatives loin des institutions étatiques et religieuses, partis politiques… Un fait pas si récent est revenu sur le devant de la scène médiatique, les restos du cœur refusent systématiquement les femmes portant le voile qui se porte volontaire, ce qui est pour beaucoup perçu comme islamophobe. C’est totalement vérifiable ici. L’association justifie cette décision sous couvert de laïcité, fort heureusement elle n’impose pas ce choix–là aux bénéficiaires venant chez eux.
La diète pour une partie des précarisés(es) par le système capitaliste fascisant et mondialiste !!
Un nombre indéterminé de personnes victimes de la misère imposée par les puissants sont mises de côté car elles ne justifient pas suffisamment leur galère quotidienne ou, une partie d’entre elles gagnent légèrement trop d’argent, dépassant ainsi le barème du quotient familiale calculé par la CAF. En effet, le droit de bénéficier de l’aide de ces associations ainsi que des paniers alimentaires que proposent celles-ci est déterminé par le montant du quotient familial. Dans mon entourage je connais un certain nombre de travailleurs précaires, d’étudiants, de personnes ayant l’AAH (allocation adulte handicapé) et ou qui vivent seulement du chômage, du RSA et des APL. Ces personnes ont parfois autant de mal que celles et ceux qui jouissent du soutien de ces associations, ce qui est souvent injuste. Bref, bien du monde dans le besoin est délaissé par le monde associatif actuel, qui se comporte parfois de façon puérile et inhumaine.
Vous avez faim ? Tenez du Royal canin !
La nourriture cuisinée par certaines associations qui est proposée aux bénéficiaires est infecte. Elle est décrite par certains(es) comme se rapprochant de la pâtée que l’on donne à nos animaux domestiques. D’autres expliquent qu’ils ont reçus dans leur colis alimentaires des produits bas gamme type « Top budget » qui commencent à être reconnus comme étant mauvais pour la santé. Les informations que je vous livre viennent de témoignages d’anciens(nes) bénéficiaires d’associations, dont la banque alimentaire ou certains restos du cœur de l’agglo Grenobloise. Ce n’est pas parce que des personnes n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins vitaux qu’il faut leur refiler de la nourriture fadasse, immangeable et/ou toxique. Parfois les animaux sont mieux traités que les humains.
Une amie m’a proposé à plusieurs reprises de manger dans une association chrétienne aidant les personnes à la rue et les prostituées de l’agglomération Grenobloise. J’ai décidé d’y aller après un certain temps de réflexion et par curiosité. Une partie de la nourriture qu’ils servent est immonde et la viande y est grasse. Par exemple le tabulé qui y était proposé était amer et acide, les saucisses et les côtes de porcs étaient grasses et les yaourts avaient un sale goût acidulé et chimique. Je ne pense pas que ça soit la faute de l’association en question mais plutôt de la qualité des denrées récupérées. Ce qui est appréciable dans l’association dont je vous parle c’est qu’il n’y a pas besoin de justificatif ni de l’aval d’une assistante sociale, de plus après chaque repas, un temps de chant chrétien y est proposé avec une distribution de colis alimentaires libres où les bénéficiaires se servent eux même.
Pourtant des alternatives existent pour manger à sa faim et renouer des liens sociaux sur Grenoble et ses environs, en voici quelques unes :
Repartons sur une note positive avec quelques initiatives intéressantes pour les déçus et parias des associations traditionnelles moribondes de l’agglo grenobloise.
« Petite précision : nul besoin de paperasses ni de justificatifs ou l’aval d’une AS (assistance sociale) pour profiter de ces belles initiatives grenobloises cités dans l’article ».
« La fratrie des glaneurs solidaires grenoblois »
Collectif de glaneurs Grenoblois qui lutte contre le gaspillage alimentaire en récupérant les invendus dans les bennes des commerces pour ensuite trier et partager le tout autour de grandes tables, dans la convivialité et le respect de chacun(e). Pour les uns par nécessité et pour d’autres pour des raisons politiques et éthiques. Entre autre, il y a un réseau d’entraide et de solidarité ainsi que des amitiés qui se sont créés au sein du collectif au fil du temps. Des moments de rencontres autour de repas y sont organisés et proposés de temps en temps pour lutter contre la solitude et l’exclusion sociale. Ce collectif use de la désobéissance civile lors de ses actions et porte de belles valeurs telles que le respect, la fraternité ou encore la bienveillance proche de valeurs chrétiennes et humanistes. Depuis le collectif est soutenu par l’association « Mousquefriches ». Elle est accompagnée par la pépinière d’association « Cap Berriat ».
