Quand la liberté s’éteint en silence…

Proposé par Aphadolie.com, un article de Médiapart enrichi de liens, qui met le doigt sur la « fumeuse » loi anti-terroriste votée par les parlementaires et, qui sonne le glas de nos libertés à tous, sans que ça n’émeuve le mouton aveugle et sourd, « qui n’a rien à se reprocher ».

Quand la liberté s’éteint en silence

L’Assemblée nationale a adopté, mardi 3 octobre 2017, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. En faisant entrer dans le droit commun l’état d’urgence, une majorité de députés, socialistes compris, a ainsi choisi de sortir la France de l’État de droit.

Assemblée nationale – mardi 3 octobre 2017

Un État de droit est celui dont le droit protège n’importe lequel de ses résidents de l’arbitraire de l’État. C’est un État mis à l’abri de l’absolutisme administratif ou policier. C’est un État où l’État est subordonné à des règles de droit qui lui sont supérieures et qui s’imposent à son action. C’est un État dont les citoyens sont en sûreté parce qu’ils sont assurés de ne pas être livrés aux abus de pouvoir étatiques. C’est en somme un État où l’État ne fait pas la loi.

À cette aune, la France, depuis ce 3 octobre 2017, n’est plus un État de droit. Avec l’entrée dans le droit commun des principales dispositions dérogatoires aux droits fondamentaux et aux libertés essentielles qui caractérisaient l’état d’urgence, l’exception y est devenue la règle. Désormais, l’État, autrement dit ses préfets, son administration, sa police, pourra n’importe quand, n’importe où et contre n’importe qui, en prétextant du terrorisme, mettre en cause :

  • Notre liberté de circulation.
  • Notre liberté de culte.
  • Notre droit à l’inviolabilité du domicile.
  • Notre droit à l’égalité devant la loi.

…Et le faire sans avoir à s’en justifier ou à en répondre devant un juge indépendant, dont la décision pourrait l’entraver ou le sanctionner.

Avec ce vote écrasant, à l’Assemblée nationale, d’une majorité de la peur (415 voix contre 127), il y a désormais une loi des suspects en France. Sur de simples soupçons policiers qui, dans un véritable État de droit, seraient totalement insuffisants pour qu’ils se le permettent, l’administration étatique et son bras armé policier pourront dorénavant s’en prendre à un individu, l’immobiliser, l’entraver, le cibler, l’isoler, le mettre à part et à l’écart, bref le persécuter. Seuls juges du prétexte, le terrorisme, ils pourront, demain, après-demain, en étendre la notion, sans entraves aucune, au gré des émotions populaires et des idéologies dominantes.

La loi votée autorise en effet l’État, son administration, sa police, en dehors de tout contrôle judiciaire, à obliger un individu à « résider dans un périmètre déterminé », c’est-à-dire à ne plus pouvoir en bouger, à le frapper d’une « interdiction de paraître » dans un lieu précis, à soumettre son intimité domestique et familiale à des « visites domiciliaires », soit des perquisitions permettant des saisies, à étendre contrôles d’identité, fouilles de bagages et de véhicules à de vastes « périmètres de protection », à fermer un lieu de culte au seul motif des « idées et théories » qui y seraient diffusées, etc. Et ce n’est là qu’un résumé succinct d’une loi, la douzième loi sécuritaire en quinze ans, qui pousse jusqu’à son terme la corruption du droit par la police et de la preuve par le soupçon.

Aussi inconscients qu’égoïstes, aveugles aux autres et ignorants du passé, les apprentis sorciers qui ont ouvert cette boîte de Pandore liberticide se rassurent en se disant non concernés. Après tout, ne s’agit-il pas de combattre le terrorisme, ses crimes et ses réseaux ? C’est l’argument de l’urgence qui, prise pour l’essentiel, en vient toujours à perdre de vue l’urgence de l’essentiel – autrement dit des principes. C’est surtout l’argument aussi éculé que lâche de la fin qui justifie les moyens, au nom duquel, sous toute latitude, tout régime et toute époque, les libertés ont toujours été passées par pertes et profits.

