Et si réellement un effondrement survenait (entre autres probabilités), que ferions-nous? Nous vivrions enfermés en espérant que dehors cela se calme et en comptant sur le livre « Survivre en ville » de Piero San Giorgio? Peu de chance que cela soit une véritable solution, mais nombre d’entre nous ne pouvant pas quitter la ville aussi aisément, beaucoup n’auraient pas vraiment le choix. De plus, rien ne se fait au hasard et un « saut dans le vide » est toujours effrayant et délicat. Une autre option est possible, et pas uniquement en prévention d’une situation catastrophique, que cela soit systémique, économie ou autre, opter pour la campagne. Partir… Vivre plus sainement… Opter pour la décroissance…Les motifs et les motivations ne manquent pas, mais il y a toujours quelque chose qui manque: les solutions pour cela. En voici une belle: l’éco-village. Et pourquoi pas finalement? En faisant revivre des villages abandonnés par exemple…
On les appelle écovillages, écolieux, écohameaux. Parfois, on les orthographie éco-villages, éco-lieux et éco-hameaux. Quels que soient le terme utilisé et l’orthographe, on désigne la même chose : une agglomération rurale ou urbaine qui vise l’autosuffisance. Dans ce lieu, c’est l’humain que l’on place au centre et que l’on souhaite en harmonie avec son environnement. Le principe de base est de ne pas prendre à la terre ce qu’on ne peut lui rendre. Au-delà de la théorie, vivre dans un écovillage est-il réalisable ? S’agit-il d’une utopie ?
Qu’est-ce qu’un écovillage ?
Un écovillage se caractérise par un mode de vie prenant en compte les dimensions environnementale, socio-économique et culturelle.
Robert Gilman, spécialiste du sujet définit l’écovillage de la manière suivante : « Un écovillage est un établissement humain intentionnel, urbain ou rural réalisé à échelle humaine disposant de toutes les fonctions nécessaires à la vie, dans lequel les activités s’intègrent sans dommage à l’environnement naturel tout en soutenant le développement harmonieux des habitants. C’est un lieu où les initiatives se prennent de façon décentralisée – selon les principes de la démocratie participative – et de manière à pouvoir se prolonger avec succès dans un futur indéfini. »
Ce mode de vie écologique, solidaire et responsable se traduit de différentes manières :
- Un mode de production et de consommation biologique ;
- des habitats qui privilégient les écomatériaux et les énergies renouvelables, visant l’autonomie énergétique ;
- une gestion des ressources et des déchets optimale ;
- la mise en place de systèmes d’échanges et d’entraide ;
- des décisions prises de manière collégiale ;
- une vie en communauté, avec la création d’activités économiques, sociales et culturelles communes, en accord avec une vision éthique ;
- un mode de vie basé sur la sobriété volontaire ;
- etc.
Les écovillages ne se limitent donc pas à l’écohabitat. Ils deviennent des solutions concrètes à un mode de vie plus durable et moins individualiste. Ils encouragent également une diminution des écarts sociaux.
Les écovillages peuvent être très différents. On trouve des écovillages isolés en campagne mais ils peuvent être aussi des parties de villages déjà existants, voire des quartiers de grandes agglomérations. Quels qu’ils soient, ils ont les mêmes objectifs et les mêmes valeurs :
- autonomie
- convivialité
- ouverture
- respect
- solidarité
- liberté de croyance individuelle
Les écovillages n’imposent aucune orientation religieuse, culturelle ou politique.
L’histoire des écovillages
Le terme écovillage, fusion des mots « écologie » et « village » a été inventé au début des années 1990 par Ross et Hildur Jackson, fondateurs de Gaia Trust au Danemark, une association qui soutient des projets de développement durable dans le monde.
Il se voulait la réponse logique aux problèmes environnementaux tels que le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources naturelles et notamment l’eau, le déclin de la biodiversité et la pauvreté dans le monde. Le mouvement des écovillages représente aujourd’hui un potentiel très important pouvant apporter des solutions face à ces nombreux problèmes de société.
