C’est un appel à soutien pour ces “artisans du frais”, qui veulent privilégier les produits locaux ainsi que les circuits courts, basé sur un modèle économique de partage équitable. Malheureusement, la puissance des lobbys n’est plus à démontrer… Voici la demande..
Les enseignes de la grande distribution française ont acquis une position dominante. Le poids de ces enseignes est si important que du favoritisme politique existe et empêche notre initiative de constituer une nouvelle offre pour le consommateur. Ce qui nuit à la prospérité de l’économie locale et à l’emploi.
Depuis 2011, nous demandons à implanter un projet alimentaire innovant, intitulé «Les artisans du frais». Ce nouveau concept spécialisé est dédié aux produits locaux ainsi qu’aux circuits courts et est basé sur un modèle économique de partage équitable.
98% des sondés souhaitent voir le projet s’implanter sur la métropole rennaise.
80% des producteurs interrogés sont intéressés par de nouveaux débouchés locaux.
La Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine a donné ses conclusions au Préfet d’Ille-et-Vilaine et a écrit : « La Chambre d’agriculture poursuit le travail entamé depuis bientôt 30 ans en matière de structuration des filières et des circuits courts. Elle identifie dans ce projet une réelle opportunité de croiser filières et territoire, l’enjeu est donc de taille.»
Mais, Rennes Métropole refuse de nous accorder les autorisations nécessaires à notre implantation sur le terrain envisagé. En revanche, Rennes Métropole vient de donner des autorisations à deux grandes enseignes sur le même secteur du terrain que nous demandons.
Le pouvoir local ainsi que le gouvernement nous retire notre droit à l’égalité des chances économiques ce qui constitue une entrave à la concurrence et donc une pérennisation des positions acquises par les acteurs en place.
Malgré tous nos efforts et toutes nos démarches depuis plus de quatre ans, les autorités locales ainsi que le gouvernement font semblant d’agir mais restent inopérants. Leur stratégie est de nous décourager en nous faisant perdre du temps, de l’argent, de l’énergie et en dissimulant l’information. Leur refus de nous aider est injuste alors que le projet apporte un intérêt énorme à la collectivité.
C’est pour ces raisons que nous faisons appel à vos soutiens, ensemble nous serons plus fort, aidez-nous à faire porter la pétition aux oreilles de ces décideurs qui jusqu’à maintenant ont entravé notre droit fondamental à la liberté d’entreprendre.
Une demande qui s’est métamorphosée
Ce qui était valable hier ne l’est plus aujourd’hui. Si la société de consommation trouvait le concept des enseignes de la grande distribution pratique, aujourd’hui les besoins ont changé. C’est pourquoi nous proposons un nouveau concept pour satisfaire les besoins en produits locaux qui peuvent garantir une qualité et une fraîcheur optimale des produits frais.
Aujourd’hui, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l’origine géographique des produits alimentaires qu’ils consomment, et les agriculteurs de plus en plus intéressés par un débouché en circuits courts de leur production.
Malgré les initiatives existantes, l’offre en produits locaux est insignifiante :
– elle ne représente en moyenne que 1% de la consommation en France
– alors que 75% des français recherchent des produits locaux (étude Xerfi 2011).
– Le CREDOC indique que la part des circuits courts dans le chiffre d’affaires national de l’alimentation pourrait passer de 1% à 20%.
TOUT RESTE A FAIRE POUR RELOCALISER L’ECONOMIE ALIMENTAIRE
L’émergence d’une surface alimentaire dédiée à la valorisation de l’agriculture locale et dimensionnée aux attentes du marché présente de nouvelles opportunités pour la croissance et l’emploi.
Ce que nous apportons à l’économie locale et au consommateur
Le projet créera :
– 102 emplois en CDI (sachant qu’un emploi direct crée à peu près 3 emplois indirects),
– 12 formations jeunes
Il fera participer :
– 300 producteurs locaux
– 60 artisans locaux
– 690 éleveurs régionaux
– des coopératives locales et du sud de la France (tout ne pousse pas en Bretagne)
Il rapportera par an à la collectivité :
– 2.9 millions d’euros en TVA/impôts
– 3.5 millions d’euros en charges de personnel.
Il a pour objectif :
– de regrouper une offre diversifiée de produits alimentaires du département, frais ou transformés auprès des producteurs et artisans
– de proposer cette offre dans un lieu unique de vente, facile d’accès, offrant le meilleur rapport qualité-prix et le confort d’achat souhaité par les clients : rapidité, produits alimentaires essentiels, possibilité de constituer un panier complet, mise à disposition de plats préparés et service de restauration rapide.
– l’ensemble des produits élaborés sur place à partir de produits frais sera réalisé par une équipe interne de professionnels des métiers de bouche soucieux d’une bonne nutrition.
L’activité de plats préparés est une innovation majeure : les ingrédients seront frais et naturels, sans ajout d’additifs inutiles. Ce qui représente une différence majeure avec la qualité des plats préparés des autres enseignes.
Ce concept innovant nécessite :
– l’implication de toutes les filières de l’agriculture et de la pêche locale autour de l’élaboration d’un partenariat équitable.
– la participation au capital des producteurs, des artisans, des investisseurs privés et des porteurs du projet
Par son dimensionnement inédit et l’implication forte du monde agricole, il peut devenir un référentiel de réussite dans la structuration en circuits courts de l’économie alimentaire.
Si aujourd’hui le projet est sur Rennes, pourquoi pas demain dans votre région ?
L’emploi est une urgence, chacun de nous aura peut-être l’occasion d’y trouver un jour un emploi pour lui même, sa fille ou son fils…
Et il est facile de manger mieux !
Soyons très nombreux à faire entendre notre voix. Merci de diffuser cette pétition autour de vous afin de recueillir un maximum de voix le plus rapidement possible.
Thomas et Dominique DUFFY, porteurs du projet « Les artisans du frais »
Pour le partage, la croissance et l’emploi
SIGNER LA PETITION
vous avez vu?
en Islande la chaine Mc Donald a été banni du territoire en 2009.
le dernier burger acheté a cette époque, est toujours exposé en vitrine si j’ose dire.
a voir l’état su burger 6 ans plus tard. c’est du costaud McDo! LoL.
http://www.wikistrike.com/2015/03/le-tout-dernier-hamburger-mcdonald-d-islande-expose-depuis-pres-de-2-000-jours.html
Une pétition?
… Mais quel connerie!
Ils veulent, nous voulons que cela changent!
-Alors, commençons par systématiquement sortir de l’ombre tous ces décideurs étatiques vermoulus.
Qui, au nom du « pour le bien public », refusent ou entravent de tels projets.
– Nommons les puisque c’est légal. Dans la mesure où aucun propos diffamatoire n’y est rattaché.
…Simple information à caractère démocratique
« La noirceur se love dans l’anonymat et déteste la lumière. »
Dire la vérité preuve a l’appui, n’est pas de la diffamation mais de l’information.
A propos des circuits cours pour le frais, il y a des outils qui s’appellent les MONNAIES LOCALES COMPLÉMENTAIRES.
Exigez de vos elus qu’ils s’attachent a en mettre une en place, eventuellement en rattachant deux ou trois communes proches si votre village est trop petit.
Si vous faites cela vous actionnez des moteurs plus puissants que vous ne croyez.
Le commerce, l’artisanat et les services se retrouvent boostés.
Ce site explique comment les mettre en place.
Diffusez cette info elle vaut plus que les cacahuètes du gouvernement.
http://monnaie-locale-complementaire.net/category/editorial/