Cet homme nous enseigne le rôle oublié des plantes sauvages…

Pas besoin d’habiter à la campagne pour apprendre à reconnaître les plantes sauvages. Merci à Mr Mondialisation pour cet article.

Img/Mr-Mondialisation

En ville, friches, jardins et parcs regorgent de plantes comestibles dont nous sous-estimons l’utilité, jugées parfois même de mauvaises herbes. Christophe de Hody s’est fait une spécialité et une passion de les répertorier une à une. Il retransmet aujourd’hui ce savoir à l’occasion de balades urbaines filmées. Par cette démarche, il aime défendre l’idée selon laquelle apprendre à identifier et à utiliser les plantes comestibles permet de se reconnecter à la nature, mais aussi de mieux connaître la ville qui nous entoure. Dans un livre publié récemment et intitulé « Cueilleur urbain », il recense 35 plantes sauvages les plus répandues et précise leurs vertus ainsi que des recettes pour les cuisiner.

Christophe de Hody est naturopathe, herbaliste et botaniste de terrain. Il enseigne également dans les formations en permaculture. Il a fondé Le Chemin de la Nature, dont la mission est de faire revenir le patrimoine végétal au goût du jour pour que chaque personne puisse accéder à cette richesse qui nous entoure, et encourager ainsi une plus grande autonomie alimentaire, la santé au naturel et le plaisir de la découverte. A travers des balades, ateliers et stages sur le thème des plantes sauvages comestibles et médicinales, et de la naturopathie, l’objectif est de transmettre la connaissance des plantes sauvages et leurs usages aux futurs cueilleurs, novices ou initiés, professionnels ou particuliers.

Crédit photo : Le chemin de la nature

« Je me nourris, me soigne avec ce que je cueille en bas de chez moi ! »

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Christophe de Hody évoque la cueillette urbaine : « connaître les plantes, les arbres qui nous entourent, les cueillir parce qu’on connaît leurs propriétés gustatives et médicinales, est bénéfique à tous pour se faire du bien, prendre du plaisir, avoir un rapport au temps différent de ce que le rythme effréné de la ville nous impose. » Pour lui, cueillir des plantes sauvages en ville est une évidence. Non seulement c’est une activité qui permet de se soigner, mais en plus elle change le rapport à l’espace dans lequel nous vivons.

Mal connues du grand-public, les plantes comestibles sont pourtant nombreuses à faire leur nid en ville. Ortie, tilleul, berce, sureau, pissenlit, ail des ours… la liste est longue et ces espèces à portée de main. À l’heure où la mauvaise alimentation d’une partie de la population est devenue un problème de société d’envergure, ces plantes ne méritent-elles pas une plus grande attention ? « La nature est généreuse et abondante », défend Christophe. Il nous suffit de la redécouvrir pour en profiter.

…/…

Lire l’article complet

Source Mr-Mondialisation

Voir aussi:

Trop salée, trop industrielle : la nourriture des Français passée au peigne fin par l’ANSES

AlterTour : 300 citoyens à la rencontre des acteurs de la transition

Un festival menacé par des défenseurs de l’agriculture industrielle

Ces cueilleurs de lavande perpétuent la tradition depuis des siècles

27 Commentaires

    • C’est très bien ce que fait Couplan, on comprend que c’est une personne très impliquée et qui ne raconte pas n’importe quoi, j’ai lu quelques un de ses articles, sur certaines plantes sauvages comestibles auxquelles on ne pense pas toujours comme bonnes.
      c’est aussi sur :
      http://www.couplan.com/

    • Sans regarder ton lien, j’ai cent bonnes raisons de faire un potager et je vais d’ailleurs passer à la vitesse supérieure cette année enfin je l’espère de tout mon coeur! Mais si l’on réfléchit au fait que les choses ont mal tourné pour l’humanité depuis le sédentarisation de l’homme, il est clair que vivre des dons de la nature sans vouloir la domestiquer est peut-être la solution ultime pour une humanité digne de ce nom. Je regarderai ton lien ce soir car je n’ai plus le temps, mon moment virtuel est fini malheureusement, la vie réelle m’attend.

    • Très intéressant ton gars, Logic. Merci de nous le faire connaître.

      Le problème des plantes en milieu urbain est la pollution, plus importante qu’en campagne. D’un côté c’est les pipis de chiens et les tuyaux d’échappement en plus du goudron, de l’autre les risques d’échinococcose notamment.
      Parce que, c’est vrai, il y a énormément de plantes sauvages comestibles au pied des arbres dans les allées, dans les trottoirs, le bitume. Mais de là à les manger…

      • oui, en milieu urbain, ce n’est pas le top, mais bon en même temps il est extrêmement dangereux de vivre en milieux urbain…..
        l’échinococcose , bien sur….mais bon, je ne pense pas que ce soit un réel danger, pour ma part je goûte la plupart des plantes sauvages depuis 30ans. A mon humble avis, beaucoup de maladies sont surtout un problème sur un organisme affaiblit par des carences en vitamines et minéraux, et donc avec un système immunitaire déficient. Je dirai que comme tout changement, il faut une période d’adaptation et qu’un urbain qui bouffe de l’indus aura intérêt a se refaire une santé avant d’attaquer le sauvage!

