Cuba, l’un des seuls endroits au monde où les abeilles sont en bonne santé…

Par obligation, puisque la Russie ne livrait plus de pesticides, les cubains ont sauvé leurs abeilles, un exemple à suivre…

Pixabay

A Cuba, où les pesticides ont disparu depuis le début des années 1990, les abeilles se portent bien. Le miel, de qualité biologique, est devenu le quatrième produit d’exportation après le poisson, le tabac et les boissons. Cette bonne santé des abeilles est liée à un milieu naturel préservé selon les apiculteurs. Comme sur l’île d’Ouessant, en Bretagne.

Cuba est surtout connu pour sa production de cigares. Mais avec une production de 7 200 tonnes de miel biologique en 2014, d’une valeur d’environ 23,3 millions de dollars, selon les statistiques gouvernementales citées par la FAO, le miel est devenu le quatrième produit d’exportation. Certains apiculteurs annoncent une production de 45 kg de miel par ruche. Un résultat que la France peut envier. Les rendements actuels dans l’Hexagone sont en moyenne moitié moins importants. Et le miel cubain est de qualité !

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Source BioAddict

Voir:

L’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire lance un site dédié aux abeilles

L’UNAF révèle l’alarmante utilisation des pesticides « tueurs d’abeilles »

Déclin des abeilles : une étude de l’INRA confirme la responsabilité des pesticides

Pesticides : les populations et les agriculteurs ne seront pas mieux protégés

21 Commentaires

  1. Non, les abeilles ne sont plus protégées sur l’ile d’Ouessant.
    L’éloignement de l’île les avait préservées depuis toujours du varroa, acarien destructeur, présent dans les cadres à l’intérieur des ruches.
    La réputation du miel d’Ouessant est parvenue aux spéculateurs, le parfumeur guerlain a voulu profiter du trésor, et était prêt à le payer cher.
    Un apiculteur n’a pas respecté le cahier des charges du conservatoire et a importé sur l’ile des cadres d’occasion, tous contaminés, produire plus pour gagner plus.
    Conclusion, l’abeille noire d’Ouessant est aujourd’hui en voie d’extinction.
    Tout ça pour le désir d’éternité de vieilles peaux et l’avidité conjuguée d’un parfumeur et d’un apiculteur.
    Devant l’écroulement des populations autochtones d’abeilles et la baisse de production, guerlain est parti. Reste le désastre.
    Je tiens ces infos en ligne directe par tel au conservatoire il y a 2/3 ans.

  2. Perso je viens d’installer 2 jeunes essaims d’abeilles noires endémiques (Apis mellifera mellifera), élevés localement par un apiculteur héraultais, une souche rustique et parfaitement adaptée au biotope méditerranéen. En ruches Warré, totalement autonomes, les abeilles fabriquent leurs propres rayons de cire (sans cadres) et gèrent intégralement leur vie et leur stock de miel, je ne collecte que le surplus éventuel de miel emmagasiné dans une hausse supplémentaire disposée à cet effet.

    Au delà du choix d’une souche d’abeille rustique et localisée et au-delà de la suppression indispensable des pesticides qui restent les premiers exterminateurs de colonies, il serait temps également d’arrêter de penser l’apiculture en terme de rendement et de productivité si l’on veut espérer enrayer le déclin des abeilles. A force de considérer les abeilles comme des vaches à lait en contrariant sans cesse leur cycle naturel par de multiples manipulations sensées accroître les rendements pour venir gonfler le tiroir-caisse, sans parler du nourrissage hivernal exclusivement au sucre (une aberration) après avoir subtilisé toutes leurs réserves de miel, l’apiculteur affaiblie inexorablement ses colonies, ne faisant qu’accélérer la disparition des abeilles. Seule une apiculture responsable, réfléchie, naturelle et bien évidement sans pesticides permettrait certainement d’inverser le cycle infernal des mortalités.

    On dit parfois que pour faire un geste écologique chacun devrait planter un arbre. Et pourquoi pas « planter » une ruche dans votre jardin, si vous en possédez un, comme c’était la tradition autrefois ? …

    M.G.

    • Mille fois oui, M.G.
      Avant l’irruption de guerlain sur l’île, la production de miel était disons anecdotique, le conservatoire ne visait que la conservation de l’espèce et son biotope. Il n’avait jamais été question de production en quantités industrielles, encore moins de rentabilité. C’était une affaire de passionnés, désintéressés.
      Mais même sur Ouessant les sirènes et les mensonges du profit ont trouvé des oreilles et des cerveaux où prospérer.
      Ce sont toujours et partout les mêmes causes qui font les mêmes effets. Ce n’est jamais la « faute-à-pas-de-chance ».

