Ce jour là, le 1er décembre 1955, Rosa Parks refusait de céder sa place dans un bus …

Il est comme ça, de petits gestes qui ont de grandes conséquences. Celui de Rosa Parks restera LE geste de libération, contre la ségrégation raciale aux États Unis..

Img/JBN.com/ Il y a 60 ans, Rosa Parks refusait de laisser sa place, dans un bus de l’État de l’Alabama, aux États-Unis. Par ce geste symbolique contre la ségrégation, elle allait contribuer à changer le visage de l’Amérique. Retour sur un jour pas comme les autres.

En ce 1er décembre 1955, Rosa Parks est fatiguée. Couturière de 42 ans, elle a travaillé toute la journée, à Montgomery, en Alabama. Dans le sud des États-Unis, la ségrégation raciale s’effrite, certes, sous l’impulsion de décisions courageuses de la Cour suprême, mais elle persiste malgré tout.

Rosa Parks, elle, s’est assise. Dans l’autocar de la ville, qui doit la ramener chez elle, elle espère du repos et du répit. Mais le geste va s’avérer plus rebelle qu’il n’y paraît.

James Blake, vétéran de l’armée américaine et surtout chauffeur du bus numéro 2857 dans lequel est monté Rosa Parks, est en effet à cheval sur le règlement. Il demande ainsi à la couturière et à trois autres passagers noirs de se lever pour laisser leur place assise aux usagers blancs. La réponse de Rosa Parks est claire : « Non ».« D’abord, j’avais travaillé dur toute la journée. J’étais vraiment fatiguée après cette journée de travail. Ce qui s’est passé, c’est que le chauffeur m’a demandé quelque chose et que je n’ai pas eu envie de lui obéir. Il a appelé un policier et j’ai été arrêtée et emprisonnée », a-t-elle expliqué par la suite.

Si Rosa Parks n’est pas la première à désobéir de la sorte – une adolescente de quinze ans, Claudette Colvin, avait fait de même en mars de la même année -, son arrestation va servir de déclencheur. Dès le lendemain de son emprisonnement, les usagers noirs boycottent la compagnie de bus. Les différentes associations et églises se fédèrent au sein du Mouvement pour le progrès de Montgomery et placent à leur tête un pasteur de 27 ans venu d’Atlanta, un certain Martin Luther King.

Le mouvement formule trois ­revendications : la liberté de s’asseoir où ils veulent dans les autobus, la courtoisie des chauffeurs et ­l’embauche de chauffeurs noirs. Ce n’est pourtant que le début. Le Ku Klux Klan s’accroche à la ségrégation et il faut attendre une décision de la Cour suprême pour que la ségrégation soit officiellement jugée inconstitutionnelle, le 13 novembre 1956.

Huit ans plus tard, en 1964, le président démocrate Lyndon Johnson signera la loi sur les droits civiques. Quant à Rosa Parks, elle poursuivra son engagement et créera le Rosa and Raymond Parks Institute for Self Development visant à faire découvrir les sites importants du mouvement pour les droits civiques.

En 1990, Nelson Mandela, tout juste libéré de prison, lui rendra visite à Detroit, où elle a établi domicile. Elle y décédera, le 24 octobre 2005. Honneur suprême et national, sa dépouille sera exposée au Capitole, à Washington, durant deux jours, à deux pas de la statue d’Abraham Lincoln, le président américain ayant aboli l’esclavage.

Durant plusieurs jours, suite à son décès, les premières places de bus de Montgomery resteront quant à elle vacantes. Sur les sièges, une photo de la couturière entourée d’un ruban et portant cette ­inscription : « La société de bus RTA rend hommage à la femme qui s’est tenue debout en restant assise. » « Elle s’est assise pour que nous puissions nous lever », déclarera quant à lui le pasteur Jesse Jackson.

Source JBN.com

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(Note) Les bonnes nouvelles ne courent pas les rédactions…

11 Commentaires

  1. Les choses ont un peu évolué en apparence mais les USA restent un pays profondément raciste avec de profondes disparités sociales , anti démocratique par la puissance des lobbies et dangereusement manipulateur.

    Philippe

  2. Une belle histoire de propagande.
    Il faut chercher un peu pour que le vernis cède.
    Toute cette histoire a été préparée et mise en scène en amont.
    Rosa Parks n’était pas seule. Elle n’était pas juste « celle qui a dit non » (comme on l’avait déjà sorti pour une autre histoire bidonnée dans un autre pays).

    Bref, du beau travail bien ciselé pour faire rêver les naïfs et les andouilles.
    Il suffit de lire la fiche wikipédia de la dame pour se rendre compte du boulot: tous les détails de sa vie y sont consignés, même ses petits problèmes d’enfance. On lit moins de choses sur son militantisme politique et ses liens avec un certain système.
    Dommage.

