Lettre ouverte et témoignage d’une refoulée, interdite d’entrée aux USA….

Lucie L** est en colère, très en colère, pour l’affront qui lui a été infligé par les services de l’immigration US (pays ami?). La paranoïa n’aidant pas, les cow-boys de service, s’en sont donné à cœur joie pour pourrir son voyage d’agrément au pays de l’oncle Sam, qui n’a finalement pas eu lieu. Bien sûr son témoignage se veut une mise en garde pour ceux qui désirent se rendre dans ce pays. Nous qui copions sans état d’âme ce qu’il y a de pire venant des USA, devrions copier illico-presto les méthodes complètement paranoïaques de ces « roquets hargneux », ça allègerait la pression migratoire… Chez nous pas besoin de passeport, de formulaire, de preuves ou de questions à la con. C’est open bar… Prenez vos précautions si vous devez vous rendre dans ce pays, passez l’aspirateur dans tous vos bagages. Si vous avez eu à faire avec l’immigration US, témoignez. Ce témoignage est sous la responsabilité du témoin, à qui nous devons faire confiance, pour la relation des faits. Depuis qu’on le dit, j’ai hésité entre le fou rire et la compassion pour notre compatriote, soumise aux « trumpitudes » ambiantes…

Dans le but d’informer toute personne souhaitant se rendre aux états unis, ainsi que de dénoncer la politique injuste du gouvernement Trump et de ces subordonnés travaillant à faire appliquer ces règles abusives et outrancières.

Ce 28 Septembre dernier, mon compagnon et moi partions joyeusement à l’aéroport pour un vol direction San Francisco ou nous devions passer nos 3 semaines de vacances.
Ayant passé un voyage de 3 mois aux états unis l’an dernier, nous étions heureux d’y retourner et pouvoir à nouveau nous promener sur ce joli continent. (Quand je dis « joli », je parle des paysages bien sur, et non pas de leur politique démesurée et liberticide)
Le voyage promettait d’être long (2h de train, 6h de bus et 13h d’avion, sans parler de l’attente entre chaque, pour pouvoir arriver sur le sol américain) mais l’idée de partir en voyage suffisait à nous motiver pour patienter toutes ces heures.

Arrivés à l’aéroport, nous étions fins prêts, Esta et passeport en main, briquet et cigarettes dans la poche (prêts à poursuivre cette sale addiction, loin de penser que nous allions épargner nos poumons de fumée durant quasiment 2 tours d’horloge complets)
En effet, au moment de passer devant l’agent de police des frontières, après avoir pris nos empreintes digitale, photo… la mésaventure a commencé.

Pour ceux qui ne connaissent pas la procédure d’entrée aux USA :
En tant que ressortissants européens, nous n’avons pas besoin de visa mais simplement de remplir un formulaire sur internet (14 dollars) nommé Esta, valable 2 ans, qui nous permet un séjour de 3 mois d’affilé maximum sur le territoire.

Sans parler des questions complètement aberrantes à répondre au remplissage de l’Esta,


(Êtes vous impliqués actuellement dans des activités de sabotage/espionnage, terrorisme… ;
Avez vous l’intention de vous livrer à des activités immorales ou criminelles dans le cadre de votre admission aux USA … etc..)
chaque voyageur à destination des états unis doit se préparer aux questions du contrôle des frontières et de l’immigration :
Combien d’argent avons nous (en liquide et à la banque), billet de retour, adresse où séjourner aux USA, but de notre voyage…

Le cadre est quelque peu tendu et les agents sont bien souvent antipathiques.
(Est ce obligatoire de leur part pour tenter de paraître plus sérieux ? C’est un mystère. Quoi qu’il en soit il est conseillé de paraître détendu car ces agents sont un peu comme des chiens, (sans vouloir insulter nos amis canidés) ils sentent la peur à quelque centaines de mètres !! )
Malgré les réponses à toutes ses questions, et un état tout à fait détendu, il se peut que l’entrée ne soit pas si simple.