Les écovillages, les villes en transition et autres communautés partageant cette même vision globale et durable se sont multipliés partout dans le monde. En 1995, le réseau Global Ecovillage Network a été mis en place pour encourager tout type d’initiatives allant dans ce sens.
Le réseau est étendu partout dans le monde ; il recense près de 250 membres. Certains membres sont eux-mêmes des associations regroupant plusieurs villages comme le RFEV. Le Réseau Français des EcoVillages qui porte plus d’une trentaine de projets.
L’intérêt du réseau est de créer une synergie entre toutes ces entités et encourager ainsi les échanges d’idées, de technologies et les retours d’expériences des uns et des autres.
Il est difficile de connaître le nombre exact d’éco-villages dans le monde. Certaines structures adoptent la philosophie mais ne se qualifient pas d’éco-villages. A l’inverse, certains lieux s’autoproclament éco-villages alors qu’ils n’y ressemblent que de très loin. En effet, le fait de disposer de bâtiments écologiques et de trier ses déchets n’est pas suffisant.
Exemple : Sieben Linden
Sieben Linden est un écovillage situé dans l’est de l’Allemagne. Il rassemble 140 personnes, adultes et enfants. Les habitations sont écoconstruites, l’eau chaude est fournie par des panneaux solaires. Les habitants se chauffent l’hiver avec leur propre bois et mangent ce qu’ils produisent.
Les écovillages en France
Le Réseau Français des EcoVillages en recense une trentaine sur le territoire. Certains offrent la possibilité de venir y passer un séjour. C’est sans doute le meilleur moyen de tester avant de se lancer dans une telle aventure !
ECOlonie dans les Vosges
Cet écovillage crée en 1989 se présente comme un centre écologique. 11 adultes et 3 enfants y vivent en permanence.
La communauté (néerlandaise) gère son jardin, un troupeau de chèvres d’une centaine de têtes et un camping pour accueillir les visiteurs. Les permanents fabriquent du fromage et toute une panoplie de produits bio : huiles essentielles, produits pour la douche et le bain etc. Ils bénéficient du label AB.
Pour les vacances, ECOlonie propose de nombreuses activités comme le yoga, la relaxation, le Qi Gong, le shiatsu (découvrez ces activités : je me mets aux sports zen à la rentrée !), des goûters bio pour les petits et les grands, la visite des jardins et de la ferme, etc.
- Pour plus de renseignements : ecolonie.org
L’écovillage Fondale, en Corse
L’association Fondale regroupe 4 projets :
- L’écolieu Fondale, qui comprend 5 écogîtes et une aire de camping ;
- L’écovolontariat ;
- L’Ermitage Santa Lucia, propice à la retraite ;
- La SCI Fondale dont l’objectif est de créer un écolieu en Haute-Corse.
Renseignements sur : www.association-fondale.com
De nombreux projets sont en attente de volontaires partageant les mêmes valeurs et souhaitant s’investir.
Si ce mode de vie vous intéresse, renseignez-vous sur le site de l’association Passerelle Eco : www.passerelleco.info
http://www.consoglobe.com/installer-ecovillage-idee-folle-cg
ET POURQUOI PAS FONDER UN ÉCO-VILLAGE AVEC UNE BANDE DE COPAINS UN PEU FOUS ?
Des villages au prix d’une maison en Espagne
La crise immobilière en Espagne pousse les propriétaires à vendre leurs biens abandonnés pour une bouchée de pain.
« Vend hameau de 13 000 m2, composé de cinq maisons de pierres, pour 62 000 euros. » Voici à quoi pourrait ressembler, en résumé, l’annonce immobilière du hameau de Pena Vella, dans le nord de l’Espagne. Comme lui, près de 2 900 villages ont été abandonnés dans le nord de la péninsule hispanique, dont plus de la moitié en Galice et dans les Asturies, d’après l’institut national de la statistique.
