A Dijon, un potager collectif se bat contre un écoquartier…

Décidément, on en sort pas!….

Le potager collectif du quartier des Lentillères. – capture d’écran/img/20Minutes

Ce sont deux visions de l’écologie qui s’affrontent dans le quartier des Lentillères, à Dijon: d’un côté, un potager collectif, autogéré par une trentaine de volontaires, de l’autre un projet immobilier d’écoquartier, destiné à accueillir 1.500 logements et 20.000m² de bureaux. Depuis quatre ans, les militants du Pot’Col’Le (potager collectif des Lentillères) s’opposent au projet de la mairie de Dijon et tentent de sauvegarder leur lopin de terre cultivable.

Melting-potager et tractopelles

Début septembre, les grues de chantier venues détruire une des petites maisons bâties sur cette ancienne friche se sont heurtées à des manifestants qui défendent bec et ongles leurs six hectares de culture maraîchère. «Depuis sa création, le Pot’Col’Le a quadruplé sa surface», chiffre Gabriel Vaudray, membre de l’association Nature et Progrès qui défend le potager. Né sur un terrain en friche, le quartier des Lentillères compte aujourd’hui une quinzaine de jardins collectifs ou individuels, une ferme maraîchère, des habitats restaurés et un marché hebdomadaire à prix libre, où chacun vient acheter ses fruits et légumes locaux et biologiques pour le prix qu’il peut mettre. Sans compter les animations, barbecues et soirées festives et culturelles organisées par le collectif. «C’est un quartier populaire et le potager était un bon moyen de l’animer», regrette Gabriel Vaudray.

Mais ce joyeux melting-potager pourrait bientôt disparaître sous les tractopelles: la municipalité de Dijon a confié à la Splaad (Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise) la construction d’une «écocité», baptisée «Jardin des Maraîchers» qui comptera «1.500 logements, 20.000m² de bureaux, des commerces de proximité, des espaces publics, un hectare de jardin partagé et 1.500m² de jardin conservatoire», assure-t-on à la mairie.

Six hectares de terre cultivable………[…]

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Auteur Audrey Chauvet pour 20Minutes

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19 Comments

  1. Voilà ce qui se passe qu’en les politiques s’emmêlent ! Des pourrisseurs de vie.

  2. Eh vlan ! « L’écologie » politique montre son vrai visage !
    Ce n’est pas rageant ni étonnant, ces ordures ont toujours agit ainsi depuis le début.
    L’écologie est un art de vivre et ne saurait en aucun cas s’ériger en système politique. Ceux qui n’ont pas compris ça sont condamnés à vivre ce genre de chose.
    Les gens de Dijon doivent prendre leurs dispositions pour ne pas se laisser faire et ça doit en être ainsi partout dans notre pays pour virer tous ces vendus politiques de quelque bord qu’ils soient.

    • Oui malheureusement l’écologie, le Bio est devenu une mode, une tendance ou tout et n’importe quoi s’y en gouffre. Bcp de politiques mais pas seulement ont compris qu’il y avait du fric à se faire avec cette tendance….et qu’ils pensent avoir trouvé un fillon. Fillon qu’ils vont pervertir, épuiser, tarir, détruire.

  3. Rien du côté de ségo, fallait s’en douter,bientôt,on nous fera manger du béton ..

  4. Un « écoquartier » constitué de logement et de bureau…
    Donc bientôt dispo :
    – L’écodécharge à ciel ouvert.
    – L’éconucléaire, plutonium friendly.
    – L’écopolitique, avec un concombre dans le derche.
    – L’écofragmentation hydrolique pour voiture électrique
    – …
    Nous vivons vraiment une époque FORMIDABLE …

  5. Oui !
    Mais, je le dis, je le redis : si on ne fait pas « ça » (l’éco quartier) alors ou est-ce qu’on va loger les gens ? On est en croissance démographique je le rappelle !!!

    Si on ne fait pas « ça », quel boulot on va leur donner ?

    C’est soit « ça », soit le niveau de vie qui baisse, et donc à terme la fin du modèle social, la sécu, le chomage, les retraites.

    On ne peut pas d’un coté se plaindre qu’on s’appauvrit, que la dette explose, etc… et de l’autre bloquer toute tentative de développement économique.

    Si on veut combiner les 2 il faut stopper la croissance démographique (et donc l’immigration puisque sans elle on serait naturellement, et sainement en train de décroître), et augmenter notre efficacité énergétique (=plus de PIB avec moins d’énergie ce qui veut dire grosse augmentation technologique et du niveau d’étude qui va avec, donc l’inverse de ce qu’on fait en ce moment).

    Sinon c’est le retour aux années 70, puis 50, puis au 19ème qui nous pends au nez.

    C’est bizarre, on dirait que nous ne faites pas les liens entre les événements. Je me souviens encore de l’article ici même ou on se plaignait que le niveau de vie baissait de 1500€ …
    Vous croyez qu’on monte le niveau de vie avec des jardins partagés ?

    •  » si on ne fait pas « ça » (l’éco quartier) alors ou est-ce qu’on va loger les gens ?  »

      —>

      Vous inquiétez pas, c’est pas pour y loger des pauvres. Les HLM qui répondent à cette norme, sont réservés aux classes intermédiaires, qui peuvent très bien se loger dans le privé.

