Un essai clinique « sauvage » mené sur au moins 350 patients découvert dans une abbaye..

Il est vraiment pitoyable d’abuser de la confiance des malades. Beaucoup de découvertes scientifiques ont été faites par hasard, en cherchant une chose, on en trouve une autre etc.. Il ne reste plus qu’à prouver que cette molécule peut être efficace. Depuis plus d’un an, il est souhaitable pour les mis en cause, qu’ils aient des comptes rendus de leurs travaux à jour, qui puissent être évalués par des « pairs ». Reste l’illégalité de la procédure, qui s’apparente à jouer avec la vie des gens, dans une structure ne permettant pas un suivi formel. Nous avons en mémoire le drame qui a eu lieu à Rennes où, un essai clinique mené en France pour évaluer une molécule anti-douleur a causé l’hospitalisation de six volontaires sains. L’un d’eux est en état de mort cérébrale. VOIR. Que ce serait-il passé s’il y avait eu mort d’homme ?

Cette histoire frôle le sordide quand le patient doit payer 1500 euros, sans aucune garantie que le traitement soit efficace. Face à la maladie, nous sommes fragilisés et prêts à beaucoup de sacrifices. Est-ce une raison pour profiter de l’opportunité et monnayer l’espoir d’une hypothétique guérison sans garantie que les molécules utilisées, puissent avoir un effet faste ou pire néfaste ?

Une figure connue est impliquée dans cette affaire, le professeur Joyeux, avec qui j’ai eu un bref échange à l’occasion de sa radiation de l’ordre des médecins, pour sa position sur les vaccins.

« Le Professeur Henri Joyeux assure que « ça n’a rien à voir avec un essai clinique », en refusant d’en dire davantage. » Voir l’article de l’Express.

« Essais cliniques illégaux : 1 500 € demandés à un malade de Parkinson » Voir l’article du Parisien

« Charlatanisme, sectarisme, ou les deux ? Un essai clinique sauvage de grande ampleur vient d’être démantelé près de Poitiers dans la Vienne. Au moins 350 malades de Parkinson ou d’Alzheimer étaient traités dans une abbaye, hors de tout cadre légal ». Voir l’article de RTL

Le cadre dans lequel se sont déroulés ces essais, pose de nombreuses questions. Qu’en pensez vous ? Sachant qu’avec une réputation mise à mal, une demande officielle aurait sûrement été refusée.

Ces « patchs miracles » seront certainement analysés pour connaître l’incidence qu’ils pourraient avoir, sur la santé des « cobayes » volontaires, à qui il est conseillé de voir leur médecin et de faire un bilan santé.

Auriez vous accepté pour vous ou un de vos proches, une telle « expérience » ?

Volti

21 Commentaires

  1. Un pote ayant les symptômes de Parkinson devait y participer.
    La sécu vient de lui écrire que vu qu’il se soigne avec des médecines alternatives, sa maladie ne sera plus prise en compte.
    Son médecin lui conseille d’acheter le médicament officiel (pour que la sécu soit contente) et de le mettre à la poubelle. Petit hic : le médicament en question coûte 1800 € : les laboratoires et Big Pharma se gavent comme des porcs sur des maladies dont officiellement on ne connait toujours pas la cause. Et l’on s’étonne du trou de la sécu en même temps que l’on bloque les recherches indépendantes : le professeur Joyeux n’est pas un débutant et il est affranchi des lobbys et mafia pharmaceutiques.

    • comment la sécu est informé qu il se » soigne  » avec des médecines alternatives ??

      • parce qu’au départ, il a fait les tests officiels avec scanner pour identifier la maladie.
        Mais il a refusé tous les protocoles chimiques

        • C’est tout ? Son attitude pouvait signifier un refus de se soigner, y compris par des médecines alternatives.