    • Autrefois, les gens du pays avaient en effet leur ruche, parce que c’était leur production de « sucre »…
      Maintenant, un paquet de sucre ne vaut plus rien, résultat, les gens ont abandonné les ruches… au profit d’un produit industriel…
      Double peine : plus d’abeilles, et sucre de m… 🙂

    • Bonjour MG,
      Pour mettre intéressé au sujet https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
      …mais je ne suis pas passé à l’acte.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif
      Oui, les apiculteurs professionnels sont aussi responsables de ce génocide « abeillistique »… et pas uniquement ces saloperies d’insecticides.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      • Engel, je ne sais pas pourquoi tu n’es pas passé à l’acte, mais si c’est uniquement une question d’appréhension je veux bien te rassurer, car je sais qu’avant de mettre en place sa première ruche on a tendance à se faire des films : (on m’a dit que certaines abeilles étaient agressives, vont-elles me sauter dessus pour me piquer, vais-je réussir à manipuler les éléments sans paniquer entouré de milliers d’abeilles, etc …)

        Et puis le moment venu on s’aperçoit qu’en ayant choisi une journée idéale (chaude, non orageuse et sans vent), qu’en opérant avec des gestes doux et précis (il faut « répéter » un peu avant), les abeilles vont vaquer à leurs occupations sans quasiment prêter attention à toi, hormis une ou deux curieuses (gardiennes) qui s’approchent puis repartent aussitôt qu’elle auront conclu qu’il n’y a aucun danger pour la colonie. Bien entendu quelques précautions de bon sens s’imposent, comme par exemple ne pas porter de parfum et ne pas se positionner devant la porte de la ruche.

        Bref, le maître-mot pour qu’un « climat de confiance » s’installe c’est sérénité. Les abeilles étant des animaux sensibles aux phéromones, un état de stress ou une transpiration excessive pourrait être ressenti comme une agression (dans ce cas on s’éloigne un peu pour se détendre) https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif Pour que tout se passe bien il suffit simplement de rester calme et détendu.

        Derniers conseils pour vivre une bonne relation avec ses abeilles : leur offrir un habitat qui se rapproche de l’habitat naturel (ruche Warré sans cadres), les déranger le moins possible (3 ou 4 visites annuelles suffisent), leur laisser au minimum une hausse de miel pleine pour passer l’hiver.

        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif M.G.

      • MG,
        Pas passé à l’acte par manque de temps.
        Et oui, j’envisageai une ruche non conventionnellement.

      • MG,
        De tes deux livres, lequel me conseillerais-tu en priorité pour passer techniquement à l’acte.
        Merci.

        • Difficile de répondre tellement ces deux livres sont complémentaires !

          Celui de Gilles Denis, 45 pages, est concentré sur une technique d’élevage, celle de l’auteur, apiculteur pro en Warré. Il est divisé en deux parties. D’une part le mode d’emploi de la ruche avec des plans de fabrication + un descriptif pas à pas pour une exploitation simplifié de la ruche ; d’autre-part un ensemble de 14 fiches techniques détaillant précisément chacune des opérations effectuées au rucher (peuplement, division, élevage, essaimage, récolte du miel …)

          Celui de Marc Gatineau, 200 pages, est beaucoup plus complet et va bien plus en profondeur pour notre compréhension de la vie d’un colonie et de son fonctionnement au fil des saisons ; il détaille précisément le matériel nécessaire à la conduite d’une colonie ; un chapitre est dédié à la fabrication de ruches, avec plans côtés. Ce livre propose également 3 méthodes très détaillées pour conduire son rucher, plus une méthode dite « familiale », simple et économique. Une bonne partie de l’ouvrage est consacré à l’élevage, notamment des reines, mais également aux maladies.

          Perso, la méthode simplifiée et les techniques détaillées de gilles Denis me conviennent parfaitement. Je complète mon information avec différents forums et sites sur la ruche Warré.

          Forum ruchewarre.net
          Site laruchewarre.fr – conseils mois par mois

          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif M.G.

  3. Ne vous inquiétez pas, quand il n’y aura plus d’abeilles, Monsanto vous proposera des abeilles OGM…brevetés !
    http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/11345/monsanto-veut-modifier-genetiquement-abeilles-quelles-resistent-ses-pesticides

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  4. https://www.youtube.com/watch?v=Rhkk29E0q7I

    Monsanto lobbyst refuse de boire un verre de glyphosate qu’il déclarais sans danger ….puis prend la fuite.

    • Il y a une volonté d exterminer les abeilles, bourdons et papillons (les pauvres, on ne parle jamais d eux bien qu ils soient autant en danger), la raison en est hélas très simple. Si la pollinisation ne ce fait plus suffisamment, il va falloir beaucoup plus utiliser les graines industrielles, et qui possède les brevets des semences…?

  5. si vous voulez sauvez les abeilles, faites de votre jardin un parc de biodiversité végétale, il abritera ainsi une multitude d’insectes butineurs (l’abeille domestique n’en étant qu’un parmi des centaines)! Et au lieu de manger du miel, manger des fleurs comestibles, il y en a plusieurs dizaine, toutes plus délicieuses les unes que les autres!
    Le miel est un marché parmi tant d’autre dans Babylone, avec le marché, on créer surtout des maladies dû aux élevages intensifs (on ne compte plus les maladies liés aux élevages en tous genre, la liste serait trop longue)! par définition, l’élevage est une concentration animale à un endroit, sauf qu’il y a une règle de vie fondamentale, la concentration est avant tout un poison!!
    Un jour, j’ai voulu élever des escargots, et quand je me suis renseigné, je me suis aperçu qu’il y avait de fréquentes maladies, du coup, au lieu de les élever, je les cueille le matin à l’heure de la rosée et je les fais jeûner ensuite dans une cage, en une semaine, j’en ramasse environ 350, et cela me prend environ 10mn tous les matins (le temps de la balade au jardin), bref si l’on cherche, il y a toujours des alternatives !!

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