      • Ces 2 gars son des mines d’information en matière de système régénératifs, que ce soit de la nature ou du corps humain…. ils savent faire du lien, une qualité extrêmement rare de nos jours..

  1. Pour ceux qui veulent aller plus loin:

    Liste des plantes à feuilles comestibles

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plantes_%C3%A0_feuilles_comestibles

  2. Acheter le bouquin et aller dans la nature faire son marché n’est pas recommandé.
    Ce qui va etre visible pour certains qui vivent a la campagne depuis longtemps va induire en erreur le citadin moyen, d’où un danger potentiel élevé pour ce dernier.

    • il est clair qu’il ne faut pas faire n’importe quoi non, plus. Il faut avant tout commencer par bien étudier les plantes « toxiques » elles sont très bien détailler dans ce bouquins et les confusions possible également.

      les plantes toxiques sont une minorité dans la masse de ce qui pousse, elle sont d’ailleurs très rarement en colonies! pour la plupart elles ont un goût très désagréable et nécessite une certaine quantité ingéré avant d’être très dangereuse. toutefois, il en existe de très toxiques et il faut bien les connaître.
      Une fois ce sens aiguiser, il faut goûter avant de ramasser car beaucoup de plantes comestibles deviennent coriaces et ligneuse rapidement.
      il est préférable de commencer par des plantes facilement identifiable et de confirmer votre sens de l’observation en vérifiant sur internet avec la multitude de photo disponible…. avec le temps, vous reconnaitrer les espèces sans problème….

      le syndrôme « into the wild » s’est ancré, mais une erreur malheureuse par manque de connaissance ne doit pas condamner l’homme à l’ignorance de son milieu naturel!

      Attention , toutefois, les légumes sauvages sont beaucoup plus riches et leur abus risque de vous nettoyer violemment le système digestif! pensez « adaptation »

      • Logic,
        Tu habites dans quel coin si c’est pas trop indiscret.

      • J’habite dans l’Hérault. Serais-tu partant pour faire une journée ou demi-journée, promenade et découverte plantes sauvages entre ME du coin? Je suppose à te lire que tu t’y connais (même un minimum) donc pourquoi ne pas partager tes connaissances aussi minimes soient-elles avec des ME impatients d’apprendre et qui n’ont pas les moyens de se payer une journée d’initiation découverte des plantes sauvages.
        Je dis ça, je dis rienhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

      • @laurence

        ça aurait été avec plaisir, hélas je suis surbooké jusqu’au printemps 2018.

        je suis entrain de construire ma maison, et en novembre je monte finir celle de ma nièce!

        l’année prochaine j’aurai du temps, et je compte bien lancer une chaine youtube sur l’autonomie en général….et peut être des stages plus tard…

        normalement j’aurai du avoir du temps en fin d’été, mais avec la canicule, la construction de ma maison a pris du retard 😉

      • Bonsoir Laurence,

        Je me balade avec mon sac de couchage et quelques vivre dans un sac à dos. Je vais à Lyon dans quelques jours puis je descend vers le sud.

        Accepteriez-vous que je pose la ou vous vivez mon sac de couchage une nuit ou plus ?

        Envoyez-moi un mail à cette adresse: raph.dize@outlook.fr

        Raphaël 🙂

      • Dommage Logic, je te souhaite le meilleur pour la construction de ta maison. N’attends pas de faire des stages payant(s’ils le sont) pour nous le proposer, je sais bien qu’il faut vivre mais entre ME c’est différenthttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
        RaphM, je te contacte en MP

      • @laurence

        Merci!

        pour les stages je n’ai encore rien prévu pour les « lives » mais tout sera sur la chaine youtube… le but étant de transmettre…je n’aurai plus que ça a faire 😉
        Je pensais plutôt faire mes stages a l’exterieur (chez un hôte) contre défraiement, donc autant dire qqs euros pour des stages d’une dizaine de participant! car mon but n’est pas d’en faire un business mais i d’aller a la rencontre des gens pour créer des liens!

    • Petite info pour les citadins apprentis dans le domaine.

      Quasimment le meme fichier que le précédent mais les images des plantes en moins.

      http://info.terramater.fr/bonus/plantes_fleurs_comestibles.pdf

      PS: Et aussi un petit couplet sur les huiles essentielles.

      http://aromatherapie.librinfos.fr/

    • je précise . Le lien aromatherapie.librinfos.fr est la retranscription d’un livre du toubib Ph. Bego. une pointure dans son domaine.
      ses posologies sont a suivre a la lettre pour ceux qui ne connaissent pas les effets des H.E.
      Le lien est permanent . j’ai aussi des infos sur les champignons mais je ne les mets pas en acces libre comme les huiles.

Les commentaires sont clos.