Pour nous cela s’est passé avec plus de complications que ce que l’on aurait pu se l’imaginer.

Ayant passé un séjour de 3 mois dans le pays l’année passée, l’agent a directement pris un ton accusateur et m’a questionné sur mon dernier séjour, énonçant clairement qu’il me suspectait de travail illégal et qu’il pensait que j’étais de retour pour la même raison.
(Apparemment, pour un agent de contrôle aux frontières, voyager 3 mois est impensable, incompréhensible, pour quoi faire ?
La raison doit être uniquement le travail…)

Je lui ai expliqué mon dernier séjour et le projet prévu pour celui ci, mais j’ai vite compris que malgré ma bonne foi, un mûr aurait été plus attentif et moins limité que lui.
Puis de son air supérieur et arrogant (qui visiblement est un critère de sélection indispensable pour pouvoir postuler à la fonction d’agent de frontière), l’aimable jeune homme ( à mi chemin entre chien de garde et gestapo) m’a rendu mon passeport, sans prendre la peine de le tamponner,
ainsi que le formulaire (préalablement rempli dans l’avion avant notre arrivée), barré au feutre rouge suivit de la lettre I.
J’ai rapidement compris que ça signifiait : contrôle plus poussé vers les collègues de l’immigration.

Nous somme entré dans le poste, ou attendaient déjà une 40aine de personnes, tous du même profil physique que nous (c’est à dire personnes de classe moyenne, habillés simplement, sans costards ou signe de « richesse » apparente.)
Là nous nous sommes docilement installés dans un petit coin, car la place était restreinte dans leur chaleureuse salle blanche, visiblement très convoitée.
Puis nous avons eu le temps de faire connaissance de nos semblables (potentiels criminels comme nous) qui pour certains attendaient depuis déjà plus de 10h sans avoir bougé, ni eu aucune explication.

Le décor était posé !!
On a compris qu’on pouvait ranger les clopes pour un temps indéterminé.

Nous avons donc nous aussi patienté, ….patienté….. re-patienté …. et re-re-patienté…
Puis au bout de 8h, enfin, notre nom retenti à travers la douce voix d’un subordonné, qui nous rappela notre existence que l’on commençais presque à oublier.

Arrivé dans son bureau, la première phrase de l’agent à mon égard fut pour m’informer que je ne passerais pas mes vacances aux USA et que je risquais 5 ans de prison.
Je n’ai rien compris et me suis retrouvée face à un homme qui était bien déterminé à me faire admettre un délit que je n’avais pas commis.

L’interrogatoire dura plus de 5h durant lesquels j’ai été traitée comme un chien, ( et encore je n’ai jamais traité un chien de cette manière) avec des propos humiliants (me répétant plusieurs fois que je sentais soit disant mauvais le cannabis alors que je fume très occasionnellement et n’avais eu aucun contact avec la dite plante depuis plusieurs mois, me coupant la parole et me disant « ta gueule » à plusieurs reprises…), je n’ai pas eu droit à un traducteur et ai du me débrouiller avec mon niveau médiocre d’anglais pour comprendre les accusations et tenter un semblant de défense quand on voulait bien me laisser parler.

Selon lui, l’insigne qu’il portait sur le torse prouvait « son honnêteté et son dévouement ». (envers qui, quoi ? Je me pose encore la question !! )

Il n’a pourtant pas hésité à mentir en brandissant les premiers papiers qu’il a trouvé sur son bureau et m’assurer qu’ils contenaient les preuves qui certifiaient que j’avais travaillé l’année passée, et que j’étais revenue pour cela cette année. Preuves qu’il a bien sur refusé de me montrer (puisqu’il n’en avait aucune)
Comme symbole d’honnêteté, j’ai franchement vu mieux !

