L’immobilisme à tous les niveaux, le jeu des mots qui rassurent, et la poussière sous le tapis. Ni vu, ni connu, je t’embrouille.. Sauf que c’est de nos vies qu’il s’agit, nos vieux clous de centrales nucléaire rafistolées plus ou moins bien, seront de toutes les façons ingérables si un accident comme à Tchernobyl ou à Fukushima arrive. Et avec toutes les alertes de « bas niveau » (qu’ils nous disent) on est en droit de s’inquiéter à juste titre. Le constat est sans appel, en cas d’accident ce sera « débrouillez vous! ».
Et si Fukushima avait lieu en France ? Le 3 février 2014, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité intérieure, soupesant l’hypothèse, publiait un « Plan national de réponse : accident radiologique ou nucléaire majeur ». L’État n’y envisage pas la cause réelle de la catastrophe nucléaire : l’existence même des centrales nucléaires, machines fragiles que les ingénieurs sont incapables, en cas de panne du circuit de refroidissement, de contrôler, laissant les matières radioactives extrêmement dangereuses contaminer pour des dizaines de millénaires tout l’environnement. L’État ne veut pas voir l’incompétence des nucléologues face à une catastrophe majeure – ce que démontre depuis 3 ans le désastre de Fukushima. Il refuse le remède de bon sens : arrêter les réacteurs nucléaires avant la catastrophe.
Au prétexte de « la capacité de résilience de la société » (sic), l’État décide unilatéralement d’exposer le pays à la catastrophe nucléaire qui polluera l’Europe entière, pendant 100 000 ans, condamnant des masses énormes d’êtres humains à la contamination radioactive engendrant maladies graves, cancers, morts prématurées.
Ne pouvant pas l’avouer, ce Plan minimise massivement tous les aspects. La phase d’urgence (période de rejets radioactifs) est réduite : quelques heures à quelques jours. À Fukushima, les rejets durent depuis 3 ans… De même, la phase de sortie d’urgence ne dure que quelques jours ; la phase post-accidentelle : quelques années. On sourit devant un tel optimisme.
Impuissance, irresponsabilité
En réalité, le Plan présuppose un accident nucléaire qui n’a presque pas lieu. La situation est placée sous contrôle rapide, et l’accident génère une radioactivité qui n’en est pas : la contamination est censée durer « plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années » quand on sait qu’en réalité, elle se calcule en centaines de milliers d’années.
Le Plan précise que l’exploitant, pendant l’accident, a pour tâche d’« assurer le refroidissement du combustible, contrôler les réacteurs, garantir le confinement et protéger l’environnement » ; ce sont précisément toutes ces fonctions qui défaillent pendant la catastrophe nucléaire !
La prise en charge sanitaire se ramène à :
- un peu d’évacuation ;
- beaucoup de « douche au savon » (sic) ;
- la mesure de la contamination interne des personnes vulnérables ;
- l’enregistrement des personnes pour le suivi épidémiologique (c’est-à-dire l’a trnasformation d’une catastrophe en source d’informations et une région en laboratoire).
Le souci dominant est la continuité des activités économiques, voire la « reconquête de territoires » contaminés… Le plan encourage donc la solidarité, une « mobilisation des populations » incitées à accueillir les personnes déplacées tout en continuant de travailler.
Ces conseils sont l’aveu d’une impuissance acceptée et d’une irresponsabilité maintenant notoire.
Autogestion de sa propre contamination
Le Plan insiste particulièrement sur « la résilience du pays, de la société, des entreprises et des services publics ». La résilience, notion clinique élaborée par Boris Cyrulnik afin de nommer la résistance interne de certains enfants à la maltraitance, sert de référence.
Le message est clair : en cas de catastrophe nucléaire, débrouillez-vous ! Vous ne pourrez compter que sur vous-mêmes ! La résilience : masque élégant de l’impuissance !
Ce qui est dans le droit fil de la quasi-irresponsabilité de l’exploitant du nucléaire définie par la Convention de Paris du 29 juillet 1960 et la loi du 30 octobre 1968 qui prévoient qu’une partie très importante du coût d’un accident nucléaire soit imputée aux futures victimes. Cet abandon des populations à la radioactivité correspond au rêve technocratique de l’autogestion, par chacun, de sa propre contamination et de la gestion de sa propre vie sous « contrainte radiologique », bel euphémisme pour désigner une prison nucléaire (surveillée par les forces de l’ordre).
Il en résulte la minimisation systématique des risques, qui accompagne les machines-à-agiter-des-êtres-radioactifs (bombe atomique et centrale nucléaire), que ce soit pour des motifs de secret militaire ou de discrétion industrielle sur les pollutions ; d’où l’aspect conte de fée du Plan : la catastrophe nucléaire est maquillée en un événement bref, rapidement suivi par la « reconquête » des territoires contaminés (le Plan parle d’« évolution rapide de la situation radiologique » !).
Chacun devine que ce sera une contamination générale, l’improvisation, la panique, le mensonge et le chaos.
Le langage militaire est normal. Le nucléaire a d’abord été une technologie de mort et la chaudière nucléaire électrogène n’a rien changé : les micro-soldats atomiques produisent tantôt de la mort, tantôt de l’électricité, tout en restant tueurs malgré ce changement d’atelier.
