Reportage de 2014 qui nous montre les pièges utilisés, pour nous donner envie d’acheter.. Sur le site de Galaxien, plein de reportages d’actualité, à voir ou à revoir..
Consommateurs pris au piège, est un documentaire (0h52) de l’émission Le Doc du dimanche, qui met en évidence des techniques marketing hallucinantes très sophistiquées de manipulation visant à nous inciter à consommer plus, à susciter des envies et les transformer en besoins inconscients, notamment à l’aide du neuromarketing.
Dans une société fondée sur la croissance économique par la consommation et le pouvoir d’achat, le seul objectif derrière le mass-marketing est de vendre, quel qu’en soit le prix. Dans la grande distribution comme dans n’importe quelle boutique, les commerçants ont le même objectif.
Le budget publicité et marketing dans le monde se chiffre en centaines de milliards d’euros par an. Les acteurs du marketing sont devenus les marionnettistes qui tirent les ficelles de milliards d’individus prisonniers inconscients de cette manipulation.
Pour inciter à acheter, il existe des méthodes redoutables mises en place à notre insu. Sans que le client le sache, les magasins n’hésitent pas à manipuler nos sens par la musique, le visuel, les parfums, etc. Tout est minutieusement étudié pour déclencher l’acte d’achat. De nos jours, des technologies médicales sont mêmes détournées pour décrypter le comportement du consommateur et étudier ses désirs réels. Il s’agit de capter son regard ou même, plus incroyable encore, de lire directement dans son cerveau.Christine Guillemeau écrit : Bien naïf celui qui pense encore disposer de son libre-arbitre lorsqu’il court les magasins ! Pour encourager le client à remplir son caddie, les professionnels du marketing ont une imagination débordante. Petit tour d’horizon de leurs dernières trouvailles.
« Quand vous faites vos courses, vous devenez une marionnette. Vous faites ce qu’ils vous demandent et vous le faites selon leur plan », prévient Alan Penn, professeur au University College London. Grâce à un parcours labyrinthique bien étudié, 68 % des achats réalisés dans les magasins du géant suédois de l’ameublement Ikea seraient ainsi des achats d’impulsion, un score sept fois plus élevé que celui des enseignes traditionnelles.
Dans la grande distribution, rien n’est laissé au hasard. Des paniers à roulettes conçus pour porter ses achats sans effort jusqu’à la scénarisation de la marchandise pour créer l’illusion de l’abondance, les astuces pour tenter le consommateur sont légion, dévoile de son côté Olivier Dauvers, un expert.Pour manipuler nos sens, tout est bon. Afin d’attirer le chaland, les espaces commerciaux ont de plus en plus recours au marketing olfactif. Délicats effluves de cappuccino s’échappant du stand des cafetières électriques, ou saine odeur de propre émanant de celui des lave-linge parviennent en effet à augmenter de plus de 20 % la fréquentation des rayons d’électroménager. D’après Pascal Charlier, directeur général d’Air Berger, numéro un du marketing olfactif en France, en agissant directement sur notre humeur, la diffusion de senteurs artificielles boosterait les achats d’impulsion de 38 %. « On arrive grâce à cela à toucher aux émotions des gens sans qu’ils s’en aperçoivent », relève Caroline Ardelet, chercheur en marketing olfactif et spécialiste des odeurs.
Leader du marketing sensoriel en Europe, Mood Media s’est fait quant à elle une spécialité de la réalisation de bandes-son sur mesure pour guider les achats. Plus de 25.000 points de vente dans l’hexagone et des dizaines de milliers d’autres en Europe font ainsi confiance au flair artistique de ses DJ pour composer des play-lists adaptées aux moments de la journée et aux jours de la semaine.Jouer sur l’inconscient, ou sur la bonne conscience… Les industriels s’appuient sur les neurosciences pour savoir ce qu’aiment vraiment les consommateurs, car leur cerveau, lui, ne ment pas !
