Traumatismes de l’enfance : Des cicatrices génétiques transmises sur trois générations

Par Le Média en 4.4.2.

Les abus subis pendant l’enfance laissent des traces durables, bien au-delà des séquelles psychologiques. Une étude révèle que ces traumatismes modifient chimiquement l’ADN, affectant parfois jusqu’à trois générations.

Les séquelles des violences subies dans l’enfance ne sont pas seulement psychologiques : elles s’inscrivent dans l’ADN.

Les gènes marqués par la souffrance

Les chercheurs ont identifié des modifications épigénétiques – des « marques » sur l’ADN – chez les victimes de maltraitance. Ces altérations, liées à un gène régulant le stress, sont particulièrement prononcées chez les descendants directs, y compris ceux n’ayant jamais subi de violences. Une étude sur des souris a confirmé ce mécanisme : le stress précoce modifie les spermatozoïdes, transmettant troubles anxieux et comportementaux aux générations suivantes.

Une lueur d’espoir : effacer les stigmates du passé

Si ces marques semblent permanentes, elles ne sont pas irréversibles. Médicaments et thérapies pourraient « réparer » l’ADN, offrant une voie de guérison biologique en plus du traitement psychologique. Une découverte qui souligne l’urgence de prendre en charge les victimes… avant que leur souffrance ne devienne un héritage familial.

par Yoann


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3 Commentaires

  1. C’est là tout le sujet du décodage biologique. Hamer a découvert cette transmission il y a des dizaines d’années ! Pas seulement pour les abus sexuels, bien sûr, mais pour tous les traumatismes.
    Mieux encore, les secrets de famille. Nos cellules les connaissent alors que notre mental n’en a aucune connaissance. Justement par l’empreinte laissée sur les gênes sur des générations.

    C’est pourquoi les cancers, par exemple, peuvent se transmettre. On fait peur, on oblige à un suivi, alors qu’il faut aller chercher le traumatisme d’origine, celui du parent d’une génération antérieure, et on suit la trace jusqu’à l’enfant actuel.

    Quant à un traumatisme actuel, il est en effet important de le prendre en compte très vite car « ce qui ne s’exprime pas s’imprime ». Ainsi, on peut avoir à pardonner – pour se libérer soi, pas pour libérer le prédateur – mais il faut aussi que les cellules pardonnent. C’est le prix de la libération, de la guérison.

  2. Encore une découverte de plus qui va leur permettre de vous vendre encore plus de vaxxin ARN-m personnalisés.

  3. Vax, je ne sais pas, mais a minima des médocs pour modifier le comportement. Surtout ne pas chercher la cause, le conflit d’origine, alors qu’il existe des thérapies simples, comme les régressions, les constellations familiales, le Bio Textus … pour aller chercher ce conflit, même sur plusieurs générations et le régler. En plusieurs séances parfois, la nature humaine étant plutôt complexe et comprenant de nombreux filtres. Mais en tout cas, c’est efficace, pratiquées par un bon thérapeute.

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