Cet article a été publié le 9 Juillet 2017, donc deux mois après l’élection de Macron, que beaucoup ont comparé à un coup d’état . Cet article n’a rien de prophétique, il est simplement analytique et d’une cruelle réalité. On pourrait même ajouter, « ce n’est pas fini ! » Ce que l’actualité confirme malheureusement…
Foutage de gueule macronien : les impôts augmenteront en 2018
Tant pis pour les Français… Qui aiment avaler des couleuvres ! OD
« CSG, impôts locaux, taxe carbone vont bondir, tandis que les baisses prévues par le candidat Macron sont repoussées. Revue de détail.
Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Les Français vont encore en faire les frais l’an prochain.
Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a annoncé le report de quasiment toutes les baisses d’impôts annoncées par le candidat Macron. Il ne reste plus que la hausse de 1,7 point de la CSG compensée en partie par la suppression des 3,15 points de cotisations chômage et maladie payées par les salariés. Ces deux mesures interviendront, elles, dès le 1er janvier. En cause : le dérapage des déficits publics révélé par la Cour des comptes.
La suppression complète de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages est repoussée à 2022, la réforme de l’ISF qui devait sortir de l’assiette imposable tous les actifs non immobiliers, l’instauration de la flat tax de 30 % (prélèvements sociaux inclus) sur les revenus du capital n’interviendront qu’en 2019. Tout comme la transformation du CICE en baisse des charges. Un report assorti d’aucune certitude que, cette fois, ces mesures ne seront pas l’an prochain encore repoussées. Le retour du déficit public sous la barre des 3 % du PIB est d’autant moins acquis que se profilent de nouvelles charges du fait de la hausse des taux d’intérêt (augmentation de la charge de la dette) et que ces réformes devaient contribuer à redonner du dynamisme à la croissance, redonner de l’attractivité à notre pays.
Exit les mesures sur le capital qui devaient inciter les expatriés à rentrer
Exit en 2018 la baisse des charges et la baisse de l’impôt sur les sociétés qui devaient relancer l’investissement aujourd’hui en berne. Exit toutes les mesures sur le capital qui devaient inciter les expatriés à rentrer, à investir sur leur épargne sur des placements qui financent l’économie. Pire : en 2016, ces revenus seront encore plus taxés qu’aujourd’hui du fait de la hausse de la CSG. Exit la relance du pouvoir d’achat au travers de la disparition progressive de la taxe d’habitation. Au total, les ménages paieront en 2018 plus de CSG sur les revenus salariaux, leurs pensions et sur les revenus de leur épargne, plus d’impôts locaux, plus de taxe carbone.Édouard Philippe a, en effet, annoncé l’accélération de la montée en puissance de cet impôt qui frappe la consommation de carburants. Il avait été prévu que cette « contribution climat », qui a représenté pour chaque Français en moyenne un coût supplémentaire de 86 euros en 2016, atteigne 200 euros bien avant 2020. S’y ajoute la hausse du prix du paquet de cigarettes, qui devrait passer en moyenne progressivement de 7 à 10 euros.
Autre contre-message : la baisse des dépenses publiques se transforme en une stabilisation, ce qui, certes, exige des économies compte tenu de l’inflation et de l’évolution naturelle des dépenses, mais on est loin d’un programme drastique de retour à l’équilibre par la maîtrise des dépenses.
Dans un pays où le ras-le-bol fiscal est fort, les Français accepteront-ils d’attendre un an de plus ? Emmanuel Macron en fait le pari ».
Publié par Témoignage-Fiscal
Le déficit est phénoménal.
La dette est abyssale.
Macron, dont les ambitions ne sont pas françaises mais européennes (*), tient plus que tout à respecter ses engagements de limitations de déficits faits à l’Europe, afin d’asseoir sa crédibilité auprès des autres membres de l’UE.
Dans ces conditions, vous attendiez-vous vraiment à des baisses d’impôts ? Faut vraiment être niais pour le croire.
(*) Ce qui ne veut pas dire que Macron travaille pour le peuple, qu’il soit français ou européen. Macron ne travaille que pour lui, pour nourrir son narcissisme pathologique. Le peuple, il n’en a rien à carrer, comme il l’a déjà montré à de nombreuses reprises.
Ahhhhh la dette la dette LA DETTE ! Dette illégale, argent créé à partir de rien et remboursé par nos heures de travail… Vous reprendrez bien un petit peu d’enfumage?
Imagine comment serait ton quotidien si tu produisais vraiment par ton travail tout ce que tu consommes. Imagine le bien. Si si…
Par ailleurs, le système monétaire est certes très imparfait, mais c’est celui en vigueur. Donc que tu le veuilles ou non, il faut faire avec.
tu as raison franchusyl
on pourrait parfaitement vivre sans des milliards de dette, et meme que cela a dejà existé,
comme c’est bizarre !
ah ben si, y a pas si longtemps dans les années 60 70, elle etait à combien la dette?
qui a fait s’enrichir des financiers, sur le dos de qui?
façon les moutons y aime ça, je serais président ou député, je mettrai la dette encore plus haute,
les bons moutons de base comme gros, y sont toujours dac avec tout, je pourrais meme doubler les impots , qu’il serait encore content le bon mouton
ben oui faut faire avec !!!!!!!!!
tu dis jamais rien et tu payes encore et encore et soit content
LOL
Avec la franc-maçonnerie c’est démons menteurs et puis démons tueurs!
Ma pension va nettement baisser en janvier (réforme de la CSG oblige) ce qui fait que mon impôt 2018 (payable en 2019) devrait baisser aussi. Donc, Macron tient bien ses promesses : je vais effectivement payer moins d’impôts.
Et j’ai bon espoir d’en payer bientôt plus du tout lorsque ma pension sera réduite à peau de chagrin.
Tu sais tant qu’il restera une plume sur le pigeon il n’est sûr de rien !
Parmi les 150 cadres du ministère de l’Economie et des Finances qui gagnent plus que le chef de l’Etat, le trésorier-payeur général d’Ile-de-France, directeur régional des finances publiques, a gagné 255 579 euros nets, soit 21 298 euros nets mensuels en 2015. Au total, pas moins 104 administrateurs généraux sont mentionnés dans le document, ce qui fait des finances publiques l’un des secteurs de la haute administration d’Etat les plus lucratifs.