La Commission européenne vérifiera la légalité de l’interdiction de l’Uber

Les taxis français ont gagné une bataille, mais ils sont très très loin d’avoir gagné la guerre, malgré les méthodes utilisées pour parvenir à faire interdire l’entreprise aux relents de TAFTA. Car au final, cela va être à la commission européenne de décider si oui ou non, Uber peut être interdit, et partant du principe que la commission européenne est complètement corrompue et soumise aux lobbys, il y a fort à parier qu’Uber fasse son retour dans le pays. N’oubliez pas deux choses capitales:

Les taxis vont donc devoir repasser à l’attaque, ou accepter une mort programmée… Quand à ceux étant tenté par Uber, sachez à quoi vous attendre: «Rouler pour Uber, c’est faire du vélo sans selle».

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Interdit en France et en Allemagne, le service Uber déclare que les lois sur les services de taxi et la législation antitrust de ces pays transgressent les normes de l’UE.

La Commission européenne va vérifier la conformité aux normes européennes des législations nationales en matière de services des transports. C’est une plainte du service Uber qui a poussé la Commission à le faire, lit-on dans les médias.

La Commission a envoyé des lettres aux autorités françaises afin d’attirer leur attention sur la gravité des violations potentielles de la législation de l’UE. En même temps, un juge espagnol se prépare à saisir la Cour de justice de l’Union européenne afin qu’elle clarifie si le service Uber est une plateforme digitale ou un fournisseur de services des transports.

« Uber est une plateforme digitale. On essaie de lui appliquer des normes et des règles pour les services de transport qui ont été écrites dans les années 1950″, indique le service de presse d’Uber. Selon lui, ces règles anciennes sont utilisées pour limiter la concurrence. »Nous comprenons que les nouvelles technologies peuvent changer considérablement les règles traditionnelles, mais nous croyons que c’est justement une voie qui ouvre des possibilités nouvelles à tous les chauffeurs, dont ceux de taxi, ainsi qu’aux passagers », indique Uber.

Aujourd’hui Uber est utilisé par un million de passagers chaque jour. Uber se considère comme un service complémentaire par rapport aux transports urbains.

Suite aux manifestations violentes qui se sont déroulées dans plusieurs villes françaises en juin dernier, le groupe Uber a annoncé la suspension du service UberPop en France.

Le président et le premier ministre français se sont prononcés pour l’interdiction de l’application UberPop en France.

Source: Sputniknews

Ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est que s’il s’agit ici des taxis, ce n’est qu’un exemple de ce qui est en train d’arriver en Europe, tous les métiers au final peuvent être concernés, le TAFTA, c’est le profit pour la finance avant tout, et toute une bande d’esclaves pour les enrichir. Les taxis ont un combat à mener, et ce n’est pas uniquement LEUR combat mais également le notre. STOP TAFTA.

8 Comments

  1. Je fais confiance aux TAXIS Français. S’il faut faire la guerre contre UBER ils la FERONT !

    UBER ? GO HOME !

    • http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2015/07/03/Protheses-PIP-les-victimes-ameres-2390321

      Euh…
      49.3 et avocats d’affaires « US » (je voulais écrire internationaux, mais avec Schengen, bé de la merde quoi…) c’est comme les couilles, vous verrez la gueule de la carotte d’ici un moment ; désolé.

      Bon la fin des haricots ça passera pas sans les taxis qui marnent, c’est un fait historique, autant en prendre bon exemple.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

    • qu’est ce que vous reprochez à UBER ?

      • Si je ne me trompe pas, pas de contrat….pas de salaire minimum…..taftaïen complet….comparable au contrat « zéro heure »….etc…

      • Service à l’allemande…

        Un futur qui s’ écrira à moins de 2 euros de l’heure pour des salariés aux travaux pénibles demandant un long apprentissage, et je ne vous parle pas des taxis…
        Juste des conséquences d’une généralisation du fonctionnement du marché du travail à la « über alles » qui a tendance à se généraliser chez Popol…
        Arbeit macht freï d’après « ces gens là », (le notre hein… le leur consistant à tenir ferme la laisse reliée au collier étrangleur…)

      • Avant qu’on me prenne pour le collabo capitaliste de service je tiens à préciser mon opinion : Uber est pour moi une entreprise qui fait du dumping, je suis donc pour son interdiction ou sa réglementation.

        Maintenant si on regarde ça avec un autre point de vue, ne peut-on pas considérer que les chauffeurs de Uber sont en fait des indépendants ; Uber ayant pour but de mettre en en relation ces indépendants et les clients moyennant une commission ? Dans ce cas il n’y a pas de contrat, pas de salaire, pas de cotisation, etc… cela est à la charge du conducteur comme tout indépendant. Uber semble alors conforme au droit du travail français.

        D’un autre point de vue si on se réfère à la justice Californienne, les conducteurs Uber ne sont pas des indépendants et doivent donc être traités comme des salariés :

         »
        En Californie, un tribunal estime que les chauffeurs Uber sont des salariés. Les arguments d’Uber, qui considère ses conducteurs comme des « travailleurs indépendants », ont été démentis par la justice américaine. Selon le jugement rendu public le 17 juin par le tribunal californien, la startup abuserait de ce statut pour plusieurs raisons:
        1.
        Le modèle économique et le fonctionnement de l’entreprise repose intégralement sur l’activité de ses chauffeurs;
        2.
        Uber contrôle totalement les outils à disposition des conducteurs via l’application pour smartphone, et elle peut aussi leur en supprimer l’accès si leur notation n’est pas jugée suffisante, ce qui revient donc à les mettre à la porte sans autre forme de procès;
        3.
        La startup fixe le prix de la commission reversée aux chauffeurs pour chaque trajet sans négociation au préalable.  »

        Source : la tribune.fr

        Je suis d’accords avec ce jugement ; mais si Uber modifie les 3 points précédemment cités (ce qui semble assez facile ) elle devient alors une simple plateforme de mise en relation indépendant/client ; devrions-nous alors interdire cette entreprise ?

  2. Vite une pétition pour empêcher la disparition des calèches et des maréchal ferrands.
    Et une pétition pour graver les taxis parisiens dans en tant que 11ème commandement des tables de la lois de Moïse : « tu ne fournira pas un meilleur service à moindre coût que ton voisin taxi ».

    Vive le passé, le dysfonctionnel, et le rétrograde.

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