Série de l’été « L’effondrement a déjà commencé. Il ne faut pas tuer l’espoir ! » L’édito de Charles SANNAT..

À ce stade de la série, avec une image qui illustre l’avenir, on fait durer le sursis à défaut de faire durer le plaisir. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je suis un éternel optimiste, vraiment, simplement je refuse d’être un optimiste béat et velléitaire du type…:

« La science nous sauvera ».

« C’est le progrès depuis 2 siècles il n’y a aucune raison que cela s’arrête ».

Ou encore « il ne faut pas paniquer les gens ».

« Les professionnels qui nous dirigent savent ce qu’ils font » etc, etc…

Et si rien ne s’effondrait ?

C’est vrai quoi, entre le génie humain qui sera capable de régler tous les problèmes futurs, la puissance d’internet, l’homme augmenté, les voitures électriques autonomes, ou encore l’efficacité de l’intelligence artificielle, même pas peur, l’avenir sera forcément techno et radieux !

Sauf, qu’en l’espèce, que ce soit en termes d’environnement ou de difficultés économiques, sans oublier nos problèmes énergétiques, les performances passées, ne préjugent pas des performances à venir ».

L’un des arguments, notamment de la génération des baby-boomers, consiste à affirmer presque comme une religion, que la science viendra à bout de tous les problèmes.

C’est plus une prière, une incantation, un espoir même qu’une réalité ou une certitude !

Certes, nous avons « progressé », bien que le progrès consistant à s’entretuer à coup d’armes atomiques, ou encore de missile à l’uranium appauvri et guidé via un satellite GPS est peut-être un exquis progrès technique, mais humainement permettez moi d’en douter.

J’ai donc cherché les raisons d’espérer… et je n’en ai pas trouvé de flagrantes.

Cela ne veut pas dire que l’absence de preuve est la preuve de l’absence de raisons d’espérer, simplement, il n’y a pas tellement d’arguments opposés aux collapsologues en dehors des « mais si, il reste encore du pétrole », ou les classiques « ça fait 30 ans que tout le monde dit que ça va s’effondrer et ça ne s’est pas effondré »… Alors, arrêtez vos âneries.

Pourquoi cela ne s’est pas effondré ?

Voilà une question logique à ce stade du raisonnement. C’est vrai ça. Rien ne s’est effondré, mais si on se demandait pourquoi ?

Voici quelques éléments de réponse.

En 1991 la première guerre du Golfe protège le pétrole saoudien et koweïtien des méchants Irakiens.

En 2001, l’intervention en Afghanistan permet de contrôler les flux et autres pipelines qui doivent passer par ce pays également frontalier de l’Iran.

En 2003, la seconde guerre du Golfe permet d’apporter la démocratie aux Irakiens et de trouver les armes de destruction massive (non je plaisante), et surtout de voler le pétrole irakien.

En 2011, le camp du bien et des consommateurs de pétrole, décide de protéger les populations libyennes contre elles-mêmes et renverse Kadhafi après lui avoir fait des gros câlins et autres embrassades notamment à Paris. Accessoirement les Anglais et les Français bombardent, et comme par hasard, BP et Total récupèrent le pétrole libyen.

Depuis quelques années le Venezuela qui est dirigé par un méchant de James Bond subit des sanctions américaines pour le bien de la population, de la démocratie et du monde libre… et pas du tout pour le pétrole des gus du coin.

Depuis quelques années, les Etats-Unis qui étaient assis sur d’énormes réserves ont lancé l’exploitation de leurs gaz de schistes qui ne sont pas rentables depuis l’origine. Chaque année, ce sont des dizaines de milliards de dollars qui sont dépensés par les marchés boursiers pour financer une industrie chroniquement déficitaire.

Puis, on sanctionne l’Iran qui veut son arme atomique pour protéger ses réserves de pétrole et son indépendance. De l’autre côté on veut le pétrole iranien (grosses réserves).

On fait la même chose à la Russie, à l’Ukraine pays par lequel des gazoducs et oléoducs doivent transiter pour alimenter l’Europe.