« Je considère que je n’ai pas à avoir peur des moyens de lutte contre le terrorisme parce que je ne me sens pas terroriste. », a tôt déclaré le porte-parole du gouvernement, l’ex-socialiste Christophe Castaner, dont l’ancien parti (à cinq prudentes abstentions près) a soutenu sans réserve cette perdition qu’il avait lui-même initiée sous la présidence de François Hollande. Phrase terrible, qui résume ce sacrifice de l’idéal démocratique sur l’autel du terrorisme. Phrase aveugle, de gouvernants prêts à piétiner les libertés des autres pour tenter de justifier leur pouvoir.

« Nous cajolons la bête immonde. », avertissait l’avocat François Sureau, défenseur intransigeant des libertés fondamentales, dans un entretien récent à Mediapart. Sous l’état d’urgence prolongé mis en place par le gouvernement de Manuel Valls depuis la fin 2015, rappelait-il, « il y a eu 6 000 perquisitions administratives pour 41 mises en examen. Et sur les 41 mises en examen, 20 sont des mises en examen pour apologie du terrorisme, c’est-à-dire des crimes d’ordres intellectuels. Au cours de ces 6 000 perquisitions, vous avez parfois bousillé la vie des gens, vous êtes intervenu dans leurs libertés individuelles de manière brutale pour un résultat extrême faible ».

Et qui ne se souvient de l’utilisation de l’état d’urgence en 2015 et 2016 contre la société tout entière, d’abord les activistes écologiques lors de la COP21, puis les manifestants contre la loi El Khomri ? Qui oserait garantir que, sous ce pouvoir ou, après lui, sous un autre, ajoutant à l’obsession sécuritaire des obsessions idéologiques, autoritaires, identitaires, xénophobes, discriminatoires, etc., ce ne seront pas les militants de toutes les causes minoritaires, dissidentes et nouvelles, celles où s’inventent et se revendiquent des droits nouveaux, qui seront les victimes indistinctes de cet état d’urgence devenu permanent ? Qui pourrait jurer que, demain, ce ne seront pas eux les nouveaux « ennemis de la nation », terroristes en puissance ou terroristes en théorie, selon l’infernale logique des forces conservatrices et rétrogrades, décidées à faire la guerre à la société, à sa richesse et à sa diversité, à son autonomie et à ses luttes ?

Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles

Nous connaissons évidemment la réponse, tant les gouvernants et les élus qui, aujourd’hui, sacrifient nos libertés ne sont que de passage. Irresponsables, ils sacrifient la longue durée d’une démocratie vivante, par conséquent exigeante avec elle-même, au court terme de leur survie. « Si ce projet de loi est adopté et que l’extrême droite arrive un jour au pouvoir, la France sera dans une situation extrêmement difficile en matière de libertés. Un tel pouvoir n’aurait absolument rien à ajouter à ce texte. », Christine Lazerges.

L’Histoire nous l’a appris, et notamment celle des circonstances – la guerre d’Algérie, guerre coloniale et guerre civile – où est né, en 1955, cet état d’urgence aujourd’hui définitivement légalisé et banalisé : l’introduction de dispositions liberticides est une gangrène qui finit par contaminer tout le corps légal, institutions, administrations, gouvernements. Nous venons de le vivre, en à peine deux ans : tout comme hier l’état d’urgence de 1955 avait débouché sur les pouvoirs spéciaux de 1956, où se déshonora une République tortionnaire, aujourd’hui l’état d’urgence prolongé de 2015 accouche sous nos yeux sidérés d’une remise en cause sans précédent de l’État de droit.

Dans son plaidoyer Contre l’état d’urgence (Dalloz, 2016), le juriste Paul Cassia rappelait cette mise en garde lucide d’un membre du Conseil d’État, Roger Errera : « Dès qu’une atteinte aux libertés apparaît, elle fait tache d’huile, elle est progressivement appliquée au-delà des limites fixées au début, quelles que soient les promesses, les barrières et les hésitations, et à d’autres que ceux qui étaient initialement visés. Il arrive même qu’elle s’institutionnalise et que, fruit de l’urgence, elle devienne permanente. ».

