Derrière les grands discours « écologiques » de Macron : Polluland ! ..

Une enquête sur certains sites pollués dont personne ne se préoccupe et qui ont une incidence « supposée » sur les habitants. Quand la mauvaise foi s’associe aux manques de moyens, puisque la dépollution n’est pas prioritaire, ça donne des bombes sanitaires. Avant d’acheter le pavillon de vos rêves, il faut se renseigner sur qui occupait le terrain avant, la démarche éviterait bien des déconvenues. Si la majorité des sites industriels sont dépollués, il y en a qui sont de véritables dépotoirs de produits chimiques qui, s’infiltrent partout mettant en danger la population. La relation de causes à effets n’est pas formellement établie par la science (malgré des documents ne laissant aucun doute). Partagez ! Volti

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Source France-Info via L’Échelle de Jacob

C’est un panneau comme on en voit dans le métro ou sur les palissades des chantiers. De ceux qui vous proposent de devenir propriétaire, dans un nouvel immeuble en construction, « proche de toute commodité ». Des lettres blanches, des images de synthèse du futur bâtiment, un macaron « promo »… Tout y est. A ceci près que le texte ne doit pas grand-chose au clavier policé d’un service marketing. « Polluland. Vous y resterez… pour l’éternité. Devenez propriétaire, développez votre cancer en toute tranquillité », lit-on sur la bâche brandie par des habitants de Romainville
(Seine-Saint-Denis), une commune à l’est de Paris. Nous sommes sur l’ancien site de Wipelec, un terrain industriel pollué, entre autres, au trichloréthylène (TCE), un solvant cancérogène. Un immeuble d’habitation doit bientôt se dresser sur le terrain vague.

Plus à l’Ouest, dans les Yvelines, l’usine Matrax n’aiguise pas encore l’appétit des promoteurs. Difficile d’imaginer des appartements flambant neuf dans cette carcasse rouillée de plusieurs hectares. Les bâtiments administratifs de cet ancien sous-traitant automobile font surtout le bonheur des squatteurs. En levant les yeux, on se demande comment la bouche d’aération tient encore debout. Des morceaux d’amiante jouent à cache-cache avec de vieux bidons, l’herbe a poussé autour des poteaux et des tags tapissent les murs.

A deux heures de là, l’usine Citron du Havre (Seine-Maritime) a meilleure allure. Sur les photos, son hall d’accueil donne l’impression qu’il y avait encore des ouvriers hier. Mais neuf ans après la fermeture de cette entreprise de recyclage de déchets, la dépollution n’a pas avancé. Il resterait encore 110.000 tonnes de mâchefers bourrés de métaux lourds. Quand il pleut, l’eau s’infiltre à l’intérieur de ces grands monticules de terre et de gravats et disperse des polluants dans la nature.

Ces trois usines, que vous nous avez signalées dans le cadre de notre opération #AlertePollution, font partie des 6 987 sites et sols pollués répertoriés par l’Etat dans une base de données nommée Basol. Ils racontent l’histoire compliquée de la dépollution, d’un Etat impuissant, face à des industriels peu soucieux de l’environnement et du principe pollueur-payeur.

« C’est ‘Germinal’ ici ! » …/….

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France-Info via Paul

Commentaire de Liz :

La com’ est excellente mais il manque une désignation, Wipelec par exemple, est un nom de société qui fait écran sans porter atteinte au responsable. Dans le fond cela reste anonyme. J’ai fouiné :
La gérante de la société est Anne-Marie IVORRA, 23 ans. A fois étudiante à Paris 1 Panthéon-La Sorbonne. Cherchez l’erreur. Donc gérante fantoche, famille derrière. Un gérant est pénalement responsable. Il serait plus pertinent de la désigner et de l’interpeller. Sans doute la famille ne voudra-t-elle pas qu’elle traîne des casseroles derrière elle à un si jeune âge.
Dans toute affaire de ce type à traiter, il n’y a que deux pistes à suivre : l’argent et/ou le sang. Ici l’un est sans doute mêlé à l’autre…
 
Liz

https://echelledejacob.blogspot.com/2019/08/derriere-les-grands-discours.html