On demande aux constructeurs de voitures d’en finir avec les moteurs thermiques sans doute parce qu’il y a trop de pétrole.

Puis Total, décide d’investir dans les forêts si, si, ou encore de transformer une raffinerie de pétrole… en truc pour faire de l’huile de palme, sans doute parce que Total sait très bien qu’il y a tellement de pétrole, que cela ne sert à rien de se préparer à la suite.

Sur ce, l’Arabie Saoudite dont la production s’effondre et sera de 0 en 2030 alors qu’elle était le plus gros producteur mondial, lance son plan « vision2030 » ou dit autrement comment éviter de redevenir des bédouins d’ici 2030 quand on n’aura plus un radis ni un baril.

Alors pourquoi cela ne s’est pas effondré ?

Pour deux raisons.

D’une part les banques centrales financent la poursuite de la partie en payant par la planche à billets les milliers de milliards dépensés par le camps du bien contre les méchants (barbus, terroristes, gauchistes, russes, etc rayez la mention inutile). Rien que pour la seconde guerre en Irak les dépenses estimées sont de l’ordre de 5000 milliards de dollars rien que ça !

D’autre part, parce que l’énergie qui nous manque, nous la volons à ceux qui en ont encore. Tout simplement.

Il n’y a aucune guerre pour la démocratie.

Il n’y a que des guerres pour l’accès à l’énergie et pour assurer la libre circulation et l’approvisionnement de ce sang vital à l’économie mondiale.

Pourtant, il ne faut pas tuer l’espoir et l’espoir c’est chacun de nous.

Je vous disais qu’il ne fallait pas attendre de savoir ce que l’État allait faire pour nous, mais nous demander ce que nous pouvons faire directement, nous, pour organiser déjà nos vies en prenant en compte l’évolution future probable.

Nos États sont prisonniers des lobbys, du système, des intérêts financiers et de l’incroyable complexité et interdépendance de notre monde. Ce n’est ni bien ni mal, c’est ainsi.

Notre système ne peut plus être réformé, car lorsque vous touchez à un élément ici, vous en détruisez par effet de bord un autre là-bas. Ce n’est plus modélisable.

Je suis très critique à l’égard de nos dirigeants qui ne sont évidemment pas à la hauteur de la situation.

Le pire n’est jamais sûr, certainement encore moins souhaitable, mais inviter chacun à plus d’autonomie, à développer une culture de la résilience, à apprendre, à se former, à accumuler les compétences, devrait être l’objectif d’un ministre de l’écologie.

Il faut cesser avec l’écologie punitive et uniquement fiscale, de la même manière qu’il faut en finir avec l’écologie qui coûte un pognon de dingue et qui ne sert à rien !!

La véritable écologie, commence à partir du moment, où l’on explique aux gens la vérité, la réalité qu’ils sont capables de comprendre et qu’on les incite à prendre en considération de nouvelles réalités et à s’adapter dans le cadre d’anticipations libres et volontaires. La véritable écologie ne doit pas être un fascisme comme les autres, mais faire confiance.

D’ailleurs, les chaudières à fioul seront interdites d’ici 10 ans soit 2028… 2028, 2030 pour l’Arabie saoudite, vous voyez le truc ? Il y aura encore du gaz, car la Russie en a encore beaucoup… alors que le pétrole, ce sera nettement plus compliqué parce que nettement plus cher.

C’est à vous de comprendre les signaux faibles, de vous adapter, d’anticiper, malgré l’absence de consignes officielles.

L’espoir est en vous, c’est vous qui le portez, l’espoir c’est votre créativité, l’accumulation de vos anticipations et de vos préparations, l’espoir, c’est le fait que nous avons à notre disposition une immense masse de savoirs et de connaissances, l’espoir c’est que nous pouvons faire croître des pans immenses dans le cadre d’une nouvelle économie, nous pouvons faire décroître l’ancienne économie basée sur la consommation de masse, nous pouvons remettre du sens et rendre une place à chacun dans une société qui voudra faire croître la dignité plus que la possession et les dîners de homards arrosés de château Yquem. (** Quel manque de goût, ce vin liquoreux de prestige, est plus adapté avec du foie gras mais pas que, qu’avec des crustacés **)

N’y voyez pas là que des vœux pieux.