C’était en 1975, il y a plus de quarante ans, et nous y sommes, hélas !

Qui plus est avec un État qui ne peut même plus compter sur la génération de ces hauts fonctionnaires à principes qui, ayant souvenir de Vichy ou de l’Algérie, savaient que la banalisation de l’état d’urgence était la brèche par laquelle le totalitarisme ou, du moins, ses pratiques niant les droits humains avaient fait leur chemin, sous couvert d’une administration ou d’un régime républicains. Dans son entretien à Mediapart, François Sureau soulignait ce terrible renoncement qui, depuis trois décennies, a progressivement gagné presque tout le spectre politique : « Les grandes voix du passé portaient un projet collectif de liberté, et pas seulement un projet individuel. »

Car comment ne pas interroger le silence pesant, abyssal, qui accompagne ce saut dans l’inconnu ? « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » : attribué à l’écrivain suisse Max Frisch, ce constat n’a jamais été aussi pertinent. L’ensemble des défenseurs des droits humains, rassemblés dans ses locaux par la CNCDH, tout comme les experts qui en ont officiellement la charge aux Nations unies, se sont solennellement dressés contre cette dérive. Ces experts des droits de l’homme mandatés par l’ONU n’y ont pas été de main morte, estimant que « plusieurs dispositions du projet de loi menacent l’exercice des droits à la liberté et à la sécurité personnelle, le droit d’accès à la justice, et les libertés de circulation, d’assemblée pacifique et d’association, ainsi que d’expression, de religion ou de conviction. »

En vain, rien n’y a fait. Pas un écho, pas un regret, pas une nuance, pas une réserve, pas un recul. Pis, à l’Assemblée nationale, la majorité dévotement dévouée au président qui l’a fait élire s’est empressée de durcir les dispositions les plus controversées que le Sénat, dans sa vieille sagesse, avait tenté d’amoindrir. Cette prétendue société civile qui, surgie de nulle part, prétendait renouveler la politique, via la dynamique du mouvement En Marche ! Et de son dégagisme parlementaire revendiqué, se révèle sourde et aveugle à la société. Seule la gauche de la gauche – les députés communistes et insoumis reprenant le flambeau des six socialistes frondeurs (Pouria Amirshahi, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun) et écologistes isolés (Isabelle Attard, Sergio Coronado, Noël Mamère) qui, hier, avaient dit non à l’état d’urgence – aura sauvé l’honneur mais sans, pour autant, réussir à mobiliser la société.

Aussi ne pouvons-nous nous contenter d’accabler ceux qui ont commis cet attentat aux libertés. Nous devons aussi interpeller l’indifférence, cette passivité massive, qui l’a permis. N’est-elle pas du même ordre que celle qui s’accommode de la détresse des migrants, réfugiés et autres exilés ? Cette indifférence, plus essentielle, à l’autre, au différent, au suspect, au musulman, bref au lointain, tandis que nous nous replions sur nous-mêmes ? Comme si nous n’étions pas concernés, sinon par le souci de nous protéger, coûte que coûte.

…/…

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Source Aphadolie

 

 

8 Commentaires

  1. Un article très intéressant et un vrai cauchemar pour la démocratie.
    Mais faut-il s’en étonner ?…

    Nous vivons dans un « totalitarisme mafieux » depuis les années 1990 et la situation continu à se dégrader.

    Avec Macron, qui dispose d’un pouvoir total, on a maintenant la redoutable situation :

    [Pouvoir totalitaire] + [Pouvoir unique] = [Dictature]

    Et que c’est difficile de rompre le « Silence des pantoufles » !…

    Vous trouverez ci-dessous un texte que je viens de mettre sur le blog « Alerte éthique » et qui dénonce un détournement de fonds monstrueux remontant à la guerre du Golfe 1991e

    C’est là où notre démocratie a cessé d’en être une !…

    La dette publique de notre pays a atteint la somme astronomique de 2.231,7 milliards d’euros au deuxième trimestre 2017, en hausse de 22 milliards par rapport au trimestre précédent, et représente 99,2 % du produit intérieur brut (PIB).

