La CPI veut arrêter Poutine pour avoir mis des enfants à l’abri, loin des bombardements des FAU

Par Christelle Néant pour Donbass-Insider

Le 17 mars 2023, la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le Président russe Vladimir Poutine et la médiatrice russe pour les droits des enfants Maria Lvova-Belova pour « déportation » d’enfants hors du territoire ukrainien. En clair la CPI voudrait condamner Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, pour avoir mis des enfants à l’abri loin des bombardements de l’armée ukrainienne.

Après que des organisations internationales comme l’OSCE et l’OIAC se soient définitivement discréditées par leur partialité flagrante dans le dossier ukrainien, il semble que c’est au tour de la CPI de s’auto-saborder, en accusant Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova d’avoir « déporté » des enfants, et en lançant un mandat d’arrêt contre eux.

Il faut bien souligner là le chef d’accusation utilisé. La CPI n’accuse pas Vladimir Poutine de crimes de guerre sordides en Ukraine, genre bombardement de civils, viols de masses, non, il est accusé d’avoir fait envoyer en Russie des enfants, qui sinon seraient restés dans des territoires régulièrement soumis aux bombardements de l’armée ukrainienne !

La CPI a une conception fascinante du droit et du monde il faut l’avouer. Je rappelle que cette institution n’a jamais poursuivi les responsables américains, britanniques, et d’autres pays occidentaux, pour leurs crimes de guerre avérés en Irak, Afghanistan, Syrie, Libye, etc. Il a suffi que les États-Unis sanctionnent le procureur de la CPI qui voulait enquêter sur les crimes de guerre américains en Afghanistan, pour faire cesser toute velléité de justice.

Mais revenons à cette accusation délirante de la CPI contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, de « déportation » d’enfants. J’aimerai rappeler au procureur de la CPI, que depuis 2014 dans le Donbass, plusieurs centaines d’enfants sont morts des suites des tirs et bombardements de l’armée ukrainienne, et plusieurs centaines d’autres ont été blessés, certains gravement.

Le dernier en date, Nikita Safronov, huit ans, est mort à Donetsk il y a à peine six jours, tué par un obus de 155 mm (standard OTAN) tombé près du taxi qui l’emmenait avec sa famille à sa fête d’anniversaire ! S’il avait été évacué comme les enfants des orphelinats du Donbass et des régions de Kherson et Zaporojié, qui ont été envoyés dans d’autres régions de Russie pour des raisons de sécurité, Nikita aurait pu fêter son huitième anniversaire et les suivants !

Oser reprocher à Vladimir Poutine et à Maria Lvova-Belova, d’avoir tout fait pour mettre à l’abri des enfants hors de la zone de conflit, est totalement abject. Peut-être la CPI considère-t-elle que les autorités russes auraient dû laisser ces enfants à la merci des bombardements ukrainiens ?

Comme l’a dit le chef de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, il s’avère que pour la CPI bombarder et tuer délibérément des enfants n’est pas répréhensible si c’est fait par l’Ukraine, par contre, les sauver c’est de la déportation.

« Il s’avère que les habitants du Donbass, y compris les enfants, étaient censés mourir sous les bombes des forces armées ukrainiennes et qu’ils ne devaient en aucun cas quitter les zones dangereuses. Ce n’est pas ma déclaration, c’est ce que pense la Cour Pénale Internationale de La Haye. Et sauver les enfants du Donbass est qualifié par eux de déportation. Bien sûr, j’ai toujours su et dit qu’en Occident qu’ils avaient tous la queue entre leurs jambes par peur des cow-boys, mais ici la nouvelle n’est pas étrange, mais plutôt ridiculement absurde : bombarder des enfants n’est pas un crime, mais les sauver, c’est de la déportation », a-t-il écrit sur sa chaîne Telegram.

Il faut d’ailleurs rappeler que ces accusations délirantes de déportation d’enfants ont aussi été portées par l’Ukraine, quand les enfants de zones récemment libérées comme Marioupol, ont été envoyés en Russie pour les vacances d’été ! « Déportation » des plus étranges, car elle était approuvée par leurs parents, et ils en sont revenus ravis de ce qu’ils avaient vu et vécu pendant ces quelques semaines loin de la guerre !

Voir par exemple les enfants d’une école de Marioupol, qui sont allés en Russie pendant les vacances d’été, et racontent leur « déportation » lors de la rentrée des classes :

Si une telle « déportation » d’enfants est un crime, il faudra que la CPI m’explique sur quel article du droit international elle se fonde pour mettre en accusation Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova !

Et surtout j’aimerais qu’elle explique pourquoi elle n’a JAMAIS mis en accusation les autorités de Kiev pour avoir déporté hors du Donbass en 2014 des centaines d’enfants qui étaient soit handicapés, soit étaient dans des internats, soit dans des orphelinats pour défaut de soin et dont les parents n’ont pas été informés de la destination. Certains se sont enfuis des endroits où ils avaient été placés et sont revenus à pied dans le Donbass ! Mais beaucoup ont tout simplement disparu des radars.