Partout dans notre pays, des citoyens pétris de bonnes intentions ayant, chevillé au corps, le bien commun prennent conscience des choses, et s’organisent. Partout les initiatives se multiplient, les îlots, les oasis, les potagers, essaiment. De nouvelles formes d’habitats émergent avec l’habitat participatif ou intergénérationnel.

Chaque initiative est une bonne nouvelle, un espoir.

L’espoir ne vient pas du haut. Il vient d’en bas.

Rien ne s’est encore effondré, mais cela va arriver parce que ce qui a permis de surseoir à l’effondrement, à savoir imprimer les billets nécessaires pour financer les guerres permettant de voler l’énergie nécessaire pour éviter cet effondrement, ne sont pas des solutions pérennes. Quand il n’y aura plus de pétrole à voler, il ne sera plus nécessaire de faire des guerres. L’Iran, est le dernier pays ayant des réserves à piller. Nous arrivons au bout du processus. Nous aurons gagné 20 ans. 10 de plus avec les gaz de schiste américains qui posent de multiples problèmes.

Bref, l’effondrement a déjà commencé, et vous êtes l’espoir. Vous êtes la solution. C’est une excellente nouvelle. Pour esquisser l’espoir de demain, disons qu’en économie il faudrait parler de stratégies de coopération. En politique il faudrait parler d’union. Humainement et collectivement il faudrait parler de guérison.

A demain pour un nouvel épisode sur l’effondrement, la série de l’été qui rend même les vacances les plus pourries très précieuses !!!

Dites-vous bien, que ça va être pire….hahahahaha (rire sardonique).

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Voir:

L’enseigne Tati disparaît.
La FED a de plus en plus de mal à justifier sa baisse de taux !
Les taux immobilier au plus bas !
L’étirement du cycle économique

18 Commentaires

  1. La planche à billet c’est reculer pour mieux sauter, parce qu’il va arrivé l’inévitable car cet argent n’est basé sur aucune valeur et ne vaut plus rien, au grand bonheur des initiatives citoyennes qui ne manquent pas, avec un peu d’idées et de volontés on peut survivre à ce système vérolé.

    Allons vers un monde de partages des savoirs et des compétences de chacun pour construire sans ce besoin d’accumuler de l’avoir qui tue notre Terre et notre avenir. Laissons de côté les « va en guerres » pour l’avoir, l’avenir appartient à ceux qui se contentent de peu et qui sauront s’adapter aux changements qui s’annoncent.

    « Le temps n’est pas celui des récompenses, mais du rassemblement des talents. » Brice Hortefeux

  2.  » Nos États sont prisonniers des lobbys, du système, des intérêts financiers et de l’incroyable complexité et interdépendance de notre monde. [Ce n’est ni bien ni mal], c’est ainsi. »

    « Il faut cesser avec l’écologie punitive et uniquement fiscale, de la même manière qu’il faut en finir avec l’écologie qui coûte un pognon de dingue et qui ne sert à rien !! »

    Paradoxal ? Parce que en terme d’emprise, les pollueurs sont mieux représenté que les écolos…

    Donc il faut une écologie  » qui ne punis pas  » ?
    En gros, une écologie volontaire ? pas très dissuasif.
    Une écologie  » pas uniquement fiscal » … donc l’écologie dans la Loi ? Donc c’est plus du volontariat, et si ça tombe sous le coup de la loi y’à une forme de punition si tu la respecte pas …
    Résumé : une phrase qui n’a pas de sens.

    Une écologie  » qui coute pas cher  » … dont pas de grand projet ? Donc rien à même de remplacer ce qui est déjà en place.
    Résumé : Une écologie inefficace à grande échelle.

    … le problème avec Sannat c’est qu’il ferait un bon politicien, il à l’art de dénoncer mais on sais pas trop de quoi il parle.

