Il semble impossible de se débarrasser de cette sacrée dette qui nous étrangle. Explications de Liliane Held Khawam. Partagez ! Volti
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La dette française avait atteint le chiffre impressionnant de 1’000 milliards d’euros en 2003. Elle n’était, selon le graphique ci-dessous de l’INSEE que de 75 milliards (environ) en 1979.
Grâce à la crise des subprimes, de celle de l’euro et des banques européennes, ce chiffre a doublé au deuxième trimestre 2014 pour flirter avec les 2000 milliards.
La dette française avait atteint le chiffre impressionnant de 1’000 milliards d’euros en 2003. Elle n’était, selon le graphique ci-dessous de l’INSEE que de 75 milliards (environ) en 1979.
Grâce à la crise des subprimes, de celle de l’euro et des banques européennes, ce chiffre a doublé au deuxième trimestre 2014 pour flirter avec les 2000 milliards.
Source article: https://lilianeheldkhawam.com/2017/04/10/40-ans-de-croissance-de-la-dette-francaise-en-2-graphiques-liliane-held-khawam/
Et voilà qu’en septembre de cette année 2018, ladite dette publique atteignait les 2322,3 milliards d’euros.
Ici, nous ne parlons pas d’intérêts, mais d’un pur cumul de privilèges qui permet à la fois de créer de la monnaie sans aucun apport, tout en exigeant de la partie qui s’endette d’apporter des garanties et des gages.
Exceptionnel!
Il suffirait que les gens comprennent un minimum ce mécanisme pour que la révolte frappe illico les rues de la planète, car le phénomène n’est pas particulier à la France. Il est mondial.
Par pure volonté politique, certaines de ces banques primary dealers se retrouvent dotées de ce privilège dans l’ensemble des pays que nous avons pu contrôler… Un privilège régalien planétaire.
Liliane Held-Khawam
La dette publique française se rapproche encore un peu plus des 100% du PIB. AFP 21/12/2018 à 10h20
La dette publique de la France s’est rapprochée un peu plus du seuil symbolique des 100% du PIB au troisième trimestre, une mauvaise nouvelle pour le gouvernement au moment où il cherche à financer les mesures sociales annoncées par Emmanuel Macron.
La dette publique a atteint 2322,3 milliards d’euros au 30 septembre, soit 99,3% du Produit intérieur brut (PIB), en hausse de 22,5 milliards (+0,3 point) par rapport au trimestre précédent, a précisé vendredi l’Insee dans un communiqué.
Cette hausse se produit après l’intégration de la dette de la SNCF dès le deuxième trimestre par l’institut statistique. Au 31 mars, la dette française avait atteint 99,6%.
La France va lever 200 milliards d’euros en 2019
Selon l’Insee, la hausse au troisième trimestre est due à une hausse de 32,2 milliards de la contribution de l’Etat, en raison d’une augmentation de « la dette négociable à long terme (+36,3 milliards) et, dans une moindre mesure, des dépôts des correspondants au Trésor (+2,3 milliards) ».
En revanche, la dette négociable à court terme a légèrement diminué de 6,5 milliards. Cette hausse de la dette intervient à un moment où le gouvernement cherche à financer les mesures sociales annoncées le 10 décembre par le président de la République et dont le coût est estimé à 10 milliards d’euros.
Ces mesures devraient élever le déficit budgétaire français à 3,2% l’an prochain, au-delà du seuil des 3% des normes européennes.
L’Agence France Trésor a annoncé jeudi que la France allait lever 200 milliards d’euros d’obligations sur les marchés en 2019, contre 195 milliards d’euros annoncés en septembre, le besoin de financement de l’État pour l’an prochain ayant été révisé à la hausse.
Source Liliane Held Khawam
https://www.contrepoints.org/2012/03/28/74968-les-faillites-detats-une-constante-dans-lhistoire
Bonjour Volti,
pourquoi encore employer le mot « dette » là où il faudrait employer l’expression « création monétaire par des banques privées » ? (C’est d’ailleurs expliqué en fin d’article qu’il faudrait que les gens comprennent enfin que dette = création monétaire, alors pourquoi ne pas le dire dès le chapeau de l’article ?)
En continuant à employer le mot « dette », n’est-on pas complice de tous ces médias qui désinforment sur le sujet, ce qui est à l’opposé des objectifs premiers des ME ???
Dans la présentation des articles, on pourrait par exemple écrire :
« voici un article sur la
dettecréation monétaire ».Et au passage, le fait de créer de la monnaie n’est en soit, pas choquant… Les questions, c’est :
– qui est habilité à la créer ? (les banques privées ou un organisme contrôlé par le peuple, une nouvelle banque de France) ?
– comment distribue-t-on cette nouvelle monnaie pour l’injecter dans les circuits économiques ? (via les géants du bâtiment qui construisent nos infrastructures et qui se servent au passage ou directement aux citoyens via un revenu universel ?)
c’est le titre de Liliane pas le mien 🙂
Que l’Etat exprime son endettement en fonction du PIB est aussi absurde que si j’exprimais mon endettement personnel en fonction des revenus de ma commune.
La dette de l’Etat en fonction des recettes de l’Etat, ça serait plutôt dans les 350%…
Sinon, si on veut vraiment exprimer en fonction du PIB, alors il faut ajouter également toutes les dettes privées. Et là c’est encore pire.
C’est quoi les « recettes de l’Etat » ?
Une bouillabaisse ?
Akasha.
non Gros, ce n’est pas du tout absurde, car vu d’en bas (du peuple), dire que la France est endetté à hauteur de 5% plutôt que de dire qu’elle est endetté à hauteur 25%, cela change tout en terme de vigilance du peuple sur ces institutions!
a 5 % il pourrait dire « bah c’est rien, on peut encore emprunter à l’aise »
Donc, cette absurdité à sans doute été très utile pour créer plus de dette, et donc emprunter plus…..
Salut les sheep, petit rappel :
A-t-on payé 1.400 milliards d’intérêts sur la dette depuis 1979 ?
https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14063-a-t-on-paye-1-400-milliards-d-interets-sur-la-dette-depuis-1979
Amitiés,
f.
ce qu’il faut bien comprendre, sur les dettes publique, c’est que les banquiers, même avec des taux à 1% gagnent encore 100% de leur mise de départ en 10 ans!! en gros, pour la dette française, (2300 milliards) , nos banquiers prêteurs vont gagner 230 milliards en 10 ans
et à 2%, c’est déja 150% de la mise de départ !!!
Explication :
pour qu’un banquier vous prête 100000 euros, il doit détenir 10% de cette somme, soit 10000
si il a cette somme en banque et que vous lui demandez 100000 euros, son privilège de banquier va lui permettre de sortir de nulle part 90000 et de l’inscrire à son actif (puisque vous lui devez)
Ainsi, pour un investissement de seulement 10000 euros, le banquier va vous prendre des intérêt sur 10 ans , mais sur la totalité de la somme prêtée, soit les 100000
faites vous même le calcul, et voyez ce que gagne le banquier avec seulement une signature sur un bout de papier et une écriture comptable dans un ordinateur (en gros 3 heures maxi de travail, et quel que soit le montant prêté):
https://www.meilleurtaux.com/credit-immobilier/simulation-de-pret-immobilier/calcul-des-mensualites.html
Pour le fun, essayer avec 5% (taux encore très courant dans les années 90-2000)
On comprend mieux pourquoi peu de dettes publiques sont remboursées………..