Mr Mondialisation revient sur un reportage d’Arte en 2015, sur la géo-ingénierie En laissant de côté les théories conspirationnistes, regardons la réalité de ces pratiques.
Quand on entend parler de géo-ingénierie, c’est généralement autour de théories du complot qui postulent que des « méchants » répandraient anonymement du poison dans l’atmosphère à l’échelle mondiale… Il s’avère que si la géo-ingénierie est une discipline réelle et connue depuis la 2eme guerre mondiale, la réalité est plus pragmatique quant à son utilisation. Un reportage Arte fait le point sur ces pratiques qui risquent pourtant de s’imposer parmi les « solutions » contre le changement climatique en dépit du bon sens… (Archive novembre 2015).
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée. Testée depuis plus de 70 ans pour générer des pluies locales (agriculture) ou éclaircir le ciel lors d’opérations militaires, cette technologie revient en force, soutenue par d’étranges lobbies privés. Leur objectif, pulvériser des particules de soufre dans la haute atmosphère terrestre, s’inspirant de ce que font les volcans, afin de réfléchir les rayons du soleil et limiter le réchauffement climatique.
Depuis toujours, les décideurs se refusent officiellement de céder à cette option de facilité qui ferait le bonheur des multinationales de l’énergie. Il est même implicitement mal vu d’évoquer cette solution lors des grandes conférences pour le climat, probablement car l’épandage aérien fait nécessairement référence à certaines théories du complot très populaires aux États-Unis. Cependant, vont-ils résister bien longtemps face aux pressions des acteurs économiques surpuissants et le fait qu’il semble de plus en plus difficile de lutter contre le réchauffement climatique ? Quels sont les risques si la géo-ingénierie est adoptée à l’échelle globale ?
Dans le reportage « Les apprentis sorciers du climat » produit en 2015, Arte fait le point sur l’état de ces technologies capables de modifier le climat à l’échelle locale et désormais planétaire. Loin des clichés conspirationnistes, on y aborde les véritables enjeux de civilisation et cette scission très marquée entre ceux qui veulent perpétuer leur « business as usual » (industries, conservateurs, capitaux,..) et ceux qui aspirent à une nouvelle ère de raison loin du culte de la Croissance (modes de vie, durabilité, transition,..). La géo-ingénierie sera-t-elle un jour sur la table des débats de la prochaine conférence mondiale sur le climat ? Que doit-on craindre ?
Solution de facilité pour perpétuer un système
Dans son enquête, Arte met le doigt sur un élément particulièrement interpelant. Aux États-Unis, ce sont les mouvements conservateurs, ceux qui nient la réalité du réchauffement climatique et se rangent le plus souvent aux côtés des industries fossiles, qui soutiennent également la géo-ingénierie comme solution contre le changement climatique (admettant par la même sa réalité). Comment peuvent-ils soutenir une solution à un problème qui n’existe pas, selon eux ? C’est un élément troublant qu’il convient de comprendre.
En pratique, deux grandes solutions face au changement climatique s’affrontent. Le plan A réside dans la décision collective, politique et citoyenne de changer nos modes de production/consommation (transition durable). Une solution politique « hors marché libre » donc. C’est ce que tentent de faire, sans grand succès, les décideurs des grandes conférences internationales pour le climat. Le plan B, encouragé par de puissants lobbies économiques, est la géo-ingénierie. Une solution radicale dont le but serait de laisser libre cours au marché actuel. Et pour cause, cette solution de facilité marquerait le triomphe des solutions industrielles polluantes, laissant par la même occasion la possibilité à l’ère pétrolière de perdurer de nombreux siècles. Par ailleurs, la géo-ingénierie, présentée comme miraculeuse, réduirait toute volonté politique de changer les modes de vie et de développer des alternatives durables, perpétuant la société de consommation comme nous la connaissons.
Mais la solution est-elle si « miraculeuse » ? Selon plusieurs experts, de nombreux risques existent : la météo locale serait notamment perturbée partout à travers le monde. On enregistrait des augmentations de pluies par certains endroits face à des désertifications ailleurs (avec risques d’incendies). Dans l’éventualité où chaque pays déciderait seul d’utiliser cette technologie pour protéger sa population du réchauffement, les conséquences climatiques sur les autres pays seraient désastreuses (en particulier ceux qui n’en ont pas les moyens). La technique utilisée de manière incontrôlée peut, en effet, déstabiliser l’agriculture, donc l’accès à l’alimentation, et forcément engendrer des conflits.