    Donc l’état sert à rien, c’est  » ni bien ni mal « (quel courage) et l’écologie ça fait chier … bref, en gros on change rien ? Et on se risque pas à proposer une solution … ? Encore du flan.

  3. « Inviter chacun à plus d’autonomie « :

    Tu veux dire avoir sa maison & son terrain, produire son électricité, son eau, sa nourriture ?
    Actuellement : Ça fonctionne avec une minorité d’individus, ce n’est pas fonctionnel sur la base du volontariat à l’ensemble du pays.
    Ceux qui le font déjà n’ont pas eu besoin d’être inviter à le faire, et par inviter, comme je comprend  » démmerdez-vous  » , ça va pas le faire : Le chacun pour soi c’est pas mon délire.

    « développer une culture de la résilience »

    La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus, ou ne pas, avoir à vivre dans le malheur et se reconstruire d’une façon socialement acceptable

    La culture de la résilience ça donnerait quoi en pratique ?
    On se fait traumatisé mais ont apprend à vivre avec ? C’est pas le monde que je souhaite.

     » apprendre, à se former, à accumuler les compétences, devrait être l’objectif d’un ministre de l’écologie. »

    Notre division actuel du travail,
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Taylorisme ,
    est un phénomène très ancien – c’est le début de l’humanité lorsque les individus se regroupe et coopère – .

    Le problème, bien que l’organisation du travail soit loin d’être parfaite (et qu’elle fut/sera bouleversé par la robotisation et ou i.a …) c’est qu’elle marche bien.
    Elle marche même très bien, et vu qu’elle est motorisé par l’argent on peux même penser que si des systèmes plus efficaces existes, ceux qui en tire le plus partie aurait vite fait de vouloir le changer.

    Tu prend un village : l’un des villageois se spécialise pour créer des flèches, l’autre pour cultiver, l’autre pour faire des vêtements, l’autre pour …
    Et bien ça fonctionne mieux que, pour le même temps de travail, si chacun alterner.
    Il faut moins de temps pour effectuer les mêmes tâches,
    Tu produit plus, la qualité des tâches réalisés est supérieur jusqu’à atteindre une forme d’expertise rendant la tâche elle même impossible pour celui qui n’est pas un expert.
    Bref : ça fonctionne mieux que si tu prenais ces 3 mêmes personnes et qu’elles alternaient au fil de la journée.

    Le problème ce n’est pas tant l’organisation du travail, bien qu’elle soit loin d’être parfaite (choisir une voie non par compétence / volonté mais par obligation pour survivre, par exemple ) , que le partage de ce qui est réaliser.
    Et comme le partage, c’est surtout l’argent : tu comprend vite où je veux en venir.
    Ça met les villageois en concurrence, ça les individualise et leurs enlève toute notion de fraternité jusqu’à mettre en péril (écologiquement, économiquement, etc) le village lui même (et donc les autres habitants).
    Le problème, c’est pas tant qu’on partage les tâches … c’est qu’on partage très mal le reste.
    Le problème, c’est le pognon.

    Savoir un peu tout faire c’est pas un problème en soit à l’échelle d’un individu.
    Mais si tu pense à l’échelle d’un pays, ça veux aussi dire  » ne pas exceller dans un domaine particulier ». Et là ta un autre problème parce que les pays à coté n’ont pas cette spécificité et vont rapidement te ratiboiser.

    • Je suis d’accord avec la première partie de ton développement concernant la spécialisation individuelle dans le cadre villageois (où dans celui de la Cité par extension).

      Par contre, je m’inscris en faux dans ta conclusion.

      La spécialisation n’exclue pas la solidarité. Bien au contraire.

      Le forgeron qui fabrique les outils à besoin des agriculteurs pour se nourrir, des maçons et des charpentiers pour construire sa maison, etc…

      La spécialisation selon ses compétences entraine une dépendance profitable à tous.

      La monnaie n’est pas un problème en soi. Cela doit simplement rester un outil facilitateurs d’échanges de biens et de services.