2 900 villages abandonnés
Avec la chute de la bulle immobilière – les prix ont chuté de 7,8 % en 2013 en Espagne —, il est désormais possible d’acheter ces hameaux délaissés depuis l’exode rural. Comme le montrent les annonces disponibles sur le site espagnol Aldeasabandonadas.com, on en trouve dès 45 000 euros, et autour de 250 000 euros en moyenne. Soit le prix d’une maison en France. Sauf que les biens en question sont parfois laissés à l’abandon depuis plus de cinquante ans. Autrement dit : ils sont vétustes, recouverts de mousse, en ruine. En somme : ils demandent de l’entretien.
12 maisons à « zéro euro »
C’est pourquoi la plupart des acheteurs sont des étrangers. Des Britanniques, des Norvégiens, des Allemands, des Russes et des Mexicains, d’après l’AFP. Ils sont le plus souvent écrivains, peintres ou professionnels du tourisme rural. C’est à ce profil que s’adresse tout particulièrement le village d’A Barca. Ses 12 maisons sont à saisir « pour zéro euro ». En échange, le repreneur devra proposer « un projet global, qui intègrera la totalité des maisons » à la mairie qui l’a racheté. Comme un complexe touristique, par exemple.
Vous pouvez peut-être essayer de contacter l’auteur de l’article ?
EN FRANCE :
il existe de nombreux département dépeuplés en France. Dans beaucoup les vieux disparaissent et ne sont pas remplacés. parce que la situation géographique n’offre pas de confort suffisant. La tendance va s’accentuer avec la mort des babyboomers. De nombreuses maisons, voire des hameaux entiers vont se trouver à l’abandon. La crise fait que l’heure n’est plus vraiment aux résidences secondaires., du coup, les prix de l’immobilier dans ces coins paumés devient vraiment très accessibles, La Creuse, par exemple, une très belle campagne où l’on trouve des maisons dans le coin d’Aubusson à partir de 50 000 euros. Plus au sud, les régions de moyenne montagne de l’Aude, de l’Ariège, du Gers. La Lozère est le département le moins peuplé de France. Plus on est loin d’un centre urbain, moins les prix sont élevés.
Pour se renseigner, on peut d’adresser au Conseil Régional du département.
Il existe un organisme que l’on peut contacter pour un projet en milieu rural :
http://www.apce.com/pid893/aides-en-milieu-rural.html?espace=2
Peut-être aussi aurez-vous des informations en contactant le Hameau des Buis (Colibris)
http://www.la-ferme-des-enfants.com/
Source: les Brindherbes
Bonjour tous le monde 🙂
Je suis très content de voir un article à ce sujet.
En ce qui me concerne (et je ne suis pas le seul ), je n’ai pas les fonds nécessaires à un projet de ce genre.
D’autre part, je ne comprends cette démarche dans les « réseaux alternatifs » qui est d’acquérir un terrain et faire son truc dans son coin et à la fois prêcher pour moins d’individualisme, je comprends la philosophie : « bonne charité commence par soi-même » mais quand même 😀
Mais aider les autres, n’est ce pas venir en aide, à soi-même ?
« Seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin »
Moi j’aimerai bien monter un projet de ce genre, c’est certains !
Finalement, l’article est intéressant, ça change !
Tu ne comprends pas la démarche individuelle; pour avoir tenté d’inciter des proches à des projets collectifs crois-moi il est difficile de les convaincre et de les pousser à surpasser leur peur (du changement, de l’échec, de manquer, de l’éloignement,…), j’ai donc décider de ne pas attendre les autres…
Plutôt que de ne rien faire, je fais par moi-même « dans mon coin », en espérant que l’exemple sera contagieux (et il commence à l’être).
Si mes amis (ceux sur qui je sais pouvoir compter et partageant les mêmes valeurs) veulent me rejoindre, ils savent qu’ils seront les bienvenus et certains d’entre eux y réfléchissent sérieusement.
Mais je crois peu au concept d’éco-villages entre personnes ne se connaissant pas et qui sont voués (à mon avis) à se transformer à moyens terme soit en quartiers résidentiels bobo soit en structures plus ou moins hiérarchisées et sectaires.