Après avoir été interrogés séparément mon compagnon et moi, et racontés chacun notre voyage commun de l’an dernier, ainsi que les projets des cette année comprenant réservation de camping-car, itinéraire prévu, billets de retour… ; Nous avons vu l’intégralité de nos affaires ratissée au peigne fin,
( téléphones portables, carnets d’adresses et de notes, sac à dos, sac à main…) N’ayant trouvé aucune preuve de son accusation, mais étant toujours déterminé à nous renvoyer, Mr « respect des lois » a alors décidé de procéder différemment…

Il a donc fouillé le fond de mon sac pour en saisir, entre le pouce et l’index, la poussière qui s’y trouvait.
Après l’analyse, il a décrété que les miettes contenaient du cannabis, et que je m’étais donc introduite sur le territoire américain en possession de drogue.
( la quantité n’étant pas précisé, sur le rapport il est textuellement écrit que j’ai apporté de la drogue, j’aurais donc eu 1kg dans mes poches, ce serait écrit de la même manière.)

Ce fut pour lui, une victoire manifeste et il n’a pas hésité à montrer sa réelle satisfaction : il avait enfin trouvé le motif de mon renvoi, qu’il ne soit pas valable à mes yeux ne l’importait peu.
J’ai donc compris que je ne sortirais de l’aéroport seulement pour rentrer dans un avion, direction case départ.
Pour ce « crime », d’avoir eu des poussières au fond de mon sac, je suis fichée à vie dans leurs dossiers, je n’ai aujourd’hui plus le droit à l’Esta, ce qui signifie de pouvoir retourner sur le sol américain uniquement sur demande de visa (plus cher et plus compliqué) y compris pour les escales, et le visa ne m’assurera pas non plus l’entrée.

Une fois l’interrogatoire terminé, les dossiers et téléphones portables sont mis dans une enveloppe nommé « document enveloppe », que l’on récupère seulement a l’arrivée sur le sol européen.
Ils les appellent entre eux « bye bye enveloppe » ne se cachant pas pour rire à leur boutade, avec un humour que eux seuls peuvent comprendre…

Une fois les dossiers clôturés, nous sommes retournés dans la salle d’attente, où nous avons passés le reste de la nuit sur leurs accueillants fauteuils et confortable carrelage, en compagnie de 12 autres personnes (en majorités des français) dont 11 sur 12 se trouvait dans la même situation que nous, et tous ayant exactement le même motif de renvoi, à savoir des poussières au fond des sacs ou une feuille de cannabis de 2mm perdue seule dans un paquet de tabac, ou encore une miette de haschich collé sur un coin du passeport… (à croire que c’est pratique courante comme motif de renvoi), tout en sachant que 3 d’entre eux n’avaient jamais fumé de leur vie, on se demande encore la fiabilité de leur soit disant tests …
La douzième personne était une chinoise de Hong Kong, terrorisée par les agents, venue à San Francisco en famille avec ses parents et son frère.

La jeune femme s’est retrouvée seule au service de l’immigration (sa famille ayant passé correctement les contrôle), pour la raison incroyable, qu’elle n’avait pas imprimé son Esta mais en avait simplement fait une photo, et qu’elle n’avait pas su répondre à la question de l’inspecteur sur l’adresse ou elle allait séjourner dans le pays, sa mère s’étant occupé des réservations de l’hôtel…

Voilà comment ces supers héros de l’immigration (ou supers zéros ) ont valeureusement protégés leur pays de terroristes notoires comme nous, et continueront à le faire bien après notre visite éclair.

Après avoir discuté avec une agente d’immigration exceptionnellement aimable et humaine, et visiblement dégoûtée par les méthodes de ces homologues, j’ai appris que ces procédures étaient son quotidien.
La veille, 13 personnes ont également passé la nuit dans leur poste, et dans les mêmes conditions.
Jours après jours, les mêmes situations se répètent inlassablement, réduisant les voyages de dizaines de personnes à de simples aller-retour en avion sans avoir pu mettre un pied dehors entre temps.

Je ne parle pas non plus des Mexicains, qui selon l’agente avec qui j’ai dialogué, bénéficient d’une salle différente des autres ressortissants et étant apparemment encore plus nombreux.

Toute cette histoire pour dénoncer les méthodes honteuses, injustes et intolérables de la politique d’immigration américaine, bénéficiant déjà des contrôles aux frontières les plus exigent au monde.

