Proposé par Françoise G. Pensez vous qu’avoir une mine « sous nos fenêtres », pourrait nous motiver à changer radicalement notre comportement ? C’est ce que pense l’auteur de cet ouvrage. Ce qui est loin ne se voit pas ou on préfère l’ignorer.. Partagez..
Dans son dernier ouvrage, «La Guerre des métaux rares», Guillaume Pitron dénonce «la face cachée de la transition énergétique et numérique». Pour le journaliste, éoliennes, panneaux solaires et voitures électriques se contentent de déplacer la pollution à l’autre bout du monde.
Iridium, indium, platine, terres rares : ces métaux aux noms parfois méconnus sont essentiels pour les industries de pointe. Sans eux, pas de batteries électriques, d’éoliennes, de téléphones portables ou de fibre optique. Le journaliste Guillaume Pitron s’est intéressé aux conséquences environnementales et géopolitiques de l’extraction de ces métaux rares. A l’occasion de la sortie de son livre la Guerre des métaux rares, il revient sur six ans d’enquête à travers une douzaine de pays.
Les métaux rares, qu’est-ce que c’est ?
L’Union européenne fournit une liste de 27 matières premières rares (phosphore, cobalt, hélium, etc.), dont de nombreux métaux. Ce sont des minerais présents en quantité infime dans la croûte terrestre. Ils sont naturellement mélangés à d’autres métaux plus abondants (fer, aluminium, etc.).
Pour en obtenir quelques kilos, il faut extraire des tonnes de terre. Les scientifiques parlent de rareté géologique mais aussi industrielle. Certains métaux abondants peuvent devenir rares si la demande explose.
A quoi servent-ils ?
Grâce à leurs propriétés chimiques uniques, ce sont les vitamines de la transition énergétique et numérique, le pétrole du XXIe siècle. Sans métaux rares, nos téléphones portables feraient la taille d’une brique, n’auraient ni écran tactile ni vibreur. Sans eux, impossible de propulser un TGV à 500 km/h. C’est hallucinant, ils nous ont envahis. Notre futur high-tech sera toujours plus tributaire de ces minerais dont la production ne cesse de croître.
Quel est le principal pays producteur de métaux rares ?
La Chine a le leadership sur la production d’une ribambelle d’entre eux. Elle contrôle notamment 95% de la production mondiale de terres rares.…/…
Auteur Marine Ernoult pour Libération
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Des terres de moins en moins rares
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme!
Minato = moteur à énergie libre (Japon)
La transition énergétique c’est de la fumisterie et du busines comme tout ce qui sort de la gueule des grands médias!
Minato=Fake?
Annoncé à la commercialisation par son propriétaire pour 2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017.
Pour remédier aux problèmes de la pollution et des catastrophes écologiques, il n’y a que deux solutions qui sont indissociables l’une de l’autre :
– un retour à une certaine rusticité volontaire en consommant moins afin d’équilibrer les besoins humains en fonction des ressources nécessaires à leur satisfaction
– une régulation des naissances, y compris dans les pays dits « riches », afin de mettre un frein au lapinisme suicidaire ambiant
La première solution hérissera le poil des libéraux pour qui la course aux profits ne saurait être remise en question et qui ont trouvé dans le concept de « transition énergétique un nouveau filon.
La seconde sera vouée aux gémonies par les bisounours qui refusent des évidences simples pourtant accessibles à n’importe quel élève de CE1 d’il y a cinquante ans.
Il faudrait aussi renoncer à la mondialisation, rétablir la souveraineté des états et localiser au niveau le plus bas possible les productions, les transactions et tous les besoins de la vie quotidienne.
Je suis complètement pessimiste.
@Rossel
Pas la peine de réguler les naissances, elle se fait toute seule…..
« …. En France, le nombre moyen d’enfants par femme est depuis dix ans sous le seuil de renouvellement des générations, soit 2,05 enfants par femme…. ». La population française devrait « normalement » baisser depuis des années, mais ce n’est pas le cas !
« 760 000. C’est le nombre d’enfants nés en France en 2017, soit 17 000 de moins qu’en 2016. Ce recul de -2,1 %, dévoilé dans le dernier bilan démographique de l’Insee, participe à un taux de croissance naturelle « historiquement bas » de la population. Le verdict de l’Insee est sans appel : on fait donc moins de bébés en France depuis trois années consécutives. »
http://www.journaldesfemmes.com/maman/bebe/1977778-france-baisse-fecondite-bilan-insee-2017/
Ces chiffres concernant la France sont bien récents pour me paraitre significatifs. Quant à certaines régions du monde, à l’Afrique en particulier que je connais bien, sa situation est catastrophique et il y est facile de comparer l’appauvrissement de ses populations à mesure de leur croissance démographique entrainant une érosion des sols cultivables.
Erosion provoquée par la déforestation et les brulis pratiqués pour nourrir une population à la croissance devenue exponentielle.