Source STATISTA
L’Institut Reuters pour l’étude du journalisme a récemment publié son rapport annuel sur l’information numérique. Ce dernier a interrogé plus de 90 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de l’impact de la pandémie à l’évolution des modèles économiques payants, en passant par la confiance et la désinformation. En ce qui concerne ce dernier point, l’étude a révélé un sursaut de confiance envers les médias dans la plupart des pays étudiés au cours de l’année écoulée.
C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire confiance aux médias d’information, soit 65 % des répondants, en hausse de neuf points depuis la dernière édition du rapport. Les États-Unis n’ont quant à eux guère progressé et se retrouvent en queue de peloton avec seulement 29 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux (30 %) et partage l’avant-dernière place avec la Slovaquie et la Hongrie. Mais le niveau de confiance des Français, qui s’était fortement dégradé à la suite de la crise des gilets jaunes, observe toutefois un rebond de sept points en 2021.
Les auteurs de l’étude indiquent que ce regain de confiance constaté dans de nombreux pays pourrait être du à la couverture médiatique du Covid-19, qui a donné plus de place aux « informations factuelles », tout en reléguant au second rang « les informations politiques plus partisanes ».
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Tristan Gaudiaut Data Journalist tristan.gaudiaut@statista.com
STATISTA (Url : https://fr.statista.com/infographie/25174/niveau-de-confiance-dans-les-medias-par-pays)
Si c’est la couverture du covid qui a remonté la confiance, c’est fort dommage, tant on a pu constater que « les infos » étaient aussi fausses, truquées, orientées exactement comme d’habitude. La dernière fois où j’ai acheté un quotidien papier, c’était en 2012 (l’Huma). Il y avait bien des années auparavant que cela ne m’était pas arrivé. Bien entendu le contenu sur Internet des mêmes journaux est aussi pitoyable. C’est Churchill, il me semble, qui avouait ne faire confiance qu’aux sondages qu’il avait lui-même « arrangés ». Le bon travail de journaliste est une denrée très rare et précieuse.
Ah si, il m’est arrivé en 1968-69 de lire Paris-Presse…..
Je reste dubitatif quant aux résultats d’une telle étude. Pour tout dire, si je devais l’associer à quelque chose de concret, je n’ai qu’un mot : manipulation. Comme dirait l’autre de façon lapidaire : « s’il y a des complotistes c’est parce qu’il y a des complots »! Pareil donc pour toute étude sondagière !