Pour un peuple qui a volé les terres qu’ils occupent actuellement à une population qu’ils ont complètement exterminés, ils peuvent aussi se vanter d’avoir le pire accueil au monde sur leur territoire.
Nous sommes aujourd’hui plus proche du cauchemar que du « rêve américain ».

Finalement, en réfléchissant bien, je suis contente de ne pas être allée contribuer à faire marcher l’économie d’un pays impérialiste et intolérant qui n’a aucun respect des droits de l’homme ;
Qui a une politique internationale et mondialiste des plus agressives et aberrantes de par ces multiples interventions militaires et bombardements de nombreux pays ;
Qui s’enrichit sur le dos des morts en ayant le budget armement le plus élevé de la planète ;
Un pays dont l’histoire (si l’on peut appeler cela « histoire ») est entièrement basée sur l’économie, le vol de terres et le génocide complet du peuple natif qui les occupaient ;
Un pays voulant imposer sa vision culturelle économique et financière au monde entier, au détriment du respect des droits de l’homme et du citoyen et de tout les peuples de la planète y compris le sien propre ;
Un pays qui privilégie l’Avoir que l’Être.

Alors surtout, maintenant qu’ils nous ont bien montré l’exemple de ce que peut être une nation honteuse, impitoyable et immorale, SURTOUT, tâchons de ne pas suivre leurs traces.

Lucie L. ** Le prénom a été changé, pour protéger l’anonymat**

Correction partielle Volti

43 Commentaires

  1. Le vol des terres des natifs a bien eu lieu aussi avec des migrants Français, Italiens etc… donc une partie d’ancêtres tout ce qu’il y a d’Européens, tout ce beau monde est devenu « Américain » et ce sont leurs descendants qui sont actuellement le peuple qui commence à être le plus honni de la planète.

    • Et si on parlait plutôt de ceux qui se croient partout chez eux, foutent le bordel partout et comble du comble, se protègent d’éventuels indésirables d’un pays « ami », alors qu’on l’a reçu sur les Champs Elysées la trumpette…. Si on doit y voir une collaboration, c’est de l’aplaventrisme face à ces fouteurs de merde notoire partout mais, assurément pas chez eux.. D’histoire, ils n’en ont pas et le peu qu’ils ont, est plutôt sanglant. Si peu d’histoire et autant de crimes, c’est hallucinant..

      • Des belges ont eu le même coup parce-qu’ils venaient de Mollenbeek qui a mauvaise réputation jusqu’aux State à cause de la provenance de Abdelslam, Abaaoud et leurs camarades.

        Trump avait aussi parler de Bruxelles comme étant un trou à rat ou un repaire de terroriste.

        Orné

        • On devrait faire pareil pour les ricains qui débarquent en France. Après tout on ne sait pas s’ils ne vont pas faire un carnage et chez eux, c’est des dizaines de victimes… Faut arrêter là avec les stupidités. Sinon on interdit les vols et la planète respirera mieux.

  2. Qu’on l’apprécie ou pas, pas besoin d’accuser Trump dans ce cas précis. Cette malheureuse voyageuse est juste tombée sur un con imbu de son petit pouvoir et probablement frustré dans son quotidien.

    • N’oublions pas que ce sont les directives de Trump, avec sa politique anti!!.. et, si les robotcop font du zèle, ça n’aidera personne. 😉

    • Non Rossel,
      Ce n’est pas un con imbu frustré solitaire, bien au contraire.
      Il est parfaitement représentatif de cette dérive « autoritairo-violente » des dépositaires de la loi des états-unis.

      -Cette politique « de Non-accueil assumé » fut l’immédiate conséquence voulue du 11 sept 2001 et de son patriot-act.*
      Et depuis, cela ne fait qu’empirer au fur et à mesure que la parano gagne cet empire déclinant.
      Même dans les vols intérieurs avec leurs propres ressortissants ils sont exécrables.