Avoir des personnes proches de toi, qui partagent les mêmes valeurs, c’est une chance que je n’ai pas.
Je suis un bon produit de cette société, isolé. Et les gens autour de moi, sont dans une démarche (travail, consomme, chut ne réfléchis pas trop). Et finalement c’est majoritairement internet qui me permet de faire de nouvelles connaissances, effectivement je peux faire des rencontres via des groupes locaux, mais en toute fin, ça sera toujours des inconnues.
Je comprends l’initiative, mais pour moi, qui n’a pas beaucoup de sous. Ca reste une chimère, ou alors m’installer ailleurs qu’en France. Et vu l’état des choses actuelle, ça ne serait pas une mauvaise idée.
Merci pour le point de vue, je comprends.
Il existe encore des squats associatifs qui se bougent le cul en dehors des sentiers battus, et bien d’autres groupes, à toi de déterminer ceux qui correspondent le plus à ta sensibilité…
Pourquoi ne pas aller à leur rencontre, qu’est-ce que ça coûte?
Tu pourrais discuter et profiter de leurs expériences, et éventuellement te faire des amis sincères; si tu pars du principe que les autres resteront « toujours des inconnus », ta prophétie sera auto-réalisatrice et pourtant à moins d’être un sociopathe il n’y a aucune raison que tu ne puisse pas rencontrer des gens avec qui tu te sentiras en phase et te faire des amis sincères.
Mais ça ne se fera pas du jour au lendemain,et te contenter d’échanges sur internet est le meilleur moyen de rester isolé; sors de ta bulle!
On apprend beaucoup plus en échangeant avec les autres (en étant humble et ouvert d’esprit) qu’en restant chez soi, les rencontres t’ouvriront des perspectives que tu n’imagines même pas.
Et oui, t’installer ailleurs qu’en France est une possibilité à ne pas négliger, si je m’étais limité à la France mon projet ne serait resté qu’un rêve inaccessible.
Tu dois te donner les moyens de tes ambitions, et surtout y croire… Bonne chance pour la suite.
Merci 🙂
Si on veut aller vivre a la campagne, être autonome, bouffer bio et tout le tintouin, il suffit de le décider soi-même.
Pourquoi rester moutonnier et attendre un nouveau troupeau ?
Parce que vous n’avez pas le courage de le faire tout seul ?
Un éco-village, c’est… un village… comme il en existe des milliers en France, et qui est exactement ce qu’étaient nos villages dans leurs débuts : des regroupements de gens qui créent une zone de vie collective.
Donc choisissez le vôtre, insérez-vous, et foncez… N’attendez pas de solution magique de la part de nouveaux groupes de doux rêveurs… la solution existe déjà, il suffit de vouloir y aller…
Si tu as des astuces fais tourner ! 😀
Si par astuces tu entends solutions techniques, tu trouveras ici pas mal de documents pdf téléchargeables relatifs à l’autosuffisance; je suis en train d’y ajouter environ 2Go de documents en rapport avec la construction, l’énergie, l’alimentation en eau, etc:
http://toutbox.fr/verisheep/AUTONOMIE-DIY/
Mais l’astuce principale c’est: lance-toi!
Merci pour la mallette pédagogique !
En fait, je n’ai pas l’envie de faire un projet d’acquisition d’un bien immobilier « seul »… pour pleins de raisons.
– Logistique
– Financière
– Humaine
Celles et ceux, qui y arrivent « seul » tant mieux pour eux ! Je ne peux que me réjouir de la réussite de ce genre d’initiative !
Dit autrement, tu ne sais rien faire, tu n’as pas un rond, et pas d’amis 🙂
Par rapport a un village existant, l’écovillage changerait quoi a ces trois points ?
Vu la manière dont tu te permets de me parler, qui est dans ton droit, je me réserve celui de ne pas te répondre.
@supermouton: Ce n’est pas une raison pour lui cracher à la gueule, je suis en partie d’accord avec ton point de vue mais abes pose de bonnes questions, il serait plus constructif de le conseiller que de le dénigrer…
Bon. OK. C’était ptet un peu trop caustique…
sorry.