Le général de corps d’armée, Jean-Marc Duquesne, définissait le 18 septembre 2013 la résilience :
« la volonté et la capacité d’un pays, de la société et des pouvoirs publics, à résister aux conséquences d’une agression ou d’une catastrophe majeures, puis à rétablir leur capacité de fonctionner normalement »
La tactique de communication consiste à considérer la catastrophe nucléaire comme un accident industriel gérable et assez bref, ou bien comme une agression ennemie qui exige résignation et sacrifices.
Fukushima pollue pour des millénaires
Mais elle n’est pas gérable. Fukushima est un volcan radiologique qui pollue depuis 3 ans le Pacifique et le monde entier, pour des millénaires. Il n’y a aucune solution technique viable : cette catastrophe, prévue en 2007, démontre plus que l’incompétence des ingénieurs du nucléaire : l’irresponsabilité totale des politiques qui les dirigent.
Il est difficile d’agir sur les causes d’une agression ennemie. Tandis qu’il est parfaitement possible d’empêcher un désastre nucléaire en amont : en arrêtant les réacteurs avant la catastrophe. Désastre dont la probabilité augmente chaque jour : inexistence de moyens techniques adaptés et rodés, vieillissement des cuves et des machines, quasi-absence du souci d’une sécurité suffisante dans la conception comme dans l’usage, concurrence capitaliste qui tend à banaliser la négligence.
L’assimilation de la catastrophe nucléaire à une agression de guerre dévoile la vraie nature des centrales nucléaires : des machines de mort ; est-il déraisonnable de demander à ne pas se faire la guerre à soi-même ?
Ici, en France, demain, dans dix jours, dans cinq ou dix ans, à la suite d’une panne du circuit de refroidissement, quelles qu’en soient les causes, un réacteur de centrale nucléaire peut dépasser un seuil de non-retour. Et ainsi, du fait de l’absence de technologies de contrôle et de l’inanité du Plan national de réponse, cette catastrophe prévue (et de plus en plus probable) peut contaminer pour des millénaires et de manière irréversible une zone s’étendant sur plusieurs continents, provoquant pendant des millénaires maladies graves, malformations des fœtus, et morts prématurés. Chacun est moralement et politiquement fondée à exiger l’arrêt des réacteurs nucléaires avant la prochaine catastrophe.
Auteur Jean-Jacques Delfour pour Rue89/NouvelObs
Du même auteur:
La condition nucléaire. Réflexions sur la situation atomique de l’humanité, 2014, l’Échappée
Voir aussi:
Onkalo : voyage dans le tombeau nucléaire finlandais
Tchernobyl : la désinformation rebondit en Corse
Prolongation des réacteurs nucléaires : la parole aux citoyens
Mais non, rassurez-vous, les ET sont là pour noua apporter le bonheur.
http://changera.blogspot.fr/2014/08/sandra-walter-portail-energetique-du-17.html
Ce site est hilarant. les prétendus messages nous promettent des délivrances sans cesse reportées.
«
bonjour à tous »
80%de la population mondiale doit disparaître : décision des dirigeants du peuple élu.
aux vues du nombre d’essais nucléaire effectués en plein air dans le sahara algérien à une certaine époque par les dirigeants français
aux vues de ceux qui ont été effectués sans que l’on soit au courant dans plusieurs grands pays
aux vues de l’état des éléments vitaux (eau, terre , air..) homo sapiens destructor à développé une très grande résistance (quoique les hopitaux se remplissent de plus en plus et s’agrandissent pour devenir de vrai ville…..
la sixième grande extinction des espèces est en marche …..nous avons ce que nous méritons : dormons la conscience tranquille….
bonne journée
Calcule de la probabilité statistique d’avoir un accident nucléaire majeur:
http://www.statistix.fr/IMG/pdf/proba_superieure_a_1_v3.pdf
Salut les ME!
Pour changer de l’actu mortifère de ces dernières semaines, sachez que le Bardabüng, caldeira volcanique de 100km2 et son épaisse croûte de glace, donne des signes très probants de réveil!
Ce monstre Islandais, possible VEI 6, pourrait faire des dégâts…
A suivre de très près!
http://en.vedur.is/earthquakes-and-volcanism/earthquakes/
A noter l’article de l’Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI) diffusé au premier anniversaire de(s) accident(s) nucléaire(s) de Fukushima.
Il y a eu un avant Fukushima Daiichi, quant à l’après… ? (Auteur: Gérard Pierrot) :
« …L’ampleur de ce sinistre a démontré encore une fois que la nature ne pouvait être dompté par l’homme… je parle de ces « hommes » perfides et prédateurs de leur propre espèce…pour lesquels les responsabilités seront énormes quand le seuil de l’irréversible sera atteint au niveau des pollutions nucléaires !… »
Les différents accidents:
… »…Fusion du coeur du réacteur N°1
Fusion du cœur du réacteur N°2 et endommagement grave de l’enceinte de confinement
Fusion du cœur du réacteur N°3 qui utilisait depuis septembre 2010 du MOX (Mixed OXyde uranium and plutonium).
