A Nancy, un collège à énergie positive va être construit certes, ce n’est pas le premier en France mais dans le Grand Est, si !
Mais c’est quoi un collège à énergie positive ?
Et ben, c’est un collège ou un établissement quelconque qui produit son propre chauffage et sa propre électricité. Le toit sera donc couvert de panneau photovoltaïques et non pas solaire.
Car effectivement, un panneau solaire et un panneau photovoltaïque, ce n’est pas pareil : le panneau photovoltaïque produit de l’électricité alors que dans un panneau solaire, il y a plein de tubes remplis d’un liquide qui, quand il est exposé au soleil, va chauffer et va être amené dans un cumulus, par exemple, et ce liquide qui a chauffé va transmettre sa chaleur à l’eau environnante.
Donc normalement ce collège n’utilisera ni le chauffage ni l’électricité urbaine mais il va produire « trop » d’électricité et devra remettre une partie du surplus sur le réseau urbain. Des ventilateurs au plafond dans les salles de classes et, des brises soleil seront là pour brasser l’air en été comme en hiver afin de préserver la chaleur ou la fraîcheur.
Merci d’avoir lu ce petit article et j’espère que vous aurez appris une ou deux choses !
Sources : La Semaine.fr
Voir vidéo Le nouveau collège à « énergie positive » prend forme sur le campus Artem à Nancy
Note LME : Merci d’indiquer la ou les sources avant de soumettre un article.
» Des ventilateurs au plafond dans les salles de classes et, des brises soleil seront là pour brasser l’air en été comme en hiver afin de préserver la chaleur ou la fraîcheur. »
– scientifiquement stupide !
Stupide en été seulement.
Pk donc ? Ventilateur réversible, c’est bien, non ? Et brise soleil en été évite de faire rentrer la chaleur, et en hiver, c’est le contraire (soleil plus bas, donc en dessous du brise soleil).
Ayant travaillé sur des projets immobiliers avec une ville s’étant vanté d’avoir construit le premier bâtiment public à énergie positive de France, je peux vous faire un retour : au bout de quelques mois, l’immense écran énergivore censé affiché le surplus de production énergétique n’affichait plus rien car le bâtiment ne produisait pas grand chose…
Nan, mais ça, c’est le sommet de l’iceberg. Regarde le cahier des charges de la RE2020. C’est ultra complet et sévère (isolation, origine matériaux, etc…). Et le confort de vie y est incomparable.
Quid des énergies grises, systématiquement passées sous silence dans ce genre de réalisation dite « écologique » : voiture électrique, énergies vertes, hydrogène, bâtiments à énergie positive. .. Le coût de l’investissement est proportionnel à la somme des énergies qui ont été nécessaires pour réaliser le dit produit ( th. de Lorin). Cela est caché principalement en n’affichant pas le coût réel ou en minorant celui-ci par des primes. Primes qui sont une énergie : l’argent venant des impôts et taxes de ceux qui travaillent, vivent, consomment, l’argent ne tombant pas du ciel. À méditer.