        • ça me parait léger aussi , il n y a personne qui nous oblige à nous soigner …..bien au contraire quand on voit les délais pour consulter des spécialistes parfois jusqu à 5/6 mois

          • Les différents médecins rencontrés ont proposé leurs protocoles officiels mais ont respecté sa volonté de tester des médecines alternatives.
            Au bout de deux ans, ils lui ont récemment demandé de suivre des tests pour comprendre pourquoi sa maladie s’est aussi peu développée.
            Et pourtant sa maladie progresse, devenant progressivement plus incapacitante.
            Malgré les nombreux médecins alternatifs, traitements chinois et guérisseurs qu’il a rencontrés.
            Lui incrimine les pesticides et métaux lourds et est conscient qu’il n’est pas facile de vivre avec une hygiène officiellement impeccable : pas d’alcool, pas d’excès.

    • Si il en fallait, c’est une preuve de plus que la sécu est aux mains de big pharma.

  2. Le seul problème, c’est le coup pour le patient.
    Sinon, Joyeux est quelqu’un de sérieux.
    Le jour ou tu es malade, tu n’as rien à perdre!

  3. Faites le parraallele entre Joyeux et Beljanski
    extrait de wikipédia.

    Les produits, les controverses sur ces produits, les condamnations
    Beljanski a déposé 11 brevets entre 1976 et 1992 ; après 1991 il cédera 5 d’entre eux à la FERM (Suisse) et à Abraxas Biolab38 dont il est le principal actionnaire par l’intermédiaire de la société Rosera Ltd ayant son siège social dans un paradis fiscal, l’ile de Jersey. En 1988, il dépose un brevet39 pour le Bioparyl, une préparation à partir de Gingko biloba40. En plus du RLB mentionné plus haut, Beljanski a produit également le BG-8, qui bloquerait la croissance des cellules cancéreuses et tumorales38 et serait particulièrement actif en synergie avec la chimiothérapie ou la radiothérapie.

    Il a commercialisé des produits dont le PB100, à base d’extraits de plantes notamment le Pao pereira, mis au point pour la lutte contre le cancer et le SIDA41. En réalité, les premiers travaux sur le Pao Pereira remontent à 195942. Les extraits de Pao pereira sont connus en pharmacologie pour leur utilisation ancienne comme un substitut de la quinine qui, elle-même, était prescrite en Afrique Centrale et Occidentale pour ses propriétés antipaludiques et antipyrétiques43. Le principe actif de la quinine appartient à la famille des intercalants qui ont la propriété d’interférer avec la double hélice d’ADN au niveau de deux bases complémentaires : la cytosine et la guanine, provoquant l’arrêt du cycle cellulaire44. Ces alcaloïdes font partie des centaines de milliers de substances provenant du monde végétal connues pour leurs propriétés antinéoplasiques et abandonnées en cancérologie en raison de leur trop grande toxicité et/ou de leur efficacité insuffisante… Un dérivé de la flavopéréine du pao pereira (dihydroflavopereirine) et la sempervirine (expérimentée par Mirko Beljanski) ont fait l’objet en 1986 d’un contrôle expérimental publié dans les annales pharmaceutiques Françaises montrant que dans certaines conditions expérimentales, un certain degré antimitotique a été démontré lié à la structure moléculaire ; donc, rien d’extraordinaire pour ces alcaloïdes qui ne se sont pas montrés supérieurs aux traitements anticancéreux conventionnels45,46

    En 1994, François Mitterrand, président de la République française, très affaibli par son cancer de la prostate et son traitement, commence à prendre du PB-100. Les produits Beljanski sont ainsi davantage connus du grand public, en particulier par des articles qui mettent en avant les nombreux remèdes miracles utilisés sans résultat par le président47,48.

    L’absence d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des produits Beljanski quand ils étaient fabriqués en France, a suscité plusieurs procès pour exercice illégal de la pharmacie49. La demande d’AMM a été rejetée par les autorités sanitaires françaises en 1995, le dossier étant incomplet, faute de présentation d’essais cliniques dans les normes précisant les bénéfices et les risques.

    Sur dénonciation par lettre anonyme, le 9 octobre 1996 à 6h, le GIGN intervient pour perquisitionner à Saint-Prim en Isère où Mirko Beljanski poursuit ses recherches, un lieu qui abrite aussi différentes structures de soutien comme le COBRA (Centre oncologique et biologique de recherche appliquée) et le CERBIOL. Mirko Beljanski et plusieurs de ses collaborateurs sont arrêtés puis placés en garde à vue, dans le cadre d’une enquête diligentée par un juge de Créteil et ramenés à Paris où Monique Beljanski subit aussi une perquisition à leur domicile. Une soixantaine de perquisitions et saisies se font dans toute la France au domicile de malades ; certains, même âgés, sont interrogés au commissariat50.