      Le souci, c’est son accumulation par l’exploitation des autres, et surtout la spéculation sur la monnaie elle même.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

      • Oui , tout les individus sont connecté entre eux pour vivre et c’est une notion très importante à comprendre ! mais ce lien peux exister sans l’argent au sein d’un pays !

        Ça serait un modèle bien différent de celui qu’on connais..
        Accumulation, spéculation, inflation, dettes, sont des conséquences de l’argent.
        La mise en compétition, l’individualisme également : c’est vrai ont peux essayer d’être solidaire, mais le système de nos échanges ne l’est pas !

        Ont ne construit pas la maison d’un villageois par solidarité : c’est juste parce qu’il à de l’argent pour se la faire construire.
        On ne le nourris pas par solidarité : c’est juste parce qu’il à de l’argent pour se nourrir.

        Le système peux essayer de combler ça avec des HLM, les APL les resto du cœur et compagnie … ça ne le rend pas solidaire pour autant !
        Et il peux bien lâcher 500€ de RSA ou 860€ d’AAH, ça reste juste un moyen d’avoir la paix social …

        • Tu confonds individualisme et égoïsme. Remarques, c’est normal, tout est fait pour ancrer, entretenir, et diffuser cette confusion.

          Il en est de même avec l’anarchie et le chaos… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

          L’échange entraine l’interdépendance, et la monnaie n’est qu’un instrument facilitant les échanges.

          La solidarité avec les plus faibles, les vieux, les isolé(e)s, les malades, …, c’est un choix de société et de valeurs.

          Autrefois, la base, c’était de protéger la veuve et l’orphelin, et que le fort protège le faible.

          C’est un des facteurs qui a permis et favoriser l’extraordinaire réussite de l’homo-sapiens.

          Quant à trouver un meilleur système d’échanges que celui d’une monnaie, je suis curieux de voir ce que tu peux proposer.

          • C’est simple (oui !)
            Il serait judicieux de passer de la civilisation de l’échange, donc de l’argent, à la société du partage où l’argent n’a plus de raison d’être. Bien entendu cela élimine la thésaurisation, le capitalisme…..

        • Sombre ?
          je te propose d’echanger des heures de travail d’nformaticien et de dépannage de matos electronique, dont tu n’a pas besoiin, contre du pain et un toit que tu n’as pas.
          Comment fais tu le troc?

          • Dans une société différente, les citoyens pourrait prétendre avoir le droit de recevoir de l’aide (dans ton exemple, de l’aide informatique) ou du pain Gratuitement. Au titre d’être simplement Citoyens.
            Comme ils sont citoyens de  » la cité « , ils ont en contrepartie des obligations –

            Et comme la cité n’est pas régis par l’argent, ces obligations – qui sont une forme de participation au bien commun, ce qui peux prendre la forme du travail mais pas que – sont bien plus solidaire.

            Dans ton exemple : Si, dans cette cité / société , j’ai pour fonction d’assister les citoyens en ayant un travail d’informaticien et de dépanneur informatique, alors la personne qui en a besoin sera dépanné.
            La personne dans le besoin n’a besoin de me payer : la cité / société pourvoit déjà à mes besoins, ce qui inclus un toit et de la nourriture, produits par les devoir d’autres citoyens.

            Ces devoirs, pour répondre au besoin de la cité / société – donc de ses habitants – sont fixé à la fois par les citoyens eux même, sont pondérés par différents critères (ressources, impact écologique, cout, etc) afin d’avoir le meilleur compromis possible.

            Les biens & service produit sont en parti communs – mais l’argent existe pour commercer avec les pays étrangers – Comprendre : les citoyens n’en ont pas besoin, mais les étrangers peuvent acheter avec de l’argent [certains] biens et services. D’autres sont produit à destination de l’étranger, afin de pouvoir obtenir les matières premières nécessaire à la confections de nos biens. L’argent ainsi obtenu de l’étranger est un bien commun, transformé selon les désirs & besoins des citoyens, pour ce que la société ne possède ou ne peux produire elle même.
            L’usage de certains biens sont l’emprunt, comme on emprunte un livre à la bibliothèque, sans condition de temps (une maison, un vélo, etc)
            D’autres avec une conditions de temps.
            D’autres sont donné (bien périssable, comme la nourriture),
            D’autres sont temporaire (une paire de ski par exemple)
            D’autres ne sont accessible qu’aux sociétés – ces sociétés sont des propriétés de l’état – et le système politique, différent du notre, assure un contrôle de ces dernières pour répondre aux exigence de la cité.
            Etc … mais dans l’ensemble, à aucun moment tu n’a besoin d’utiliser de l’argent.