« La tente des glaneurs de Grenoble »
Une association nationale pas comme les autres qui existent dans plusieurs villes française : Lille, Caen, Grenoble etc) A Grenoble l’association récupère sur les marchés de St Bruno et de l’Estacade ; Des fruits, des légumes ainsi que du pain non vendable mais encore comestible sont donnés par les commerçants, en fin de marché. Ils sont ensuite triés et redistribués aux personnes victimes de la crise, dans la misère ou qui traversent une période difficile. Ces derniers se présentent à la tente sans avoir à se justifier de quoi que ce soit. De plus les bénévoles peuvent se servir à la fin de l’action hebdomadaire chaque dimanche, ce qui est rare et bienvenu. Étonnant pour une association reconnue par les institutions étatiques et européennes. A Grenoble les personnes sont accueillies dans un local sous le pont de l’Estacade chaque dimanche à 14h La distribution a lieu après la fermeture des marchés de L’Estacade et celui de St Bruno. En ce moment ils sont à la recherche de bénévoles.
C’est un centre social autogéré par quelques habitants du quartier St Bruno, ainsi que par des personnes sans logement, des adeptes du système D et des anars qui veulent reprendre possession de leur quartier pour le faire vivre autrement, hors du système actuel capitaliste, mondialiste et fascisant. Le collectif qui gère ce lieu organise une cantine sauvage à prix libre et gratuite pour les plus démunis, tous les samedis à midi dans le square de la place St Bruno ou sous le pont du marché de l’Estacade quand le temps le permet ou sinon au 38 rue d’Alembert au squat le 38 quand il pleut ou à certaines périodes en hiver quand il fait froid. La cuisine qui y est proposée est végétarienne voire végan, c’est délicieux, je vous la conseille.
C’est un micro collectif qui récupère sous une entente orale les invendus d’un magasin Bio puis les redistribue sur le Campus 3 fois par semaine aux Jardins de l’Utopie, proche de la BU – Droit Lettres, le lundi, le mercredi et le vendredi soir à 19h15, pour trier les fruits et légumes pour la distrib’ gratuite. Ils apprécient l’aide pour aller chercher les invendus et organiser la distribution ainsi que pour ranger le tout quand c’est terminé. Les produits sont Bio et généralement on y trouve des légumes, des fruits et parfois du pain, des produits laitiers ou encore du tofu. Idéal si on est un végétarien(ne) ou un(e) végan(ne) qui ne mange que des produits Bio et habite proche du Campus de St Martin d’Hères, commune voisine de Grenoble.
Conclusion
Pour conclure ce billet, les associations ne sont pas si efficaces que ça à leur niveau dans la lutte contre le gaspillage alimentaire pour l’aide aux personnes dans le besoin. Elles pourraient vraiment l’être si elles décidaient de ne plus se soumettre à un certain nombre de normes sanitaires ni aux lois les plus saugrenues et inutiles les unes que les autres. Également de ne plus se faire financer par un certain nombre d’odieux sponsors capitalistes et mondialistes au demeurant, destructeurs de l’environnement et de ne plus exiger des personnes venant auprès d’eux qu’ils justifient leur misère quotidienne.
Je vous invite donc à vous désolidariser de ces associations si elles n’engagent pas une évolution et ne se dirigent pas vers une désobéissance civile indispensable. Pour celles et ceux qui me reprocheraient de critiquer sans connaître, je suis l’un des principaux fondateurs du collectif de « La fratrie des glaneurs solidaires grenoblois » et je suis le président-trésorier de l’association « Mousquefriches » . J’ai aussi de nombreuses années d’expérience dans le domaine de la récup’’ alimentaire derrière moi.
Les commerçants et la grande distribution y sont aussi pour quelque chose. Les enseignes issues de la grande distribution ainsi que certains commerçants s’en tapent du gaspillage alimentaire. Certains refusent de donner aux associations et d’autres compliquent la vie aux glaneurs/récupérateurs en dénaturant la nourriture jetée dans les bennes (coups de cutter sur les emballages des produits frais, javellisation, broyage par un compacteur de denrée alimentaire) ou en limitant l’accès aux poubelles (local à poubelle fermé à clefs ou cour intérieure avec des barbelés, de hauts murs et chaînes et cadenas. Ils justifient leurs actes à l’encontre des glaneurs/récupérateurs invoquant des questions sanitaires et juridiques saugrenues mais aussi par le fait que, certains individus viennent saccager l’endroit où sont entreposées les poubelles et dans de rare cas volent du stock et du matériel appartenant aux magasins.