La géo-ingénierie : l’huile sur le feu
Si nos gouvernements cèdent aux pressions des intérêts économiques, l’application de la géo-ingénierie à l’échelle planétaire amorcera un mécanisme sans fin de régulation du climat. En effet, pulvériser des particules dans l’atmosphère, créant un bouclier de réflexion, ne résout pas le problème du réchauffement, il le contourne. Une manière de s’attaquer à la conséquence pour perpétuer les causes. Deux phénomènes vont alors s’additionner : le réchauffement d’un côté, et la tentative chimique de refroidissement. Ceci engendrera des effets pervers inévitables dont nous pourrions un jour perdre le contrôle, risquant de précipiter la fin de la civilisation.
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Source Mr Mondialisation
Voir aussi:
Une exposition de solutions en matière d’habitat eco-responsable
Un an de cuisine sans viande en photo pour casser tous les préjugés
Le gouvernement Norvégien attaqué en justice pour ses forages pétroliers en Arctique
ChangeNOW Film Festival : 6 documentaires engagés à découvrir pour une société plus juste
En voilà une bonne idée… C’est déjà beaucoup plus factuel ainsi, merci
Akasha.
J’ai trouvé un article du très pointu et exigeant magazine Nexus qui fait le point sur les chemtrails : Environnement
Chemtrails : nuages ou épandages ?
Akasha.
Pour l’instant c’est à se demander si l’Etat veux protéger ses paysans.
En Bretagne il a plu tout le mois d’août et dans le sud c’était le feu.
Je ne crois pas un instant qu’ils veulent favoriser l’agriculture de chez nous.
Ces épandages ont un but bien précis,
Nous rendre MALADES ?.
C’est une véritable machine de guerre pour faire profiter aux labos dont les benefs sont faramineux.
Vous me direz que les responsables sables vont aussi être aspergés ? Sachez que ces criminels savent très bien se préserver, ils ont les moyens se dorer la pillule et recevoir les soins appropriés avec les antibiotiques nécessaires.
http://www.youtube.com/watch?v=AHKZbEE8r5g&feature=share
« En laissant de côté les théories conspirationnistes, regardons la réalité de ces pratiques. » c’est quoi cette expression digne d’un merdia ?
Sinon bien évidement rien à voir avec ce que vous voyez quasi-quotidiennement dans le ciel ou comment nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
http://www.cielvoile.fr/article-ensemencement-des-nuages-faire-tomber-la-pluie-ou-assecher-l-atmosphere-122562288.html
Surtout qu’on lit un peu plus loin:
« Cette solution de facilité marquerait le triomphe des solutions industrielles polluantes, laissant par la même occasion la possibilité à l’ère pétrolière de perdurer de nombreux siècles.«
Ça ne serait pas la théorie conspirationniste du pétrole abiotique, par hasard?
Et eux, ils investissent dans le lâché de saucisse, peut-être.
(Je vous le remets car certains semblent hermétique aux évidences.)
https://insolentiae.com/geo-ingenierie-la-chine-confirme-son-programme-officiel-de-presque-9-milliards/
Ils ont juste décidé de privatiser la nature.
D’un coté ils créent des OGM résistants à cette polution, notamment à l’aluminium, merci Monsanto, de l’autre ils polluent l’air, les sols et l’eau, et cerise sur le gâteau, ça tue les abeilles, donc une fois qu’elles auront toutes disparues, ils nous diront « mais pas de panique, nous avons la solution, nos semences peuvent pousser dans vos sols stélires et elles résistent même à toutes cette polution. »
Voilà comment ils ont décidé de privatiser la nature dans son ensemble.
Lundi 9 octobre 2017 :
Asphyxiées par les activités humaines, les forêts n’absorbent plus assez de CO2 !
Les forêts tropicales ne nous sauveront pas : c’est le constat d’une étude scientifique publiée dans le journal Science. Menée par une équipe internationale, elle nous exhorte à réhabiliter d’urgence les forêts amazonienne et boréale qui n’absorbent plus le CO2 contenu dans l’atmosphère.
Le constat de l’étude est alarmant : les forêts du monde entier relâchent dans l’atmosphère l’équivalent de 425 téragrammes de carbone par an – 425 millions de tonnes. C’est plus que tout le trafic routier américain… Pour vous donner un ordre d’idée, c’est comme si une énorme cheminée expulsait 71 millions d’éléphants composés uniquement de gaz à effet de serre !