            C’est qu’un exemple, qui ressemble beaucoup à la société imaginée dans  » le civisme illustré  » (Philippe Landeux) sans que ça soit un vulgaire copié-collé, d’une société sans argent mais qui fonctionne et qui de part son système empêche les inégalités. C’est, de manière systémique, plus écologique (on peux savoir exactement combien produire de X marchandise), empêche toute forme d’accumation (en comparaison aux autres citoyens), ne condamne pas à une vie de précarité, ni à une vie d’excès … et invite les gens à travailler non plus pour leurs intérêts personnelle (ni nécessairement autant d’heure qu’actuellement) mais pour le bien communs, ce qui est, rien qu’en soit, une forme de collaboration bien plus éthique.

            • Tu nous rejoins dans l’utopie anarchiste.

              Mais pour l’instant, notre société est composé de Zélecteurs.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

              Nous avons encore un long travail d’information et d’éducation avant d’obtenir des Citoyens à même de s’auto-gérer ainsi que tu le développes.

              Sachant que tout est fait par nos Zélus pour les maintenir tels quels…

  4. On n’arrête pas le progrès, c’est lui qui nous arrêtera.

    Sauf si on le laisse aller son chemin, et qu’on en prend un autre, un qui sent la noisette, la mûre et le chèvrefeuille.

    Je pense que sombre tente seulement de brouiller les cartes.

    • Ben écoute si ta l’envie (et la possibilité) de t’exclure en partie de la société pour te faire des sandwichs noisettes- mûres & chèvrefeuille, fonce.
      C’est la solution de Sannat d’ailleurs, qui « t’invite » à l’autonomie – mais qui invite pas le système à pourvoir ses habitants d’une forme d’autonomie la plus basique- C’est  » ni bien ni mal  » lol.
      Bref, la solution de Sannat c’est  » abandonnez et excluez-vous ».

  5. De même, je m’inscris en faux sur l’introduction de l’article de Charlot.

    Je ne voudrais pas vivre ainsi qu’au début du XX ème siècle, comme ont vécu mes arrières grand-parents, voire même mes grands parents.

    J’ai suffisamment discuté avec ces derniers pour savoir la rudesse des conditions de vie de l’époque.

    Et je dis merci aux progrès dont nous bénéficions maintenant pour notre confort et notre santé.

    Le « C’était mieux avant ! » n’est qu’une vaste connerie.

    • On vivait mieux juste après « Avant » et désormais avant « Maintenant ». La fenêtre du bien-être aura été assez brève… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

    • J’ai connu l’immédiat après-guerre. C’était rude, mais on vivait d’une façon tellement plus pleine qu’aujourd’hui !

      Quant à ce que l’on veut nous imposer maintenant, sincèrement pas pour moi ! Quand je disais à Sombre que nous n’avions pas les mêmes façons de voir les choses, cela se confirme.

  6. C’est les Banques associées aux Politiques qui décident.
    Sans leur accord rien n’est possible.
    La recherche,l’armée,la police,la santé etc etc .
    Fuir n’importe ou est impossible car il y a toujours des factures à payer ou que l’on soit.
    Nous savons que la dette est une invention .
    Ce sont les propriétaires des Banques,de la Terre et pourquoi pas de l’Univers qui nous dirigent vers une diminution de l’Etre Humain pour satisfaire leur hégémonie,blablabla totale..

  7. Selon François Roddier, fin de la phase de crise en 2038. Or c’est durant sa phase de crise qu’une société s’effondre: https://www.francois-roddier.fr/?p=934

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