En hommage au cardinal Richelieu, la DGSE a lancé un curieux défi..

Pour les amateurs de cryptages, de codes secrets, un défi à relever. J’en connais qui vont se faire un plaisir de nous expliquer. Voir aussi « le chiffrement RSA« . J’avoue ma totale incompétence dans la compréhension de ces subtilités. Partagez ! Volti

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Par Laurent Lagneau · pour Opex-360

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On peut faire remonter l’histoire des codes secrets jusqu’à l’Antiquité… Ainsi, le premier traité de cryptanalyse a été écrit au IXe siècle par le savant arabe Al-Kindi. Mais c’est vers la fin du Moyen-Âge que des méthodes de chiffrement particulièrement élaborées firent leur apparition, comme celle mise au point par Gabriele de Lavinde, le secrétaire du Pape qui élabora le « Nomenclateur » en 1379.

Au XVIe siècle, Jean Trithème écrivit Polygraphiæ, le premier livre imprimé traitant de cryptologie et dans lequel il posa les bases de la stéganographie, c’est à dire un procédé consistant à cacher un message dans un groupe de mots, comme un poème, ainsi que d’une technique de chiffrement par substitution polyalphabétique, laquelle inspira le diplomate français Blaise de Vigenère.

Ce dernier développa une technique, appelée « chiffrement de Vigenère », qui ne sera « cassée » qu’en 1854, soit un peu moins de trois siècles plus tard. Cependant, du moins en France, l’usage de ces méthodes ne sera en quelque sorte institutionnalisé qu’au XVIIe siècle, sous l’impulsion du cardinal de Richelieu, adepte de la grille de Cardan pour sa correspondance privée et officielle, mais aussi et surtout de celle d’Antoine Rossignol.

Lors du siège de La Rochelle, ce mathématicien parvint à « casser » le code qu’utilisaient les Huguenots [protestants], ce qui permit aux prince de Condé, qui commandait l’armée royale, d’avoir une idée précise de la situation derrière les murs de la ville… et donc d’obtenir une capitulation sans condition. Ce « fait d’arme » fit qu’Antoine Rossignol fut mis au service du cardinal de Richelieu… ainsi qu’à celui de son successeur, le cardinal Mazarin.

Par la suite, il contribua, avec ses fils, à la création du « cabinet du secret des postes » [le « cabinet noir » de Louis XIV] et s’attacha à l’élaborer le « Grand Chiffre » – réputé incassable – pour la correspondance exigeant au haut degré de confidentialité et le « Petit Chiffre », pour les messages plus anodins. Ces méthodes tombèrent en désuétude avec la disparition du mathématicien.

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2 Commentaires

  1. J’ai laissé tomber la cryptographie depuis des années.

    Y a pas mieux pour attirer l’attention de Big Brother.

    Le mieux étant d’utiliser des mots ou phrases convenues.

    « Les sanglots longs de l’automne, … »

    • développer son propre algorithme.

      j’en ai créé un avec effet avalanche garanti, ‘fil d’Ariane’ et d’autres joyeusetés. Et à moins de connaitre l’algorithme, je souhaite bien du courage.
      Mais il n’est pas diffusé

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