    Tout va bien pour les moutons… préparez-vous à vous faire tondre un peu plus !…

    Mais il faut quand même se poser ces questions :
    A qui devons-nous cet endettement effrayant et toujours en croissance ?…
    Doit-on faire des économies et lesquelles ?…

    C’est là où j’ai été franchement surpris de l’annonce le 5 octobre dernier d’un prêt de de 430 millions d’euros à l’Irak, sur 17 ans, à un taux plus favorable que les conditions du marché (6,75 %).

    Ce prêt pose plusieurs questions :

    – Pouvons-nous prêter des sommes importantes alors que nous sommes nous-mêmes gravement endettés ? ;
    – Compte-tenu de l’état de destruction de l’Irak, après 40 ans de guerres, il est nécessaire de trouver 1000 à 2000 milliards de dollars pour la reconstruction. Un « Plan Marshall » ne serait-il pas plus adapté pour reconstruire l’Irak ? ;
    – Est-ce à notre pays d’aider l’Irak qui est dans la sphère d’influence américaine ?…
    – Les Pétromonarchies ne sont-elles pas mieux placées que nous pour aider un « pays frère » ?…
    – Quels auraient pu être les moyens de pression sur notre gouvernement ?…

    Pour répondre, tout du moins en partie à ces questions, il faut revenir à la première guerre du Golfe lorsque l’armée irakienne de Saddam Hussein a envahi le Koweït le 2 août 1990.
    Une coalition internationale, menée par les USA, la France et la Grande Bretagne, a organisé la libération du Koweït, du 17 janvier au 28 février 1991, lors de l’Opération « Tempête du Désert ».

    Pour beaucoup, c’est de l’histoire ancienne mais, à l’époque, j’étais captain A320 à Air France et volontaire pour aller en zone de guerre afin d’assurer le ravitaillement de nos soldats, c’est-à-dire que, pour moi, c’est hier.

    Aussi, j’ai très mal pris des informations, reçues en 1997, selon lesquelles les indemnités de la guerre du Golfe virées à notre pays avaient été détournées par les dirigeants politiques de l’époque.
    En effet, le Koweït, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes-Unis, ont virés aux USA, à la France et la Grande Bretagne, 84 milliards de dollars au titre des frais de guerre.
    L’information est disponible dans le New York Times du septembre 1992 et on peut estimer que cette somme a été répartie proportionnellement à l’importance de l’intervention de chaque pays.
    Ainsi, la France aurait du toucher environ 7 milliards de dollars.

    Des députés ont posé à l’automne 2015 des questions au ministère de la Défense, et au ministère des Finances, pour savoir si des fonds avaient été reçus au titre de la guerre du Golfe, à quelles dates, pour quels montants, mais ils n’ont reçu qu’une réponse négative du gouvernement.

    Ainsi, aucune somme ne serait rentrée dans les caisses du Trésor Public alors que l’on sait, par un communiqué de presse du ministère des Affaires Etrangères du 25 février 1991, qu’un don par l’Emir du Koweït d’UN milliard de dollars a été fait à la France « au titre de notre effort militaire dans le Golfe » !…
    Où est passé l’argent ?…

    D’autre part, un deuxième scandale de détournement de fonds concerne l’extinction des 1100 puits de pétrole en feu au Koweït qui ont été éteints à l’azote liquide, et non pas à l’explosif comme le croit encore le public.
    Un contrat de 23 milliards de dollars a été signé par l’inventeur du système, Joseph Ferrayé, qui avait déposé un brevet à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), dépendante du ministère de l’Industrie dont Dominique Strauss-Kahn était à la tête.