Aussi si j’ai oublié une initiative grenobloise dans le même état d’esprit que celles présentées plus haut, n’hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires de cet article afin que je la rajoute à la liste au dessus.
Vos avis et témoignages m’intéresses grandement.
Source et auteur Charles pour La-Petite-Tuile
*** Correction Volti.
« A ce jour j’en déduis que les dominants achètent la paix sociale en utilisant ces associations afin de maintenir les prolétaires dans la limite du supportable et ainsi verrouiller toute possibilité d’un changement profond en France. »
quel dommage, vous y étais presque : suite à ce constat, vous avez donc arrêté vos responsabilités pour oeuvrer à renverser le régime capitaliste en place…ah ben non…vous constatez donc un problème, vous avez une solution évidente mais vous continuez de gaspiller vos efforts dans une solution inutile qui est de traiter une conséquence sans traiter la cause. Bravo ! A réagir ainsi, vous vous faites du boulot tout seul pour bien longtemps encore, continuez. Vous assistez donc les bourreaux dans leurs besognes et râlez que rien ne change. Vous constatez un problème, vous avez la solution au bout de la plume et patatras…rien. C’est pathétique et révèle de l’ampleur du conditionnement dans lequel vous vous enfermez. Au lieu d’organiser la distribution des plats, vous devriez organiser les mouvements nécessaires au renversement de ce qui fait que vous êtes obligés de faire cela.
Cette idée de détruire de la nourriture pour ne pas faire baisser les prix est typiquement issue du capitalisme. Si les distributeurs étaient une entreprise de la communauté, gérée comme une entreprise privée dans le sens de diminuer le temps de travail, la fatigue et l’empreinte sur la planète, nul doute que les prix seraient au plus bas et que les excédents seraient convertis en confiture ou autre, même si ça coûte un peu plus cher que d’asperger de pétrole et de la balance ni vu ni connu dans la nature…
c’est marrant qu’on ne parle pas du gaspillage des emballages dont les sociétés ne prennent pas leurs responsabilités comme le tri ou la suppression des emballages .. c’est nous qui devons faire le travail à leur place .. de plus cela rajoute quelques micro doses de poisons et perturbateurs via l’industrie qui emballe tout ça … en exploitant des travailleurs avec un salaire de misère dans des conditions de travail digne du tiers monde ..
la techniques des « bonnes oeuvres » ne date pas d’hier, ça va avec la techniques « du pain et des jeux »….. et le peuple reste calme..
Autant j’ai critiqué le manifeste de Charles autour de la question de l’immigration en France, sa vision trop bisounours du problème et des solutions proposées, comme vouloir « exiger » l’impossible des sangsues capitalistes et du régime totalitaire en place ; autant je le félicite aujourd’hui pour son engagement envers les plus démunis.
Je trouve d’ailleurs Spartacus un peu trop sévère quand il affirme qu’il serait plus judicieux de renverser ceux qui sont à l’origine de la misère des gens plutôt que de perdre son temps à distribuer des repas. Je répondrais qu’il s’agit de deux combats entrelacés à mener simultanément. Il faut effectivement lutter contre ceux qui sponsorisent la survie par le biais de l’humanitaire pour garantir un semblant de paix sociale (ils méritent un boycotte sans concession), parallèlement il est nécessaire de soutenir ceux qui sont provisoirement dans le besoin, car ils sont nos compatriotes et subissent au même titre que nous.
Pour en revenir aux actions, nous n’avons pas tous les aptitudes pour agir sur deux fronts à la fois, donc ne blâmons pas ceux servent des repas sans se confronter directement à l’oligarchie, ni ceux qui par ailleurs combattent sans relâche les pouvoirs dominants sans donner dans l’humanitaire. L’essentiel est que chacun fasse sa part afin d’enrayer le cycle infernal …
M.G.
chez « lit d’elle » à côté de Nantes le matin ils partagent les surplus dans différentes cagettes pour les vendre 1€
Ma femme et moi bossons pour des institutions recevant du public.
Constat:
Lorsque la bouffe est préparée par sodexo ou autre cuisine collective industrielle, les gens mangent peu, c’est immonde.
Même les poules trient!
Et aucun moyen de recycler ceci faute de moyen, malgres le nombre de gens en disette.
Mais en même temps, il faut se rappeler que L’AN DERNIER, 3 personnes étaient jugées coupables de vol d’aliment dans une poubelle!!!
Et ils étaient ou les restos du Coeur, atd quart monde, FN, FI, UPR, les droits de lhommisme , bobos en quêtes de B.A et autres moutons enragés?!?!?!?!?!?