Pas de problème de mon côté, je me laisse aussi parfois emporter par mes sarcasmes…
Plus je vous lis, plus je me dis qu’il faut que vous décrochiez d’internet.
« L’éco village », c’est la nouvelle mode, la nouvelle vie idyllique ?
On va être solidaire, résister au système, c’est l’aventure, c’est romantique, on va peut-être y trouver la femme/homme de sa vie aussi tant qu’on y est … lol
Les villages se dépeuplement DEJA depuis 20 ou 30 ans dans certaines régions, et ça fait un bon moment qu’ils sont abandonnés pour certains.
Et ça fait même depuis 10 ans ou plus que certains se repeuplent.
Ils n’ont pas attendu ni la crise, ni le réchauffement, ni internet pour AGIR.
Et c’est loin d’être le retour au valeurs saines qui est vendu non plus. Le « solidaire et responsable » … vaste blague, c’est fini ça, les gens vivent pour leur gueule vu comment ils sont déstructurés à la base.
Mais bon, faut bien rêver un peu je suppose.
De toute manière faut pas se faire trop d’illusions, les éco-villages, c’est juste des gens qui fuient l’enfer de la ville, pour porter leur enfer à la campagne. Ça déborde en somme, et le flot qui va se déverser sur la campagnes va finir de dévaster les derniers territoires préservés de la marée humaine.
Faut pas vous attendre à être forcément bien accueilli parce que vous le valez bien.
Autonomie, convivialité, respect, etc… hahaha
C’est ceux qui en ont le moins qui en parlent le plus.
J’en ai croisez tellement qui se gargarisent avec ces mots qui mais ne savent plus ce qu’ils signifie. C’est juste un une nouveau totalitarisme 68ard bobo gaucho conso ado.
Pour en revenir à la génération 68 chère à ton coeur (m’en fout j’étais pas né…), c’était la génération « éduquée » d’après guerre ; depuis ceux du dernier degré de la pyramide ils ont compris qu’il ne fallait surtout pas autoriser les gens à s’instruire, regardes dont en 2015 le niveau, pas pareil hein, destructuration volontaire ou contrôlée ?
Je te rejoints sur le fait que nos conos des villes ne se transformeront pas en schtroumpfs se contentant de salsepareille une fois qu’ils auront vécu leur « retour à la terre », d’ailleurs les consanguins ruraux vont les accueillir comme il faut en vrai…
Finalement, ton point de vue là dessus est clair ! Que proposes tu ?
Excuses moi mais « la génération 68 » a pompé l’air à tous celles qui ont suivi.
Le bordel que l’on connait aujourd’hui, ils en portent une sacrée part de responsabilité.
Des fers de lances dopé à l’égo, leurs géniteurs voulant en faire des notables cela c’est poursuivi pour notre plus grand malheur à tous …
Comment pouvez vous dire cela grognard que vous n’êtes certainement pas ? Vous n’avez connu que les rapports des merdias !
Est ce que vous y étiez en 68, ou avant pour comprendre le pourquoi du comment ?
L’avez vous vécu ! Pour dire cela, il faut être un vrai Charlie, typiquement français ! En 68 même les Chiens de Républicains (C*R*S) avaient peur ! Les commissariats se faisaient démolir (déjà 2 ans avant) et on en parlaient pas dans la presse !
Avez-vous vécu la répression du système franchouillard de l’époque pour en parler !
A vous lire, je vois bien que non ! Alors SVP, RESPECT pour cette génération !
Car à défaut d’avoir fait mieux ensuite (!), ce qui n’est pas le cas, on le voit bien, depuis 68, les générations suivantes n’ont jamais rien fait, à part pomper les forums, pleurnicher à l’année comme des saules pleureurs, et à voir le résultat aujourd’hui, on comprend qu’ils le méritent bien !
retourner donc à l’école, celle des 2années qui ont précédé Mai 68
je t’invite dans mon village,nous sommes deux et ensuite ?