      – Ils ont encore de la chance dans leur malheur. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
      Ces refoulés n’ont pas fini à poil avec un doigt, voir plusieurs dans le cul!
      Et pour achever le tout, dans un centre de détention provisoires en attendant de boucler une soi-disant « enquête ».

      Et je ne plaisante absolument pas!

      * https://fr.wikipedia.org/wiki/USA_PATRIOT_Act

      Ps: S’ils avaient trouvé une réelle trace de drogue, ce couple ne s’en serait pas sorti à si bon compte.

  3. Ces procédures ne datent pas d’hier .
    C’était déjà le cas sous Obama.
    Par contre elle est vraiment faux cul avec sa diatribe anti USA alors qu’elle y a passé 3 mois et rêvait d’y retourner.

  4. Lucie L** ? Quelle couleur ? Quelle nationalité, quelle profession ? Pas mariée apparemment, se shoote au canabis.
    Les questions posées sur l’intention ou non de faire des attentats aux USA existent depuis plus de 20 ans et ne sont donc pas imputables à Trump.
    Bref, un réquisitoire anti-Trump très suspect.
    Quelle religion ? Quels moeurs ?

  5. Veridique: ma femme, alors etudiante, a failli se faire arreter a la douane US, parce que son visa avait ete fait …a l’etrangerhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif. Heureusement, son superieur lui a re-explique le principe du visa…MDR https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  6. Le fait que ce soit peut être le pays le plus relou du monde aux aéroports n’est pas un scoop non plus. Vouloir passer avec des traces de beuh dans son sac (ou une boulette collée sur le passeport…) n’est pas top fute fute non plus. Pour justifier une demande d’AAH au retour peut être ? Ils étaient une douzaine à s’être fait jeter ce jour là, mais combien sont passés ?
    Qu’ils soient une majorité de français refoulés ne m’étonne pas, pour les avoir pratiqués en voyage ce peuple est souvent exécrable dans son attitude et ses rapports aux autres (avec celui d’un petit pays dont on pas le droit de dire du mal), ça Trump n’y est pour rien et je pense que le douanier s’est fait plaisir. Là on n’a qu’un son de cloche en mode pauvre victime, pas sûr que ce se soit passé exactement comme ça, et sincèrement je peux comprendre l’antipathie du gars pour mes compatriotes en voyage…

    • tu as mal lu, ce sont des excuses pour emmerder, Lucie n’avait pas toucher à l’herbe depuis des mois, d’après ce qu’elle dit. Des heures d’interrogatoires, pour une pincée de poussière au fond d’un sac… Si c’est réel, c’est hallucinant non ? Il faut lire ce qu’elle dit, pas extrapoler sur des suppositions.

    • Ayant eu pas mal d’autre « sons de cloche », je boycotte systématiquement ce qui viens de ce pays.

      Les usa « pays ami?  » les us n’ont pas d’amis, que des vassaux.

      • Vous allez bien nous trouver une petite calomnie à leur encontre. Cherchez bien.

      • Votre cas relève peut être d’un psy? cherchez bien….

        Un conseil respirez a fond par le nez, et buvez frais.

      • oui ils nous voient comme des sous-fifres

      • Lucie L**, même les USA l’ont rejetée, c’est pour vous dire. (Pastiche de Thierry65)

      • J’ai compris que c’était un prétexte qui cachait une ou d’autres raisons, mais c’est quand même ballot de leur fournir ainsi sur un plateau. Reste que le texte est assez obscur concernant les raisons de les emmerder ainsi. Des douanes tatillonnes voire hostiles j’en ai passé un paquet, en étant de la ‘bonne’ couleur, de la ‘bonne’ religion, ou pas, ça dépend où on est, et je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’est passé un truc avec le gars en question. J’ai pensé à l’attitude, le Français contrarié a une sorte de don pour aggraver son cas, souvent. Et beaucoup de talent pour se poser en victime, aussi.

