Officiellement, cela serait la panique, et encore, pas une grosse panique, puisque ce sont quand même les banques, et de ce fait, elles n’ont pas trop à s’inquiéter non plus… Surtout avec nos politiques au pouvoir! Il y avait déjà les scandales du libor et de l’euribor, les banques ont été condamnées dans certains pays, mais pas en France malgré le fait que plusieurs dizaines de millions de foyers aient été concernés, « l’ennemi intime de la finance » veillant bien à ce que les banques ne soient pas trop embêtées pour leurs magouilles… Ensuite, il y a eu cette histoire d’assurances imposées sur les prêts contractés, là aussi, il y avait un scandale qui a fait plouf… Et n’oublions pas les emprunts toxiques totalement illégaux qui ont été proposés aux municipalités et hôpitaux de France, une arnaque immense. Mais c’est oublier nos politiques qui ont d’abord commencé à vouloir « aider financièrement » les municipalités pour pour ne pas qu’elles attaquent les banques en justice, et qui au final, ont fait passer une loi pour tout simplement rendre les banques inattaquables! Donc, le scandale existe, mais il ne faut pas s’inquiéter pour les banksters, ils ne risquent pas grand chose au final…
Vous avez négocié un emprunt pour acheter votre logement ? Peut-être faites-vous partie des 1,4 million de clients dont le taux de crédit a été mal calculé et qui pourraient obtenir des substantielles réparations.Est-ce le prochain grand scandale immobilier ? Alors que le réseau Foncia fait l’objet de la première class action à la française (procédure judiciaire de groupe) pour avoir fait payer des frais abusifs à plus de 318.000 locataires, les réseaux bancaires sont sur les dents. Motif : leurs crédits immobiliers ne seraient pas conformes à la réglementation et lèseraient les emprunteurs.
Selon une étude de la société de conseil les Expertiseurs du Crédit, près de la moitié des crédits accordés aux particuliers pour acheter un logement seraient dans ce cas. En tout, 1,4 million d’emprunteurs seraient concernés, ce qui représenterait un coût potentiel au titre des dédommagements de 84 milliards d’euros pour les banques !
En cause, le calcul du TEG (taux effectif global), qui doit intégrer tous les frais : les intérêts bien sûr mais aussi les frais de dossier, d’assurance décès ou encore de courtage. «Le TEG est la seule façon de comparer les offres entre les établissements, explique Laurent de Badts, gérant associé des Expertiseurs du Crédit. S’il est erroné, le jugement du consommateur sera faussé.»
Article complet sur Capital.fr, merci à Samuel pour l’info
Ce qu’il faut mettre en avant :
»A des erreurs mathématiques, le plus souvent involontaires, dues à un traitement trop rapide des dossiers, s’ajouteraient des pratiques illégales, comme le calcul des intérêts annuels sur 360 jours et non 365 pour se simplifier la vie ou l’omission sur les factures du coût mensuel du crédit, ce qu’on appelle le taux de période. A ce petit jeu des sept erreurs, LCL, les Caisses d’Epargne ou encore les Banques Populaires sont dans le collimateur, même si elles ont toutes récemment commencé à corriger leurs erreurs. »
Y a aussi l’assurance emprunteur :
http://www.actioncivile.com/action-collective/assurance-emprunteur
Mercredi 8 octobre 2014 :
Allemagne : les instituts plus pessimistes sur la croissance : + 1,3 % en 2014, et + 1,2 % en 2015.
Les quatre grands instituts de conjoncture allemands révisent nettement à la baisse leurs prévisions de croissance pour la première économie européenne en 2014 et 2015, dans un rapport à paraître jeudi, selon le quotidien économique « Handelsblatt ».
Dans leur traditionnelle publication d’automne, qui inspire les prévisions du gouvernement allemand dévoilées mardi prochain, les experts n’attendent plus que 1,3% de croissance du Produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 1,9% dans leur dernière publication en avril.
La révision est plus marquée encore pour l’an prochain, avec 1,2% de hausse prévue du PIB en 2015, contre 2% prévue au printemps dernier par les quatre instituts allemands – Ifo (Munich), le DIW (Berlin), RWI (Essen) et IWH (Halle) – .
En avril, le gouvernement avait dévoilé des prévisions très proches de celles des experts, tablant sur 1,8% de croissance cette année et 2% l’an prochain, soit une accélération après deux années poussives (+0,4% en 2012 et +0,1% en 2013).
Les nuages s’amoncellent depuis la rentrée au-dessus de l’économie allemande. Traditionnellement tirée par son industrie, elle souffre d’un passage à vide de ce secteur qui alimente les craintes d’une récession technique.
Selon deux indicateurs décevants publiés lundi et mardi, les commandes à l’industrie ont chuté de 5,7% en août sur un mois, leur plus gros plongeon depuis janvier 2009, et la production industrielle a accusé un recul de 4% ce même mois.
http://www.romandie.com/news/Allemagne-les-instituts-plus-pessimistes-sur-la-croissance-en-2014/525257.rom