Tu tend à prouver ton point de vue moi le miens…
L’endettement permet de produire plus et contraint à produire plus. Le modèle traditionnel, où patriarche, famille et entreprise ne faisaient qu’un, implose. La nouvelle génération se tourne vers Bruxelles et ses quotas. De la Bretagne au Larzac, les campagnes entrent en convulsions. Bientôt, un mythe va naître : le mythe paysan qui connaît son apogée avec la Grande Moisson en juin 1990 sur les Champs-Élysées.
payer ce qu’on consomme ! plutôt que de consommer ce qu’on produit ! voilà complicexitude 😛
https://http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=BBu1BLYZBv0
On parle toujours de l’effondrement et de la manière d’y résister, mais il y a généralement une donnée qu’on ne prend pas en compte…
Vous croyez que l’effondrement vaudra pour tout le monde ? A plus forte raison si il est voulu et provoqué…
Enfin bon, je dis ça comme ça, mais si un jour la majorité des gens se mettent à crever de faim et qu’ils apprennent qu’il existe un petit village ou tout va bien… Et si l’effondrement est voulu par certains et qu’ils se rendent compte que quelques petits groupes s’en sorte très bien par eux-mêmes (en admettant que ce soit le cas), comment vous croyez qu’ils vont réagir ?
EFFONDREMENT hahahahaahah
Juste les guichets Bancaires qui ferment hahaah,ILS APPELLENT CELA EFFONDREMENT ???.
Tout est en place pour faire tourner les industries,les Banques et tout notre environnement,vous pensez vraiment comme des lobotomisés,que les Banques se cassent et ce sera une RÉSURRECTION.
L’idée reste intéressante si elle est bien structurée. Il ne s’agit pas de rêve, de situation idyllique car on y apporte nos individualités. Donc ça peut clacher à tout moment.
Toutefois il y a des avantages, relatifs à la mise en commun des connaissances, à la répartition du travail, selon les compétences. Il y aura toujours des tires-au-flanc ? Oui, bien sûr. Des râleurs ? Oui, bien sûr. Un individu qui se prendra pour le chef ? encore oui. La nature humaine est ainsi faite. Est-ce pour autant que ce genre d’initiative est vouée à l’échec d’emblée ? Je ne le crois pas.
Quoi qu’il en soit, il parait indispensable de se réunir, tout en faisant en sorte que chacune et chacun puisse garder son indépendance, son jardin privé en somme.
Un kolkhoze ?
Un Kibboutz ?
Hahaha
rien ne te retiens d’y aller Mata Hari.
Ok,c’est sans hélices,bisous
Mais oui Benji ! J’y crois aussi. 🙂
Il me semble capital, au préalable, de définir avec précision et honnêteté ce qu’on recherche et ce qu’on est prêt à laisser, à faire bouger foncièrement en soi, au delà des principes de base d’écologie et des apparentes facilités.
Bonsoir,
j’ai vu en bas de l’article un lien vers le hameau des buis(écovillage à ne pas confondre avec « la ferme des enfants »qui est l’école située dans ce village). Connaissant personnellement le hameau des buis, car j’habite à côté et mes enfants ont fréquenté cette école durant deux ans,j’aimerais partager mon expérience. Premièrement il faut avoir des moyens financiers pour intégrer ce village ou pour y mettre ses enfants à l’école donc être rentier ou salarié (donc dans le système). Deuxièmement, j’ai rencontré des gens cassés psychologiquement par la dictature morale de certaines personnes lors des plénières(nature humaine quand tu nous tiens). Troisièmement, beaucoup sont partis, d’autres sont restés même si désabusés. On est loin du paradis sur terre mais je soutiens que tous ceux qui sont passés là-bas ont vécu une expérience enrichissante. Je ne voudrais pas y habiter. Je crois que nous pouvons tous créer notre écovillage;pas besoin de bouger ou pas beaucoup. Trouvons des personnes autour de nous qui veulent s’émanciper du système et commençons à faire des achats groupés chez les agriculteurs proches, mutualiser les voitures, faire du troc,… Même si vous commencer à deux ou trois, très vite il peu y avoir un effet boule de neige car on convainc mieux par l’exemple. Vous allez me dire impossible. Si au hameau des buis des gens qui ont tout quitté pour vivre autrement n’y arrivent pas, enfin ils y arrivent mais très lentement et à coup de discorde, dispute,….. On peut nous aussi essayer de chez nous, ce ne sera pas plus compliqué car notre pire frein est la nature humaine et on la retrouve où que l’on aille.