        Tout ce qui vient des States n’est pas mauvais non plus, j’ai rencontré des étasuniens qui étaient des gens bien mais qui ne peuvent pas faire grand chose face aux exactions de leur gouvernement, à part rester cool en tant que personnes. On a le même problème ici, et nous aussi on est détesté ailleurs parfois…

      • On ne dis pas « shooter à l’herbe », ça fait vieux des années 60 (rires). L’herbe ça se fume surtout, à la limite on peut l’ingérer en space cake ou en thé, mais se shooter ?

        Cela fait plus de dix ans que je ne fume plus, ne bois plus et ne prends plus aucune substances psychotropes, je m’en porte très bien, que du sport et de la flotte (sourires).

        Mais je peux totalement comprendre que dans le monde où on vis avec toutes cette pression due à notre mode de vie, « même si rien nous oblige à », ce n’est pas le débat ici, je peux concevoir qu’on use de façon modérée du moins de certains produits illicites ou de simplement boire un verre raisonnablement.

        Dès lors voire une telle chasse aux sorcières à notre époque est vraiment dépassé que ce soit de la part des autorités quelque soit l’endroit du monde ou de par des particuliers. C’est totalement déplacé et contre productif, c’est l’abus en toute chose qui doit être ciblé et non le produit.

        Et bien entendu la réponse doit être adaptée et pédagogique.

        Dans ma future reconversion, c’est quelque chose qui me plairait aider les jeunes en perde de repère, je pense que mon expérience de vie et mon sens pédagogue et de mâle alpha (sourires) pourrait apporter du bien à ses jeunes. Mais je devrai le faire à mon compte pas pour l’état.

        Orné

  7. peace and love….

  8. Si les douaniers avaient trouvé une réelle trace de drogue, ce couple ne s’en serait pas sorti à si bon compte.

    Il faut savoir que certains services de l’immigration croisent les fichiers des touristes avec les écrits sur internet à partir de leur adresse IP.
    ….Voilà voilà, parfois ceci pourrait expliquer cela.
    Surtout si on considère que le « pays de la liberté » ne peut évidemment pas refuser une entrée pour opinions contraire à la doxa ambiante.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    • La quantité trouvée détermine si on est dans la case consommateur ou trafiquant. Et ce n’est pas payé pareil.
      Comme me disait un de nos braves pandores jadis : ‘quand un étranger veut partir, nous on ne fait jamais de problèmes’.
      Là comme le gars voulait les dégager, commencer à monter un dossier les auraient fait rester, nécessairement, donc contre productif par rapport à ce qu’il voulait, les jeter avec un prétexte qui tienne un minimum la route. Rien de choquant à se qu’ils s’en soient sortis ‘à si bon compte’ amha.

      • Là, je reconnais la mentalité française pas américaine.
        ….De plus, eux ils voulaient entrer.

      • Oui tu as raison, j’oubliais que le système carcéral US est privé et réclame sa livraison quotidienne de main d’oeuvre quasi gratuite (ça ressemble un peu à la définition de l’esclavage, ça doit venir d’une tradition locale). C’est un marché lucratif, exploité avec zèle. Il n’en faut pas beaucoup pour y goûter.
        Mais pour le reste je sais pas, pas claire cette histoire.

  9. Il y a environ 30 ans, mon frère m’avait prêté sa voiture.
    Comme c’ était une grosse cylindré et que depuis peu, javais réussi mes examens.
    Je décidais de de faire une virée à Bruges (BELGIQUE).
    Superbe ville avec ses canaux et bien sur ses chocolats.
    Pour remercier mon frère et pour faire plaisir à des amis, j’ ai acheté plusieurs boites de ses fameux chocolats.
    Mais, dès mon retour vers Paris, La douane volante voyant un jeune dans une grosse voiture m’arrête, Ils sorte les chiens et fouillent la voiture.
    Mais mon frère avait laissé un blouson dans le coffre avec dans la poche une microscopique boulette.
    Ils ont démontés la voiture.
    Donc je ne vais plus en Belgique et les Belges sont tous des….
    es ce bien la même histoire.?