    Cette enquête se termine par un jugement en première instance dans lequel Monique Beljanski, sa femme sera condamnée à une forte amende pour exercice illégal de la pharmacie. Plusieurs chefs d’inculpation seront retenus contre les prévenus : Le jugement de première instance rendu le 23 mai 2001 par la 17e Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Créteil a condamné une quinzaine de personnes pour exercice illégal de la pharmacie, absence d’autorisation d’un établissement de fabrication de médicaments, absence d’autorisation de mise sur le marché d’un produit présenté comme médicament, publicité illégale de médicaments, trompeuse ou de nature à porter atteinte à la protection de la santé publique, publicité illégale pour un médicament à usage humain non autorisé, non enregistré ou non conforme à l’autorisation de mise sur le marché, publicité auprès du public pour un médicament à usage humain sans visa de publicité, tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme, et complicité de ces délits51.

    Selon un rapport de l’agence nationale de recherche sur le SIDA du 26 juin 1994, celui-ci serait même inefficace et dangereux52. L’AMM n’est toujours pas accordée.

    Les produits de Mirko Beljanski sont désormais commercialisés par la société Natural Source International Ltd implantée à New York et dirigée par sa fille, Sylvie Beljanski. Ils sont présentés comme des compléments alimentaires et ils n’ont pas été évalués par la FDA et conformément à la loi ont fait l’objet d’un notification à la FDA. Cet organisme de contrôle n’a pas pour vocation d’effectuer des tests mais elle a le pouvoir de rendre un médicament ou un complément alimentaire commercialisable aux États-Unis. Les propriétés médicinales d’un complément alimentaire doivent être appuyées par une documentation scientifique reconnue par des instances compétentes comme l’académie des sciences et les supports marketing à destination du marché Americain doivent doivent porter la mention qu’il n’est pas destiné à diagnostiquer, traiter, guérir ou prévenir une maladie quelconque, et c’est le cas des produits de Mirko Beljanski vendus sur le site internet de Natural Source International Ltd dans sa version américaine, mais non présent dans la version française.

    Le jugement de la Cour d’Appel de Paris, rendu le 27 septembre 2002, a condamné plusieurs prévenus, notamment Monique Beljanski, à des amendes pour exercice illégal de la pharmacie53. En revanche, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg a rendu un arrêt en février 2002 confirmé définitivement en mai 2002, condamnant l’État français pour la durée excessive de la procédure judiciaire, mais ne se prononçant pas sur le fond du dossier5455.

    Enfin, l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé de la Belgique, a rappelé, dans une note du 31 janvier 2013, les raisons d’un « arrêté royal portant interdiction de la délivrance des médicaments à base de certaines plantes y compris le “Pau Pereira” »56. Il est précisé dans ce document qu’il existe différentes espèces de plantes dénommées Pau Pereira ou Pao Pereira dont certaines apocynacées, et parmi eux le Gerssospermum laeve utilisé par Mirko Beljanski dans ses préparations pharmaceutiques. Or les apocynacées sont des plantes susceptibles de contenir des alcaloïdes pyrrolizidiniques connus pour leur propriétés génotoxiques et mutagènes ; ils sont surtout inducteurs reconnus de tumeurs hépatiques.

    • Il me semble qu’en vérité, Mitterrand se soignait dés le début des années 80 avec les produits Beljanski.
      Et que c’est pour cela que les hyènes ont attendu pour se déchaîner, la mort du président.

  4. Les essais cliniques officiels n’ont rien de plus sûrs que ceux du Professeur Joyeux, sauf qu’ils échappent au pouvoir médical en place. Le coût bien sûr est prohibitif, mais c’est une fabrication en petite quantité, avec une molécule inhabituelle. C’est une hypothèse, évidemment.