Par contre, eux, ils ont réussi quelque chose qui m’impressionne car ils sont en dehors du système même financièrement…
http://www.dailymotion.com/video/x2cb64o_changement-de-cap-by-emmaus-lescar-pau-fluvore_music
SALUT A TOUS
BENJI ET VOLTI , j’ai attendu pour mettre mon petit mot , comme d’habitude je vois que le PROJET ECO- VILLAGE n’est pas encore fait !!!!!
Pourtant je doit dire que vous » BENJI ET TOI VOLTI » y metter tout votre COEUR mais rien à faire , quelle désolation , je vois des com’s qui parle de chose à côté du sujet , ou qui comme d’hab’ font ressentir leur NON INTÉRÊT A CETTE SOLUTION … que dire d’autre que personnellement j’en suis déçu , et oui j’aimerais faire partis d’un éco-village via les moutons ou les » brindherbes » qui eux AVANCENT DANS CE SENS ….alors pourquoi ne pas s’associer avec eux ??? enfin je dit ça mais bon il y a pas mal de chose a voir , a discuté et tout , et tout ……
Voilà mon » petit mots » je soutient BENJI ET VOLTI je pense que nous aurons besoin les uns des autres quand tout va se cassé la gueule , là ont verra le résultat
AMATIES A TOUS
que dire d’autre que personnellement j’en suis déçu »
Ne sois pas trop déçu de ces réactions, comme dit plus haut, trace ta route, créée ta vie, sans te soucier de la réaction des autres.
Je pense que le système des eco-villages ou eco-hameau, est une bonne réponse à la société dans laquelle nous vivons tous.
Il s’agit tout simplement de (re) créer des micro sociétés avec des personnes ayant les mêmes objectifs, mettre en œuvre les compétences de chacun, partager, former etc…
Évidemment cela n’est possible qu’avec des personnes fiables, que l’on connait bien, et qui communique bien.
Ensuite il est possible de faire des chantiers participatifs ou tout le monde peut venir donner un coup de main et se former par la même occasion a différentes techniques de constructions et les reproduire ensuite pour son propre chantier.
Bien bien réfléchir aux status , par exemple une SCI pour l’immobilier, se regrouper en association loi 1901…http://www.rama.1901.org/ev/concept.html
Jeter un coup d’oeil ici si pas déjà fait :
Ne te laisse surtout pas décourager par les pessimistes et les râleurs, c’est pas eux qui vivent ta vie, laisse les vivre la leur et fonce.
Salut à tous,
Voici un site qui en parle un peu avec plein d’autres choses.
Il y des choses à prendre mais pas tout!
sites.google.com/site/lafindelacrise/francais/ecovillage
Ah ce Jean-Luc, un homme brillant mais pas très « fléxible » !
Source : Ma propre expérience, 1 mois passé dans son concept+reportage META TV !
C’est sur qu’il est brillant! Il a plein d’idée dans la tête et test beaucoup de chose.
Je n’ai pas bien aimé le reportage de META.TV qui, je trouve, le discréditait beaucoup notamment quand ces test ne fonctionnais pas totalement.
Mais bon je trouve que dans son site il énumère une multitude d’alternatif qui doivent être approfondi.
Ce site m’a beaucoup aidé à me déconnecter du système !!!
On a déjà parlé de ce sujet et c’est bien de le remettre en train. Il n’est pas évident pour autant car il pose beaucoup de questions:
– avec qui s’associer ?
– où ?
– avec quel argent ?
– quelles sont nos capacités respectives ? Qu’est-ce que JE peux apporter à la collectivité ?
– comment associer vie privée et vie collective ?
…