  10. Hello les ME.
    C’est vrai que les douanes aux US c’est pas une partie de plaisir, à JFK c’est souvent 2 ou 3 heures de queue.
    Après j’ai jamais eu de problème, mais il faut faire profil bas: oui monsieur, bien monsieur… être poli et respectueux, voir compassionnel (car ils font vraiment u boulot de merde!). Si tu commences à ouvrir ta grande gueule de français t’es grillé. Les US sont un beau pays, plein de diversité, avec des gens bien et enthousiastes. C’est l’élite, la « corporocratie » qui pourri ce pays.

  11. En général l’immigration n’a pas d’intérêt a rejeté des gens sans raison. Ils sont procéduriers, et en effet, si vous arrivez devant un agent avec l’air supérieur ou genre « sûr de soit », en général, çà peu provoquer un contrôle plus poussé. Mais d’une manière général, avec les passeports biométriques, et les échanges de données avec la France, ils savent d’avance qui est qui, et qui peu avoir déjà un petit arriéré qui suffirait a empêcher l’accès aux USA. Rappelons que ce pays fonctionne beaucoup avec le principe du « jure sur l’honneur » (d’ou d’ailleurs c’est justement ce qui fait aussi polémique sur les formulaires des permis de port d’arme). Juré sur l’honneur mais si derrière vous vous faites chopé et qu’ils se rendent compte que vous avez mentis, là çà fait très mal. Pour cette jeune femme, je pense que l’acharnement et son refus doit avoir une raison qu’elle ignore mais qui doit trouver son origine sur son dernier séjour ou sur des antécédents qu’elle n’a peut être pas pensé, ou avec lesquels elle n’a pas fait le lien. Surtout si elle y a été 3 mois, dans les 12 dernier mois, ce qui en effet, peu être sujet a suspicion chez certains agents. Oui, les procédures aux USA sont sévères et strictes. Oui, il faut montré patte blanche. Mais en général, l’immigration ne s’amuse pas a emmerder le monde sans raison (et c’est encore plus vrai avec la politique migratoire actuelle, surtout avec les hispaniques).

  12. J’ai vécu 10 ans aux USA jusqu’en 1986, et en suis repartie avec la double nationalité.
    En Juin 2001 je suis retournée pour passer l’été. A l’immigration, on m’a fait poireauter 1 h en m’accusant d’avoir volé mon propre passeport américain. « Et pourquoi vous n’entrez pas avec votre passeport français ? » -« eh gros con, tu crois que je vais me payer la queue et me faire emmerder avec un visa alors que je suis nationale ?  »
    bon, çà je ne l’ai pas dit tout haut…
    Je suis repartie des USA le 5 septembre 2001et n’y suis plus jamais retournée.
    A l’époque, c’était Bush aux manettes, l’un des 2, je ne me souviens plus duquel, et le 11/09 n’était pas encore arrivé. On n’avait pas encore à se désaper pour passer les contrôles.
    Je me suis toujours demandé si il fallait être con pour avoir le boulot à l’immigration, ou si on le devenait plus tard…

  13. Pour continuer dans les expériences sympas, Lucie peut tenter d’aller en Israëlhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  14. Pourquoi aller dans un pays qui condamne encore à la peine de mort, qui pratique la torture (voir le rapport du Sénat américain), agresse des pays sans mandat de l’ONU, … vous n’avez pas d’autres choix dans la vie ? Pas de scrupules ? Pays à mettre sur liste noire !
    On peut , dans sa vie quotidienne, poser quelques choix ….

  15. Je fais plus confiance aux officiers de frontiere US que cette dame. Classe moyenne qui passe 3 mois aux USA sans travailler? Et elle ne dit rien sur ce qu’elle faisait ni ce qu’elle va faire au 2nd voyage. Elle a qqc de louche qu’elle passe sous silence dans sa lamentation.
    .
    Les officiers savent ce qu’ils font. Lorsque l’on a rien a cacher, il n’y a rien a craindre. Des membres de familles viennent me visiter aux USA cet ete, aucun probleme, Meme avec un billet aller simple vers les US. Je les promene en voiture et termine au Canada d’ou ils retourneront en France.

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