Ça pourrait être la solution puisqu’ils remplacent les humains. Partagez ! Volti
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Sylvain Devaux pour La Robolution
Et si Benoit Hamon avait raison ? Bon lui parlait d’un salaire financé par une taxe sur les robots. Dans un rapport publié il y a un mois maintenant (le 17 octobre), le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) posait la question d’une taxation des robots pour financer notre système de retraite ! Pour le COR, le développement des robots devrait prendre de l’emploi et ses membres ont eu une idée. Cette taxe pourrait freiner le recours aux robots et financer également les cotisations retraites tout en baissant les prélèvements sociaux sur les salaires. Tout bénéfice donc !
Bien évidemment, cette idée se confronte à la réalité du capitalisme et du productivisme qui sied à notre époque encore et qui s’acharne à faire du profit en vendant au plus cher et en diminuant au maximum les coûts de production dont les salaires sont une partie très importante . aux luttes syndicales qui tentent de préserver salaires et acquis…L’éternel affrontement qui bascule tantôt dans un camp, tantôt dans l’autre, mais dont le premier semble prendre l’ascendant.
Le COR a aussi pris en compte la robotique industrielle et à juste titre. Si l’on sait que l’industrialisation, l’automatisation et maintenant la robotisation ont fait évoluer le travail, l’accélération de la robotisation (autour de 13% par ans) change fondamentalement la donne. Pour cette taxe, le COR imagine comme base le salaire d’un employé qui serait intégralement remplacé dans une tâche. Évidemment, c’est l’entreprise qui serait imposée, pas le robot lui même qui n’est pas un contribuable, enfin pour le moment. Mais l’on s’oriente plus vers une taxation indirecte en prenant en compte les profits additionnels que peut apporter un robot. Ce n’est donc pas comme pour Benoit Hamon une taxation pour un salaire minimum mais bien pour tenter de sauver un système de retraite plutôt mis à mal…à suivre !
Sylvain DEVAUX
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Les robots ont été créés officiellement pour le bien des travailleurs, pour leur éviter les travaux pénibles ou répétitifs mais pas pour les virer ni pour gonfler les profits des employeurs . Il était d’ailleurs prévu que l’employeur verse les cotisations sociales et de retraite pour ces robots .
Ce n’est pas nouveau;
En 1981 un candidat a la députation a Colombes dans les hauts de seine proposait une taxation de l’automatisation des chaines d’usines qui licenciaient du montant des charges sociales des employés virés.
Il proposait également la responsabilisation, sur les biens propres des élus de leurs ascendants et descendants, de la gestion du bien public.
IL a fait l’unanimité contre lui, également de la part de la LCR.
…Sous Mitterrand.
C’est là qu’on mesure le gouffre du socialisme mort et enterré avec l’assassinat de l’admirable Jean-Jaures.
Oui, cette taxe aurait du être instaurée.
….Ainsi que des droits de douane dissuasifs, pour éviter que des petits malins(salauds ?) délocalisent leurs belles usines robotisées, ou non.
Le pauvre a servi;
– de réservoir à emploi
– de justificatif au transfère de richesse, sous le prétexte qu’il devait consommer.
Mais
– la classe ponctionnable-moyenne est tarie.
Le transfère de richesse est donc maintenant (quasi) terminé.
– Le pauvre n’est plus un réservoir à esclave, le robot l’ayant avantageusement remplacé.
Conclusion
– Le pauvre est dés lors, totalement inutilement cher …et dangereux pour l’ordre public !
– Une vue historique du problème, permet donc d’entrevoir facilement* sa destinée.
*)…Pour les mal-comprenants, « l’architecte » a érigé des stèles en plusieurs langues.
– …. « Fuyez pauvre fou » …s’exclama Gandalf le gris, face au monstre.
– … « Et surtout, n’oubliez pas de chier dans la sciure , pour que la bête ne puisse vous retrouver. »
« Le pauvre est maintenant totalement inutilement cher et dangereux pour l’ordre public. »
Pourtant les Romains eux même avaient compris bien avant l’heure que ventre affamé n’a pas d’oreille et que pour acheter la paix sociale, il fallait donner à tout le monde du pain et des jeux, aujourd’hui nous avons les jeux du cirque Élyséen mais ça ne remplie pas les ventres car les parts du gâteau ne sont plus redistribués.
La seule solution consiste à redistribuer les richesses partout dans le monde et arrêter de faire de l’égoïsme une démocratie, après il y a des abus comme les fuites dans les paradis fiscaux et des primes exorbitantes qui doivent servir à créer des emplois et qui ne sont pas restitués au peuple quand les promesses ne sont pas tenues.
Le partage doit remplacé l’égoïsme, la cupidité, l’avarice mais temps que les décideurs politiques refuseront les réformes par le haut, ça n’ira pas en s’arrangeant.
Dissonance cognitive.
Il t’a peut-être échappé que sous les romains, les robots n’existaient pas!
– Continue donc à rêver, mais ne t’étonnes pas si le futur ne correspond absolument pas à tes désirs.
Il faut instaurer un revenu universel pour tout le monde et mettre les robots aux services de tous n’est pas pour demain, tu vois d’autres solutions de subsistances toi pour sortir de ce bourbier actuel ?
Dur, dur…
Réponse en dessous.
Ps: Il est évident que ce n’est absolument pas ma solution, mais la plus « rentable »…pour nos faiseurs d’histoire.
Pour ta gouverne
-Déjà que les ouvriers foutaient la merde…
Alors la 1er GM allait permettre de faire disparaître des millions de paysans français* inutiles**, dans un paysage économique rural en pleine révolution mécanique.
– En politique rien n’arrive par hasard, tout est pesé sous-pesé… surtout avant un conflit majeur!
*) …et paysans allemands.
**) En 1900, 70% de la population était d’origine paysanne.
La réponse me semble évidente: il serait normal que les robots et autre machines qui remplacent les travailleurs soient taxés. Sinon c’est simplement un encouragement à continuer les licenciements.