L’utilisation des technologies médicales monte, elle aussi, en puissance. Grâce à l’imagerie à résonance magnétique IRM, une société comme Neurosense, spécialisée dans le neuromarketing, travaille sur l’observation des zones cérébrales de clients-cobayes. Ayant ses entrées au département de recherche sur les maladies psychiatriques du King’s College of London, le Pr Williams explique : « Le neuromarketing est une façon d’aller fouiller l’inconscient des gens sans leur demander de réfléchir à ce qu’ils aiment ou pas. Nous avons remarqué qu’il existe une grande différence entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font.
En période de crise, les entreprises ne peuvent pas se permettre de dépenser des millions pour lancer des produits qui seront un échec et nos études les aident bien mieux que les techniques marketing classiques comme les sondages consommateurs, qui peuvent se tromper. »Cependant, pousser à l’hyperconsommation n’est pas l’unique stratégie payante développée par les industriels. « Notre but est d’alerter les consommateurs sur la situation dans laquelle se trouve notre planète. Si l’on continue de faire du business comme aujourd’hui, on va droit dans le mur, ce n’est pas viable sur le long terme », explique Rick Ridgway, vice-président de Patagonia.
En misant sur une production responsable et sur le recyclage des produits usagés, la marque de vêtements et d’équipements de plein air surfe sur le succès. L’an dernier, elle a même atteint un chiffre d’affaires record, conclut-elle.C’est sûrement reposant de se laisser guider, mais il est toujours temps de sortir de cette hypnose et de couper les liens pour se libérer de cette course aux pulsions consuméristes qui nous maintient dans le cercle vicieux des dépenses et du manque d’argent, sans parler des effets néfastes sur nos vies et des dégâts que nous infligeons à la planète pour perpétuer cette course folle et irresponsable.
En plus de ces manoeuvres pour nous inciter à acheter, certains n’hésitent pas à dire que ces techniques de manipulations seraient utilisées pour influencer nos choix politiques…Source Inexpliqué-en-Débat
Entendu lors d’une assemblée générale d’un groupement de consommateur (espèce d’amap):
-Mais comment se fait il que machin et truc ne paient ni cotisation, ni le même prix que nous les produits?!?
-Peut être parce que nous sommes que deux à tout gérer?
Pour moi ça ne fonctionne pas, je n’ai jamais acheté ce qui m’était tendu obligeamment ! je prends uniquement ce dont j’ai besoin, point final. je ne traîne pas à travers les rayons, sauf, si une fois de plus, ce qui me fait enrager, ils changent habilement de place ce que j’avais l’habitude de trouver à tel endroit.
Dans les grandes surfaces j’achète strictement ce qui est intéressant au point de vue prix, par exemple pq, ou piles électriques, un peu de bricolage, et surtout de l’eau, parfois un achat de ceci ou cela vient s’y ajouter mais toujours mûrement réfléchi et prévu d’avance. S’ils n’ avaient que des clients comme moi pour faire tourner leur affaire, ils pourraient fermer boutique rapidement !
Ma que d’j’ai chui conne, me suis trompée de touche j’ai signalé le poste de Graine de Piaf
Nous non plus on ne met plus les pieds dans les grandes surfaces, pourquoi faire on achète plus leurs merdes…
Le plus gros piège pour moi, ça reste les magasins de vêtements. Là j’avoue je me fait encore trop avoir ^^
Akasha.
@GdP
je rejoins écomotard, non seulement l’eau en bouteille est très polluante, mais en plus elle est plus dangereuse que l’eau du robinet !!!!
la meilleure solution aujourd’hui étant donc de filtrer l’eau du robinet avec ce genre d’engin (que j’utilise depuis 15ans)
http://www.utilebio-france.com/fontaine-eva.htm
on les trouve a 120 euros en coop bio…. amortissable en 1an maximum
En tout cas, les sponsors de Micron connaissent l’astuce !
Pour une meme liste de courses et dans la meme chaine de magasin (colruyt):
Par internet, pas d’enfant avec soi et pas de tentation: 110€
En magasin avec enfant: 146€
C’était un test que effectué il y a quelques semaines car je fais mes courses par internet depuis plusieurs années … Et au vues du « verdict » je vais continuer.
Il faut aussi préciser que cette chaine de magasin fait le strict minimum pour positionner des produits spécifiques et achalander leur grandes surfaces, dans d’autres grandes surfaces, la différence de prix aurait été certainement encore plus importante.