  3. Malheureusement il n’y a pas grand chose de lisible sur le sujet en français. Est-ce un hasard? Ben oui oui, il faut que ce soit un hasard, comme d’habitude quand ça ne l’est pas.

    Ensuite, c’est surtout une question de logique et d’esprit critique (et oui, j’ai tendance à avoir un esprit assez critique): pour comprendre, il faut résumer l’histoire:
    La gentille noire de bonne famille, de la classe moyenne, décide un beau matin qu’elle ne veut plus subir le vilain système injuste qui la fait souffrir. Alors elle décide de refuser le système (qui est méchant) et affirme son opinion, en se tournant vers le système pour lui dire que ce n’est pas bien ce qu’il fait. Là, le système reconnait qu’elle avait raison et décide de changer parce que finalement il y avait du bon en lui. Et elle vécut heureuse et eut beaucoup d’enfants.
    Bien sûr.
    Je vais y croire. Je le mets dans ma liste des trucs à croire.

    Sauf que si on lit un peu des avis moins gentil que wikimerdia, on a une histoire un poil moins glamour.
    Lui il dit que ce n’était pas Rosa qui fut la première, mais cette dernière (gag) était moins vendable que notre amie Rosa:
    http://www.glennbeck.com/2013/08/28/the-real-history-of-rosa-parks/

    Là il y un débat, mais qui est plus intéressant puisque dans l’histoire ce n’est plus une dame respectable seule qui a lancé le truc, mais une organisation anti-gouvernementale qui a décidé d’utiliser cette technique de façon répétée et méthodique jusqu’à ce qu’elle marche.
    http://educationforum.ipbhost.com/index.php?showtopic=5259

    Et là, il y a encore plus d’infos:
    http://rense.com/general68/rosa.htm
    Rosa était une activiste du parti communiste américain. Supporté donc par une organisation très puissante (soutien de l’URSS) et qui offre une caisse de résonance grâce à la forte présence communiste dans les médias américains (Hollywood).
    Henry Makow est un auteur passionnant de par la précision et les liens qu’il effectue dans ses écrits (qui sont tous très intéressants à lire, il y a en français aussi).

    >> « Rosa Parks and many others had defied the bus segregation laws on several occasions since the 1940’s. The Montgomery bus boycott was planned in advance. Martin Luther King was brought in to lead it. Rosa Parks was chosen to kick it off. (See Aldon Morris, « The Origins of the Civil Rights Movement ») »

    Oui mais elle faisait partie du NAACP qui luttait pour les droits et la justice et l’égalité et…
    >> Banker Jacob Schiff, the Rothschild’s agent in the US, and later the funder of Bolshevism, started the NAACP in 1909. http://www.modernhistoryproject.org/mhp/ArticleDisplay.php?Article=FinalWarn04

    >> « In his book, « My Awakening » David Duke paints a picture of the NAACP that suggests a typical Banker-Communist front. (pp.282-284) Although founded in 1909, it didn’t have a Black President until the 1970’s. Until then, its President and Board were mainly drawn from the ranks of Communist Jews.
    http://www.martinlutherking.org/ma-chapter18.html  »

    Oui mais Martin luther King, quand même, c’est quelqu’un…

    >> « Martin Luther King may have been a typical front man. Privately he declared himself a Marxist. He also attended the Highlander School and his personal secretaries Bayard Rustin and Jack O’Dell were Communists. Stanley Levinson, his handler, who wrote his speeches and managed his fundraising, was also a Communist.

    Apparently King’s integrity has also been called into question. King plagiarized large sections of his Doctoral Thesis. He also had liaisons with white prostitutes, which were taped by the FBI and confirmed by his successor Ralph Abernathy. (« And the Walls Came Tumbling Down, » 1989)  »

    Oups.

    • Donc si ça se trouve, elle n’était même pas fatiguée, quand elle s’est assise !
      Déjà qu’on sait même pas s’ils sont allés sur la lune, j’en reste coi !

  4. Vous connaissez tous la chanson de M. Fugain;

    C’est un beau ROMAN c’est une belle histoire…

    Bon ça a au moins le  » mérite  » de faire pleurer dans les chaumières.

    Et comme le rappelle tyr…

    » Il y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »

    • Et puis il faut rester logique:
      Tu es aux USA, tu violes la loi, que se passe-t-il?

      1. Tu finis en prison pour une durée certaine.
      2. Tu te prends une balle d’un policier qui te trouvait menaçant.
      3. Tu as ta statue au congrès.

      Cherchez l’erreur.

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