  5. Avec l’accord des labos tu peuxx assassiner en toute impunité, mais tu vas en prison si tu soigne les gens sans l’accord de big pharma.

  6. Je soutiens totalement le professeur Joyeux dans cette affaire.

    Il s’agit d’une attaque orchestrée par le lobby des big pharma.
    J’ai entendu les déclarations d’Agnès Buzin, autant que celles du professeur Henri Joyeux.

    Les analyses des produits par Big Pharma et consorts donneront comme résultat qu’il s’agit d’un produit toxique… évidemment. Que diront-ils d’autres ?
    N’oublions pas que ces essais de produits n’étaient pas cachés comme on veut nous le faire croire. Car Henri Joyeux, la bête noire des labos et d’Agnès Buzin, est surveillé en permanence en l’attente d’un faux-pas.

    Ils savaient donc ce qu’il faisait dès le départ. Pas difficile d’imaginer qu’une taupe ait pu glisser quelques « adjuvants » toxiques parmi les vraies molécules. Ne reste plus qu’à attendre qu’un des patients soit sérieusement malade ou meurt pour coffrer le très gênant professeur, et faire tomber tous ceux contre les vaccins chargés à l’aluminium.

    • des injections a base d’aluminium avec une vitesse initiale superieure a 600 m/s devrait etre faite sur les plus gros actionnaires des laboratoires.

      • Je ne sais pas ce que représente ces chiffres « injection à 600 m/s », mais je sais trois choses :

        – L’élite pharmaco-industrielle qui nous gouverne est d’une d’une habileté extraordinaire quand il s’agit de manipuler les opinions.
        – Cette même élite trouvera tous les scientifiques qu’elle veut pour nous dire que tel ou tel chiffre est dangereux (voir à cet effet les chiffres selon lesquels on serait atteint de cholestérol).
        – Et pour terminer que le professeur Henri Joyeux est un homme honnête et un des rares à avoir le courage d’affornter de face le lobby phamaco. (et d’avoir été poursuivi par ces mêmes élites). Alors je le soutiens.

        C’est l’élite pharma qu’il faut faire tomber, c’est à elle qu’il faut s’attaquer, ne nous trompons pas d’adversaires.

        Par ailleurs, je ne vois pas en quoi un Etat quel qu’il soit m’interdirait d’être volontaire pour un essai de médicament. Si je suis volontaire, c’est mon affaire. Et si je veux m’adresser à mon voisin plutôt qu’à un labo, c’est mon affaire. Et si cet essai rate, c’est mon affaire ! Je suis une personne responsable aussi bien dans mes réussite que dans mes échecs.

        Et si je me trompe par rapport à mon voisin, c’est mon affaire et je l’assume, car je connais les enjeux dès le départ.
        Y’en marre d’être toujours infantilisé, et que l’Etat doive toujours prendre soin de nous et tous nos actes.

        On n’est pas des enfants. On est des adultes.

  7. Citation : « l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé de la Belgique, a rappelé, dans une note du 31 janvier 2013, les raisons d’un « arrêté royal portant interdiction de la délivrance des médicaments à base de certaines plantes y compris le “Pau Pereira” »56.  »

    Ben tiens, ils ne vont quand même pas autorisé un produit qui pourrait conduire à une amélioration !
    Ah, non ! Il faut même interdire tout test et tout essai.

    Alors qu’avec les médicaments de big pharma, ils ont des clients à vie. Non seulement pour la maladie en question, mais aussi pour tous les effets secondaires générés par ce médicament. Une seule maladie, c’est peut-être 6 ou 7 médicaments supplémentaires qui seront vendus.

  8. Même fait avec la meilleure bonne volonté, un test médicamenteux peut avoir des conséquences négatives pour les personnes sur lesquelles il est fait. Aussi y a-t-il une marche à suivre, sous le contrôle de médecins extérieurs à l’expérience, donc moins enclins à rêver que son auteur. Pas nécessairement de complot de Big Pharma, donc.

    • et pourtant, dans la même logique, on va lancer en France une étude sur les effets de la cigarette électronique, mais pas question d’enquêter sur les substances présentes dans le tabac vendu aux jeunes.

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