Combien nous coûtent nos ex-responsables…

Quand on arrive à l’âge de la retraite, il faut justifier d’un temps établi, remplir plein de papiers etc… Le minimum vieillesse étant de 800€. Pour nos anciens premiers ministres, c’est différent, quel que soit le temps passé, ils continuent en plus de leur retraite, à être bichonnés et ce, pendant des années où ils n’ont plus de « responsabilités », juste au nom de « la reconnaissance de la Nation, pour services rendus et dévouement ». On évitera « pudiquement » les « affaires » qui ont jalonnés le parcours de ces messieurs.

Ces privilèges sont pour le moins contestables, quand on connaît la situation d’endettement de la France et les sacrifices qui sont demandés aux français, sous forme d’impôts et taxes qui s’allongent à l’infini, les diminutions sur les aides au logement, ou les galères subies pas les sans emplois, qui sont suspendus ou radiés à la moindre absence. L’état manque de moyens nous dit-on, il semble qu’il y ait des économies à faire, mais pas sur le dos du peuple. Les grands hommes travaillent POUR la nation, les parasites VIVENT aux dépends de la Nation. Quant aux ex-président… Selon un rapport rédigé par le premier président de la Cour des comptes et le vice-président du Conseil d’Etat, les anciens chefs de l’État coûtent 10,3 millions d’euros aux finances publiques. C’est Hollande qui a commandé le rapport, il ne fait pas encore parti des « zeureux zélus », mais il encaisse quand même, étant lui même un « ex ».

L’Etat a dépensé 104 000 euros pour le personnel et les déplacements d’Edouard Balladur, près de 20 ans après son départ de Matignon …/… Une voiture, un chauffeur et une assistante pour Edouard Balladur. Premier ministre (1993-1995) Après la victoire de la droite, autour de la coalition de l’Union pour la France (UPF), aux élections législatives de 1993 (485 élus sur 577, soit 84 % des sièges), François Mitterrand le nomme Premier ministre le 29 mars, le chef de la nouvelle majorité, Jacques Chirac, préférant se consacrer à la préparation de l’élection présidentielle de 1995. C’est le début de la deuxième cohabitation. Édouard Balladur renonce aussitôt à sa pension de conseiller d’État, reversée à une association caritative, et vend les actions qu’il détient

L’Etat dépense 108 000 euros par an pour le personnel et les déplacements d’Alain Juppé. Il est nommé Premier ministre au début du septennat de Jacques Chirac, en 1995. Son passage à Matignon est marqué par des grèves d’ampleur contre son plan sur les retraites et la Sécurité sociale, auquel il doit en partie renoncer. Devenu très impopulaire, il quitte la tête du gouvernement après la défaite de la droite aux élections législatives de 1997.

L’Etat dépense 86 000 euros par an pour le personnel et les déplacements de François Fillon Le , à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, il est nommé Premier ministre. Unique chef de gouvernement du quinquennat, il conduit trois gouvernements et quitte ses fonctions le , après la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Il est le deuxième Premier ministre, après Georges Pompidou, dans l’ordre de durée de présence en continu à Matignon sous la Cinquième République.

L’Etat dépense encore 106 000 euros pour le personnel et les déplacements… de Dominique de Villepin, 10 ans après son départ de Matignon Nommé Premier ministre par le président le . Durant son mandat en tant que Premier ministre, la croissance de la France est en hausse, le chômage connaît une baisse continue, l’endettement public est contenu, la charge de la dette publique est réduite. Il quitte la tête du gouvernement le lors du début de la présidence de Nicolas Sarkozy.

L’Etat dépense encore 43 000 euros par an pour le personnel et les déplacements… d’Edith Cresson, 25 ans après son départ de Matignon Premier ministre de François Mitterrand du 15 mai 1991 au 2 avril 1992, elle est la première et à ce jour seule femme à avoir accédé à la fonction de chef de gouvernement en France.

Source Politique.net

Enrichi avec images et textes Wikipédia

3 Commentaires

  1. Oui j’ai vu ça en regardant si c’était bien publié; j’ai rectifié bien sûr 😉 Merci 🙂

  2. Salut à tous

    et merci Volti pour cet article.

    J’aurais aimé que cet article soit un peu plus complet, à savoir qu’il traite de ce que coûte annuellement l’ensemble des indemnités que je qualifierai de « post-mandat » de l’ensemble des élus encore vivants: à commencer par les maires et conseillers municipaux, conseillers généraux, régionaux, députés nationaux et européens, sénateurs, secrétaires d’état, ministres , premiers ministres, et bien-sur présidents…
    J’imagine que le montant total doit être vertigineux voire indécent, sans compter les placards dorés du genre conseil économique et familial et autres que je dois oublier.

    Si je trouve cela autant injuste, c’est que lorsque l’on parle de mandat électif, il n’y a aucun caractère « obligatoire » à s’y présenter, et encore moins de légitimité à accorder une indemnité post-mandat, compte tenu que 1° une indemnité compensatrice est déjà versée pendant le mandat, et 2° si il n’y a pas ré-élection, c’est parce que les votants ont estimé que le boulot n’a pas été fait correctement.

    Bien entendu comme ce sont « eux » qui décident des lois, ils n’ont aucun scrupule à s’accorder des privilèges financiers proprement scandaleux au regard des sacrifices qu’ils nous imposent à nous le peuple…
    J’en veux pour preuve le régime de retraite des députés: dans le même temps où ils ont voté la réforme de nos retraites, eux se sont doublé les leurs… à l’unanimité des votants….

    A l a guillotine !!!

    Réveillez-vous, bordel de merde!!!

  3. Re….

    J’ajoute celle-là aujourd’hui, tiens…

    Hausse de 40 % des indemnités des grands élus

    http://www.lagazettedescommunes.com/548133/hausse-de-40-des-indemnites-des-grands-elus-le-coup-de-gueule-dun-petit-maire/

    Ah, ils n’oublient pas de se servir au passage ces enfoirés pendant que nous ramons…

    Guillotine !!!

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