L’insurrection….à lire.

« Sous forme romanesque,le livre, au style enlevé, grinçant et humoristique, est un pamphlet d’anticipation social, politique et géopolitique,dont l’action se situe peu avant 2022« . Voilà qui changera de l’actu édulcorée servie par les médias. Pour savoir et comprendre un peu mieux, ce monde dans lequel nous essayons de vivre. Merci au Comité Valmy . Vos avis  sont les bienvenus.

Extrait de la postface de Jean Bricmont

Il fallut aussi se trouver un ennemi. On pouvait difficilement attaquer le capitalisme, puisqu’on avait admis qu’il était indépassable. Un premier adversaire fut trouvé avec l’émergence du Front National et le « fascisme ».

Cela coïncida d’ailleurs avec l’apparition de l’holocauste comme référence centrale de la vie culturelle en France : on est passé, autour de 1968, d’un « récit » sur la Seconde Guerre mondiale centré sur la résistance gaullo-communiste à un autre récit, centré sur la collaboration vichysto-antisémite, les deux étant d’ailleurs des descriptions partielles et idéologiquement biaisées d’une réalité complexe. On s’est donc mis à « combattre le fascisme », plusieurs décennies après la fin de la guerre, et à un moment où les régimes fascistes qui avaient survécu à cette époque, en Espagne, au Portugal et en Grèce, avaient disparu.

Par ailleurs, on voit mal comment le Front National, en tout cas dans la situation actuelle, instaurerait la dictature d’un parti unique, propriété fondamentale des régimes fascistes des années 1930 : il ne la réclame pas, ne prépare pas ses militants à cette perspective, et n’a pas l’influence dans l’armée qui lui permettrait d’effectuer un coup d’État (3). 

Comme le Front National était hostile à l’immigration, on a aussi développé la « lutte contre le racisme ». Contrairement au fascisme, fantasme pour l’heure imaginaire, le racisme est certes suffisamment présent pour mériter d’être combattu. Mais on peut néanmoins se demander si la façon dont la « lutte contre le racisme » est menée en pratique – en « dénonçant », en faisant « preuve de vigilance », en poursuivant devant les tribunaux, en répétant des phrases toutes faites sur « l’inacceptable », sur les « lignes » colorées (rouges ou jaunes) qui sont franchies, sur « on sait à quoi cela mène », etc. – fait vraiment reculer le racisme, ou, au contraire, ne contribue pas à l’alimenter.

La question mérite d’autant plus d’être posée que l’on assiste aujourd’hui à la (re)naissance de sentiments identitaires de toutes sortes, et que les organisations antiracistes elles-mêmes pointent justement la « montée du racisme ».

Ce qui est encore plus problématique, c’est que l’hostilité au racisme s’est petit à petit et insidieusement confondue avec l’hostilité à l’État-nation……….

[…]

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Auteur Pierre Lévy
Source Comité Valmy.org

A propos du Comité Valmy:

Comme je ne connais pas, voici la présentation qui est faite sur le site du comité Valmy. Qu’en pensez vous?

UNE ORGANISATION METHODIQUEMENT OCCULTEE ET CENSUREE :

LE COMITE VALMY

POUR UNE EUROPE DES PEUPLES ET NATIONS SOUVERAINES

Les fondateurs du Comité Valmy sont souvent issus du Comité pour une Autre Europe, créé en 1991 afin de militer pour le NON au référendum de 1992 sur le traité de Maastricht et qui déjà était pluraliste.
Aprés la courte victoire du oui (51, 05%), certains animateurs du comité, notamment Yvon Grinda et Claude Beaulieu dans les Alpes Maritimes, ainsi que Michel Lafarge à Toulouse, ont créé une nouvelle structure à vocation nationale : Le Comité pour une Europe des Peuples et Nations Souveraines, qui en 1998 est devenu le Comité Valmy. Il rassemble des militants et des personnalités de diverses sensibilités de l’ »Arc républicain » : communistes, comme Claude Beaulieu, Francis Crémieux (journaliste aujourd’hui décédé), Pierre Lévy, Directeur de la Lettre de BRN, Jean Lévy (CGT) ; des gaullistes tels Gilles Bachelier, François Lardeau, Yvonne Bollmann, de l’Académie du gaullisme, ou Jean Narquin, ancien résistant FTP et ex-Député RPR (aujourd’hui décédé) ; des républicains progressistes comme André Bellon, ancien Député PS et ex-Président de la Commission des Affaires Etrangères, Alexandre Dorna, universitaire, Jean Claude Ramos, ancien député socialiste, etc…

Voir en ligne : Propositions du Comité Valmy

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Un Commentaire

  1. ce site est dans mes favoris et j’y vais regulierement . beaucoup de leurs reflexions sont pertinantes .
    quant je dis que les etiquettes politiques n’ont plus de sens .
    il est grand temps de se regrouper entre citoyens lucides et reflechis .

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