Décidément! Depuis quelque temps dès qu’il y a une affaire de cul, des allusions à DSK sont faites, même si celui-ci n’est pas impliqué, ce qui reste à prouver dans cette affaire de proxénétisme à Lille.Alors, ses amis socialistes vont encore le défendre après cette nouvelle affaire?
Sarcelles, ce dimanche. DSK veut faire taire les rumeurs selon lesquelles son nom serait cité dans une affaire de proxénétisme à Lille. | AFP/Thomas Samson
Pas de répit pour Dominique Strauss-Kahn depuis son retour en France. Après «l’affaire Tristane Banon» son nom est apparu dans l’affaire qui touche actuellement le petit monde des notables à Lille. L’affaire du Carlton pourrait impliquer des personnalités de la région et des fonctionnaires de police dans un réseau de prostitution organisée notamment dans des hôtels de luxe lillois.
Il y a deux jours, le magazine «Closer» a avancé que des prostituées et des intermédiaires avaient cité le nom de l’homme politique français, comme possible client.Face à ces accusations, M. Stauss-Kahn a souhaité être «entendu le plus rapidement possible par les juges» en charge de l’enquête afin de mettre fin à des «insinuations malveillantes» à son encontre. Il a par ailleurs demandé qu’il «soit mis un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et encore une fois malveillantes». «Tout ça me paraît consternant s’il devait y avoir un début de réalité», avait déclaré François Hollande avant que M. Strauss-Kahn ne s’exprime. L’audition de DSK en tant que témoin par les enquêteurs est envisagée, «comme des tas d’autres personnes», mais une éventuelle convocation n’est pas prévue «dans un proche avenir», a affirmé une source proche du dossier.
Dominique Strauss-Kahn «loin du coeur du dossier»
En l’état actuel des investigations menées par deux juges d’instruction lillois, DSK apparaît de manière «largement secondaire». «On est loin du coeur du dossier», selon cette source, qui assure que les principaux mis en cause ont déja été déférés devant les juges. Et pourtant, selon le Journal du dimanche, l’enquête en cours porte aussi sur des déplacements à New York de prostituées du réseau lillois, fin 2010. Les enquêteurs chercheraient à savoir si l’ancien directeur du FMI a bénéficié de ces déplacements, affirme l’hebdomadaire.
Ce dossier de proxénétisme du Carlton de Lille a déjà entraîné cinq mises en examen, dont celle de l’avocat Emmanuel Riglaire et du propriétaire de l’hôtel, du directeur de l’établissement et de son chargé des relations publiques. Trois hôtels lillois, dont le Carlton, ont fait l’objet vendredi d’une fermeture administrative de trois mois décidée par les juges d’instruction en charge du dossier.
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