Le MOX est le plus dangereux des combustibles utilisés, les isotopes qui peuvent entrer dans sa composition sont :
Plutonium 238 période (Half-life) de 87 années.
Plutonium 239 période (Half-life) de 24.000 années .
Plutonium 240 période (Half-life) de 6.500 années.
Plutonium 241 période (Half-life) de 14 années.
Plutonium 242 période (Half-life) de 373.300 années (issu des Pu 239, Pu 240 et Pu 241).
Uranium 235 période (Half life) de 700 millions d’années.
Uranium 238 période (Half-life) de plus de 4.468.000.000 d’années… »
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article126119
L’APRI a différenciées les pollutions radioactives des réacteurs de Fukushima, dénoncant le danger particulier du réacteur n° 3 qui utilisait comme carburant du MOX, le plutonium est l’un des plus dangereux poison sur terre, rappelant que 2 nanogrammes de Pu peuvent induire un cancer des poumons par inhalation.(2)
La pollution des eaux est tout comme celle de l’air d’une gravité qui ne saurait être sous estimée, d’autant plus grave que les poissons ont un pouvoir accumulatif de la radioactivité assez important (pour exemple).
De là je pense qu’il faut être, tout autant, très attentif aux produits qui peuvent provenir du Japon, ceci écrit en passant (du thé radioactif avait été trouvé en son temps dans un aéroport français…).
Un « survol » de la radioactivité dans l’alimentation…:
… »Les radionucléides se dispersent dans l’air et dans l’eau, se déposent sur les sols et les sédiments, migrent dans les chaînes alimentaires et peuvent atteindre l’homme »… (Réseau national de mesures de la radioactivité de l’environnement):
http://www.mesure-radioactivite.fr/public/acces-guide101.html
Attention toutefois : Sont souvent minimisées les corrélations entre les risques d’inhalations et/ou d’ingestions d’isotopes radioactifs et les cancers…
Pour conclure nous sommes dans l’incapacité d’évaluer sérieusemet les mortalités foetales et différées pour des siècles et c’est là un héritage empoisonné que nous laissons volontairement aux générations futures, sans autre commentaire sur ce point… mais j’aimerai ajouter en ce qui concerne toutes ces mortalités qui pourraient être évitées…(avec un peu plus de bon sens et surtout d’humanité) l’on vous parle de l’EBOLA et de ses risques de contaminations (moins de 1000 morts) en oubliant ceux de la Palestine (2000 morts) et surtout en laissant agonir chaque jour des milliers de personnes qui meurent de faim et qui n’ont pas accès à de l’eau propre…
A l’heure où je termine ce commentaire 3 772 400 personnes seront décédées depuis le 1er janvier de malnutrition…
Ajoutons les victimes ( réelles et potentielles) des pollutions nucléaires et chimiques des guerres quotidiennes (2) des maladies infectieuses, des accidents de la route, du travail etc etc et estimons-nous heureux d’être encore en vie sur cette planète qui souffre de plus en plus de la bêtise humaine (biodiversité menacée etc etc)…
http://www.planetoscope.com/mortalite/32-nombre-de-deces-dus-a-la-malnutrition-dans-le-monde.html
1) Pour mémoire: les centrales nucléaires ont été construites à l’origine non pas dans le but de produire de l’électricité, mais dans un but militaire et uniquement.
Savez vous qu’aucune assurance n’assure ces risques!
Regardez votre contrat habitation, votre contrat « tout risque » auto ou etc…, tous excluent le « risque ionisant et ses conséquences »!!!
Donc:
– Assurance: Non concerné.
– Fabricant ou exploitant: Théoriquement responsable mais fort peu solvable .
Ces sociétés déposeront le bilan, ou se feront nationaliser.
…Une petite perte sèche actionnariale sans commune mesure avec les immences dégats occasionnés!
Mais, aucune poursuite nominative!
Seule l’entité « société anonyme » est pénalement et civilement responsable.
– L’état: le fameux « Responsable, mais non coupable »
.(on pouvait pas prévoir et bla, bla, bla…).
(C’est la faute à l’opposition,… à l’ancien gouvernement etc..).
-De tout façon, y a plus de sous et aucun fond n’a été prévu, puisque c’est impossible!
En somme,…. personne ne se sent responsable!!!
Car tous ces malfaisants savent que la justice ne pourra pas grand chose contre eux.
Alors, pourquoi se géner?
…D’autant plus que ces gens ont les moyens de quitter la France le moment venu.
Le fric, rien que le fric…et les honneurs!
le reste, c’est pour les cons qui resteront…
Merci volti pour ce que tu m’a envoyé.
Si l’ensemble du système solaire se réchauffe plus ce que les hommes envoient dans l’atomphère une nouvelle glaciation sera la bienvenue pour refroidir la terre. Biensûr pas pour nous, famine et immigration vers des terres plus accueillante sera notre lot.
A la page 43, 45, 46 des témoins décrivent ce qu’ils voiyent, on dirait quand on y pense que ce qu’ils décrivent ce sont un OVNI ou Des OVNIS, quand pense tu?