    • le « ça » n’a pas vocation a créer des emplois ni a loger des gens dans le besoins. Ce sont des moyens de légitimé des spéculations immobilières avec la complicité et les subventions d’état. Dans beaucoup de villes, on s’aperçoit que l’on continue a construire, alors que derrière on parle que l’immobilier est en crise, que le marché du BTP est en crise. Normal, puisque ces investissement sont de plus en plus du court terme, que ce sont de moins en moins de sociétés locales et prestataires de services qui peuvent compter sur des contrats a moyen terme, et que les investisseurs sont très souvent privés, moyen pour eux de planquer du capital défiscalisé. Mais parce que cela fait aussi partie de cette fonction de l’état de faire tourner une machine économique bien malade en ce moment. Car il y a un réel décalage entre ce qui ce construit (de plus en plus du haut standing, destiner a une clientèle aisée) et les réels besoins de la société (modernisation de quartier, relogement dans du neuf, HLM)qui quand on vois qui participe aux financements, on comprend très vite que les investisseurs privés ont de moins en moins d’intérêt a investir dans du « sociale » (ou alors avec des garanties de rendement par subventions ou aides de l’état). Il suffit de voir les politiques immobilières actuelles pour comprendre que de plus en plus, ce sont des investissements de capitaux, et non de l’immobilier sociale. Des quartiers entiers que l’on rase pour reconstruire du neuf à des loyers tellement élevés que les anciens habitants du quartier n’ont pas d’autres choix que de s’expatriés encore plus loin dans des banlieues éloignées. Je ne compte plus le nombre d’immeubles neuf de bureaux, d’appartements, qui ne sont même pas remplis à 50%. On ne compte plus le nombre d’immeubles rénovés dans les centres villes, qui font fuir les classes moyennes, pour les remplacer par des bobos subventionnés, ou des étudiants qui ont le sou pour payé 600 euro un 25m2. N’oublions pas que « la pierre » est le dernier refuge des gros groupes, des multinationales, pour investir leurs capitaux qu’ils peuvent extraire à la taxation. A titre d’exemple, moi qui vit dans une ville américaine, il y a récemment 3 tours qui ont été construites en 2 ans. Des tours d’appartements et de bureaux. Et bien ces tours sont « vides ». Car aux prix ou sont vendu les appartements, ceux qui ont les moyens de ce les payés, préfèrent investir dans des maisons, en bord de lac, pour le même prix. Du coup, ce sont des tours vident qui trône dans une ville ou l’on préserve un mètre carré très élevé, garantissant la valeur de quoi ? De l’immeuble bien sur…. donc, d’une marché de l’immobilier qui devient de plus en plus virtuel, du fait qu’on ne peu pas accepter de continuer a voir l’immobilier ce casser la gueule, surtout après la claque des subprimes. Et en France, c’est ce qui est en train de ce passer aussi. On valorise un bien immobilier pour sa valeur sur un marché maintenu à la hausse. On ne construit pas, ni de rénove pour donner de l’habitat a des gens qui en ont besoin. Mais pour des gens qui ont les moyens de sortir beaucoup beaucoup d’argent. La preuve, on en est réduit a vendre même du patrimoine à qui à les moyens de l’entretenir pour augmenter sa valeur, non pas historique, mais financière.

    • Qu’est-ce que vous me racontez sur les pauvres ??? C’est pas le sujet. Le sujet c’est qu’un écoquartier ca va donner du boulot au maçons, aux électriciens, aux plombier, au BTP, aux architectes, aux commerçants, aux boulangers, etc…
      pauvres ou pas pauvres, c’est pas le sujet.

      • Ouep,juste des chômeurs mis au travail.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

        • Si tout les Chômeurs s’allient ,on feraient un potager sur TERRE .

          • En résumé
            Le travail n’existe plus, HEUREUSEMENT,ils ont trouver autre CHOSE,hhahaahahah
            Rester sans rien faire devant un ÉCRAN..
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

            • tu plaisantes yonanda!

              on peut se permettre de faire n’importe quoi, pourvu que les ouvriers ont du boulot

              • stop à la connerie!
                la croissance c’est fini, les trente glorieuses c’est fini!
                les trente piteuses c’est maintenant!

                on bétonne la valeur d’un département français tous les sept ans, un moment va falloir un peu réfléchir!
                ce systeme du toujours plus ne pourra pas durer.

                de plus nous allons vers un monde robotisé, du travail y en aura pas pour tous
                à l’avenir faudra de moins en moins de personnel pour construire des maisons, va falloir se reconvertir les petits gas du batiment!

                une ferme à mille vaches donne du travail pour combien de personne?
                un élevage à 250 000 poules pondeuses, combien?

                des milliers d’hectares à labourer, faut combien de personnes?

                on va construire plus le plaisir de donner du boulot, alors qu’il y des millions de logements vacants en France?
                qu’on pourrait plutot rénover pour certain, ou raser pour faire meilleure logement!

  6. Courage les jardiniers ! Que la moutarde vous monte au nez !
    La ville de Dijon ferait bien de s’occuper de faire vivre son centre-ville et de prendre cet exemple comme modèle !!!

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