L’explication tient en un seul mot : pollution. Les forêts sont tellement asphyxiées qu’elles commencent à libérer tous les agents polluants qu’elles absorbaient jusque-là. Les résultats sont d’autant plus inquiétants qu’ils résultent de l’étude la plus poussée et la plus détaillée jamais entreprise sur le sujet.
« Cela montre que nous ne pouvons pas rester assis sans rien faire. La forêt ne fait plus ce que nous attendions d’elle »
Alessandro Baccini est sceptique. Rattaché au Centre de Recherche de Woods Hole de l’Université de Boston, il est l’un des principaux auteurs de l’étude : « Comme toujours, les arbres continuent d’absorber le carbone prisonnier de l’atmosphère; mais le volume de la forêt n’est plus assez important pour compenser les pertes. La région n’est plus un évier… »
L’équipe de Woods Hole est la première à mesurer l’impact de la dégradation des forêts – à différencier de la déforestation – qui se traduit par une baisse de la qualité de vie plutôt qu’à la réduction de surface. La dégradation découle généralement de feux de forêts, de la sécheresse et de la chasse. Autant de facteurs aggravants qui peuvent réduire jusqu’à 75 % de sa biomasse !
Les satellites ne nous sont plus d’aucune aide dans la lutte pour la préservation des forêts vierges. Du haut de leurs milliers de kilomètres, il leur est aujourd’hui impossible de surveiller ou quantifier les horreurs de la déforestation. Et ce pour une raison très simple : ses ravages sont invisibles. Le massacre végétal qui sévit dans les forêts amazonienne, boréale et congolaise est masqué par l’épaisse canopée – ce dôme végétal uniforme surplombant la forêt – qui laisse penser à l’oeil non exercé que tout va bien. Ce n’est pas le cas.
« Mon enfant pourrait ne jamais voir de forêts. À cette allure, il n’y en aura bientôt plus… »
Afin d’obtenir de plus amples informations sur les conséquences réelles de ces ignominies, les scientifiques ont croisé plus de 12 ans de données satellites avec leurs propres travaux. Et le résultat est sidérant : les émissions de carbone issues des forêts vierges sont en pleine explosion; près de 60% proviennent de la forêt amazonienne, 24% d’Afrique, et 16% d’Asie.
Surprise : la libération du carbone est essentiellement due à la dégradation des forêts et non à la déforestation ! Une révélation qui sonne comme une fausse bonne nouvelle : il est désormais possible d’identifier quelles zones sont les plus affectées par la dégradation. Ce sont elles qu’il faut sauver à tout prix.
« Priorité est donnée à la dégradation ; nous savions que c’était un problème mais nous ne savions pas le quantifier ni le localiser » déplore Wayne Walker, un des auteurs de l’étude. « C’est plus facile de résoudre le problème si vous avez encore quelques forêts qui tiennent debout. »
La préservation des forêts vierges est la grande priorité de l’équipe, et elle ne deviendra réalité qu’à travers le droit des peuples indigènes à disposer de leurs terres : « Ceux qui vivent dans la forêt peuvent faire la différence. » Mais la situation géographique de la forêt amazonienne ne va pas faciliter leur travail : à cheval sur le Brésil, la Colombie, la Bolivie, le Vénézuela, le Pérou et l’Équateur, l’Amazonie est cernée, convoitée de toutes parts.
En 2017, la déforestation s’est considérablement accrue au Brésil et en Colombie… « Quand je regarde les chiffres et les zones où se produisent ces changements sur la carte… C’est alarmant », confie Baccini. Il reste cependant convaincu que les nombres serviront leur cause : « Nous avons besoin de rester positifs. Nous devons rendre à la forêt tropicale son rôle d’évier naturel. Nous devons restaurer les zones sinistrées ». La technologie en la matière est déjà bien rodée, peu coûteuse et efficace. Le temps des négociations est terminé : place à l’action !
http://dailygeekshow.com/foret-relache-co2/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-10-09
Mais qu’est-ce qu’il ne faut pas lire ? Le CO2 (qui constitue 0,04% de l’atmosphère et dont 99,97% des émissions sont naturelles) est la nourriture des végétaux, plus vous avez de CO2 plus c’est vert :http://www.cielvoile.fr/2016/01/co2-le-voir-pour-le-croire.html
http://liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/carbonemonamour.html
Les forêts souffrent à cause des taux d’aluminium spectaculaires provenant des aérosols stratosphériques de la géo-ingénierie EN COURS.
http://www.cielvoile.fr/2017/05/quand-la-geo-ingenierie-tue-les-arbres.html