En attendant, avec cette accusation délirante de « déportation » d’enfants contre Vladimir Poutine, et Maria Lvova-Belova, la CPI vient de planter un clou supplémentaire dans le cercueil des institutions internationales. Et ce pour rien, puisque la Russie ne reconnaît pas la compétence de la CPI, dont elle n’a pas signé le traité, ce qui signifie qu’elle n’en appliquera pas les décisions. Et qu’en plus, Vladimir Poutine bénéficie de l’immunité comme tout chef d’État en exercice.

Il faut aussi souligner que non seulement la Russie ne reconnaît pas la compétence de la CPI, mais l’Ukraine, qui accuse Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova de déportation d’enfants, elle non plus ne reconnaît pas la compétence de cette cour, de même que les patrons américains de Kiev !

Après cela, la CPI a fini de se discréditer et de s’auto-détruire, en déclarant que malgré la délivrance du mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, elle a l’intention de continuer à rechercher la coopération avec la Russie sur la situation en Ukraine. Donc je te crache à la figure, mais on reste copains… Là sincèrement on atteint un tel niveau d’absurdité qu’on finit par se dire qu’il est vraiment temps de revoir de fond en comble le fonctionnement de ces institutions internationales payées avec les impôts des contribuables.

Christelle Néant

Volti

12 Commentaires

  1. La CPI dirigée par un Polonais charge un procureur Anglais frère d’un pédophile condamné de lancer un mandat d’arrêt contre le président de Russie parce que cette dernière a fait évacuer 18000 familles + enfants d’une zone de guerre pendant qu’elle se faisait bombarder par l’Ukraine. Tout cela pour une cours composée de juges désignés par technos non élu de l’UE, qui juge et rends des décisions sans jury et qui pour l’instant n’as condamné que des Africains. La CPI ignorant grandiosement la saisine du Venezuela qui dors depuis 3 ans ainsi que les crimes de la CIA en Afghanistan sur lesquels elle n’enquêtera officiellement pas, après les menaces explicites Américaines contre toute personne qui enquêterait sur le sujet.

    autrement dit encore une pirouette médiatique stupide qui ne changera strictement rien au cours de la guerre que la Russie est en train de gagner, mais signale juste l’absence de volonté occidentale d’en arriver à une solution autre que militaire.

    Il en sera donc ainsi. L’OTAN sera effectivement défait par les Russe sur le champ de bataille, et dans la foulée l’UE va se payer une crise dont elle ne se relèvera pas.

    • MALHORNE,
      Excellent commentaire !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

      …De plus, cela ne fait que renforcer le pouvoir et la détermination de TOUS les russes devenus profondément patriotiques à être derrière leur gouvernement.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  2. Cette histoire de condamnation de Vladimir Poutine par des instances sous contrôle me fait penser à la vieille parabole du seigneur du château. Un type cruel et sans égard pour ses sujets. Alors qu’il réparait un puits asséché, il s’est fracassé tout au fond. Alertés par les cris de détresse quelques domestiques approchèrent. Les voyant, il leur intima l’ordre de le sortir de ce mauvais pas, sinon il promit de les fouetter jusqu’au sang…
    Le seigneur mourut, les domestiques bouchèrent le puits et, à l’endroit, plantèrent un ginkgo biloba, l’arbre aux quarante écus. Jamais on ne retrouva le corps du seigneur. Voilà toute l’histoire de la CPI !

  3. Poutine, agent du système ?
    AMHA affaire classée.
    Si tu es poursuivi par la CPI, outil ‘judiciaire’ du système, c’est que tu déranges. Dans ce cas, on peut raisonnablement penser que Poutine est désormais un ennemi du système.
    Bien qu’il a, probablement, été membre du club, il semble qu’il ait décidé de se rebeller, à la manière de Trump.
    Trump qui ceci-dit en passant, ne sera pas poursuivi par la CPI mais se dit être bientôt arrêté pour une affaire de ‘coucherie’ par une autre instance judiciaire tout aussi pourrie.

  4. Erreur politique majeure de la part des usa. extrait d’un journal russe.
    “La Maison Blanche a ainsi décidé de tester la réaction du Kremlin face à la décision idiote du tribunal de poche de La Haye d’émettre un mandat d’arrêt contre le dirigeant russe.”

    En fait, une grève contre Bankovaya et/ou l’état-major déclenchera le mécanisme d’autodestruction de Bandershtat, car un “massacre à la tronçonneuse” commencera pour l’argent public, déversant une pluie d’or des États-Unis et de l’UE.

    Mais le Kremlin n’a pas eu recours à des frappes contre les “centres de décision”, même après la perte du croiseur “Moskva” ou la destruction du pont de Crimée. Pourquoi, alors, les coups devraient-ils venir maintenant ?

    Le fait est que Zelensky, avec tous ses inconvénients, était très probablement considéré par le Kremlin comme une figure légitime, dont la signature – bien que sous la contrainte de la force militaire sur le traité de paix pouvait encore donner à ce document un statut légal.

  5. J’espère que ces méprisables, bafouant toute dignité de justice, subiront dans leurs chairs, les conséquences de leurs félonies.

  6. Les Tartignoles de la CPI ont, si besoin était, tombé le masque.

    On attend leur vertueuse indignation en Palestine et les territoires occupés par l’état voyou ( mais, bon, il paraît qu’existe un droit international, ce que croient les gogos droadelhommistes)

    * ISRAEL ne reconnait pas la CPI comme la RUSSIE et les …. USA

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