    C’est l’affaire « Basano-Ferrayé » :
    http://www.alerte-ethique.com/affaire-basanoferray%C3%A9/

    Ainsi, on a eu droit à deux détournements de fonds lors de la guerre du Golfe de 1991 : le premier est d’environ 7 milliards de dollars (soit 18 milliards d’euros en valeur actuelle), tandis que le deuxième est de 23 milliards d’euros (soit 61 milliards d’euros en valeur 2017).

    Le total de ces détournements est de 79 milliards d’euros en valeur 2017.

    Cela représente environ 2000 euros par « Mouton » en âge de travailler (36 millions de « Moutons » entre 18 et 65 ans…).

    Evidemment, cet argent n’a pas disparu et il semblerait que Nicolas Sarkozy ait organisé une opération de récupération des fonds qui auraient été placés dans le « Grand Emprunt 2010 », encore appelé « Plan d’Investissement pour l’Avenir ».

    On peut faire confiance aux « Médias-aux-ordres » pour maintenir une Omerta sur cette affaire qui mouille l’ensemble de la classe politique des trente dernières années.

    Pour revenir au prêt à l’Irak de 430 millions d’euros, on peut se pencher sur les derniers développements du dossier « Guerre du Golfe » :

    1/ Le 19 juillet 2017 : démission du général Pierre de Villiers, Chef d’Etat-major des Armées ;

    2/ Le même jour, mise en ligne d’un texte en langue arabe sur un site libanais où est expliqué le détournement des indemnités de la guerre du Golfe. Certains y verront une coïncidence avec la démission du CEMA.

    3/ Un mois plus tard, le 26 août 2017, visite en Irak de Florence Parly, ministre de la défense, et de Jean-Yves Le Drian, Ministre des Affaires Etrangères, afin de développer un important partenariat avec les Irakiens ;

    4/ 1er septembre 2017, Saad Hariri, premier ministre libanais, rencontre notre « président jupitérien » à Paris ;

    5/ le 25 septembre 2017, deux mois après le courrier en arabe sur un site libanais, où il a été lu 30.000 fois en trois jours, visite d’Etat du général Michel Aoun, président libanais, qui repart avec un magnifique soutien économique, diplomatique et financier de la France (le tout parfaitement justifié) ;

    6/ le 28 septembre 2017, lancement d’un nouveau Programme d’investissement d’Avenir (PIA) de 57 milliards d’euros !…
    Certains journalistes économiques se sont étonnées de la provenance assez complexe des fonds et du « pourquoi ?… » de l’opération ;

    7/ la semaine dernière, le 5 octobre 2017, annonce d’un prêt de 430 millions d’euros pour l’Irak. C’est là, où je trouve que cela commence à faire beaucoup de « coïncidences »…

    Je rappelle que la démission du général Pierre de Villiers est notamment liée à la réduction de 850 millions d’euros des crédits destinés à l’achat d’équipements militaires en 2017.
    Alors, d’un côté on prête 430 millions à l’Irak et de l’autre on sabre les budgets militaires de 850 millions !…

    La pression risque de monter sérieusement dans les Etats-majors car la vétusté des matériels est une source d’ennuis continuels, de missions annulées, de manque d’entrainement des équipages, etc…

    D’ailleurs, j’en ai fait un courrier d’information à « La Délégation à l’information et à la communication de la défense » (DICoD) qui rappelle l’essentiel du dossier.

    En conclusion, je me pose cette question : « Les pays arabes qui connaissent maintenant très bien le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe, suite à la diffusion en langue arabe d’informations indiscutables sur un site libanais, ont-ils un moyen de pression très efficace sur Emmanuel Macron et le Gouvernement ?…»

    Jean-Charles Duboc

    Source blog « Alerte éthique » : http://www.alerte-ethique.com/2017/10/un-pr%C3%AAt-de-430-millions-deuros-pour-lirak.html

  2. Pourquoi parler de ce que ceux de moins de 50 ans n’ont pas connu et ne connaîtront peut être jamais. Ils ont une autre vision de la liberté, mais incompatible avec celle que nous avons vécu.

  3. Don on fait quoi? On manifeste?

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