Un ami des mots, du nom de Gilles Lesjaunes m’a demandé de lire et partager quelques poésies. Je les ai toutes lues et aimées, une en particulier m’a touchée. Merci Gilles. Donnez votre avis. Volti
******
Auteur Gilles Lesjaunes
Petit cri d’effroi lancé vers cette sombre intelligentsia qui mène ce monde, et rendre sa dignité à cette dame inconnue, veuve de 89 ans qui est décédée de froid dans son appartement faute de pouvoir le chauffer… On lui avait coupé son compteur électrique pour défaut de paiement, elle mesurait 1,50 m et pesait 35 kilos… C’était à Toulouse ce 21 janvier 2019 dans la rubrique Faits Divers, ici dans notre France, la 5ème « puissance » mondiale… Liberté – Égalité – Fraternité…
Un Mahatma connu sous le nom de Gandhi,
Disait qu’on reconnaît puissance d’un pays,
À la façon qu’il a, de traiter ses plus faibles…
Et c’est bien humblement au blanc des fleurs de yèble,
Que j’offrirai ces mots, dédicace funèbre,
À ceux-là que je plains d’aimer tant les ténèbres…
Faut-il que l’on nous dise, en ces jours de mensonge,
Qu’un pays est grandi à savoir partager…
Et qu’il faut aider ceux, que la misère ronge,
Quand s’échouent leurs esquifs, sur nos plages d’espoir,
Venus de ces pays où notre économie,
Fabrique toute guerre et assoit son profit,
Afin d’y vendre mieux, nos armes providences,
Qui seront pour la Paix, vues là comme une chance…
Faut-il que l’on insiste, et qu’il devienne honteux,
Qu’on parle de fierté, quand un pays accueille
Ceux qui bravent la mer et sont nécessiteux,
En quittant ces endroits, que la famine endeuille,
Ceux, que notre industrie, pille pour leur richesse,
En mettant au pouvoir dictateurs malhonnêtes
Corrompus et abjects, qui leurs peuples oppressent…
Oligarques impies, payant ces marionnettes…
Faut-il qu’il soit un comble, en donnant la leçon
Pays qui se croit grand certes dans l’exaction…
Occultant tant d’horreurs à toute une nation,
Spoliée de sa grandeur, pour valeurs en actions,
De banquiers sans éthique aux plus hautes fonctions,
Endettée de surcroît, pour n’avoir d’autre option,
Que voir sa pauvreté liée à la récession.
Faut-il après cela, que l’on nous croie bien niais
Pour espérer de ceux qui commettent ces crimes,
inutiles marauds coupables de forfaits,
Qu’ils partagent leurs gains et qu’ils aient de l’estime,
Pour ce peuple qu’ils aiment à manipuler,
En livrant sa jeunesse, à ces nouveaux marchés,
De ces drogues variées par eux bien contrôlés…
En laissant dans le froid et la faim cumulés,
Ces anciens esseulés, sciemment abandonnés,
Qui mourront sans un bruit, comme des fleurs fanées,
Sans même avoir eu droit à quelque dignité…
Fin
(c) 2019 Gilles LesJaunes – Tous droits réservés et utilisation interdite sans autorisation préalable de l’auteur.
Auteur et source Gilles Lesjaunes.fr
Merci Gilles pour ces quelques volutes de poésie qui mériteraient d’être partagées librement, si seulement elles n’étaient pas entachées de ce foutu copyright …
M.G.
Bonjour M.G. il n’y a pas de copyright juste un accord de l’auteur que vous avez. Gille Lesjaunes
Merci
M.G.
à cette dame inconnue
La sentinelle
J’ai vendu ma misère pour une voix de soumission
Au fond de moi la sentinelle pour y briller sans exception
Et les sourires étaient les mêmes
A-t-on le cri du cœur, la vérité ou la raison ?
Vous n’entendez donc que la bête
Et ses réponses à vos questions
(Chorus:)
Est-ce que la fièvre est un délit d’opinion ?
Est-ce que ma peine était un vote de sanction
La sentinelle qui trouve réponse à mes questions
Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l’oppression ?
Mon prix sert de silence aux fossoyeurs de compassion
Aux mijorés la suffisance, aux incendiaires de l’unisson
Quand un sourire décède d’avoir sourit à l’opinion
A cette soupape, cette sainte atèle, j’aurais pu encore dire non
{au Refrain}
Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l’oppression ? {x2}
Ravale donc ta rengaine, ravale donc tes sanglots,
De l’amour ou d’la haine, qui donc aura bon dos ?
Cris de guerre ,pas en faux-frère mais en son nom
J’ai donné ma main à l’enfer,
Sous vos crachats ma rédition
Luke
Allant me perdre sur la route demain,
Allant abandonner ma voiture.
Je te prendrais avec moi.
Mais tu n’iras pas jusqu’la .
Ne vois pas ce que je ne veux pas voir,
N’écoutes pas ce que je ne dis pas.
Je ne veux pas devenir ce que je ne veux pas être,
Je continue dans cette voie.
Je ne veux pas voir, voir, voir ou je vais .
Je ne veux pas voir, voir, voir ou je vais.
Je ne veux pas voir, voir, voir ou je vais.
Je ne veux pas.
Chaque jour je vois l’aube venir de la même vielle manière.
Je me dis demain amène moi les choses dont je ne rêverais pas aujourd’hui
Yan Anderson