Impôts, le mot maudit qui fait « grincer » les chicots des sans dents. Pour en savoir plus, il va falloir acheter le livre, Partagez ! Volti
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Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Mes chers et fidèles lecteurs,
Haaaaa… les impôts ! En ces temps de révolte fiscale, c’est un vaste sujet, n’est-ce pas ?
Si vous saviez tout ce que je peux entendre sur les « zimpôts », c’est terrible.
Terrible d’incompréhension, car les « zimpôts » c’est très compliqué à comprendre et donc à optimiser.
Terrible de culpabilisation, car payer ses « zimpôts » cela veut dire gagner de l’argent, et rapidement vous entendrez dans les dîners entre amis et en famille, mais moi j’aimerais bien payer plus de « zimpôts », sous-entendu si t’en paies ne te plains pas, et continue à cracher au bassinet… Je ne vous parle pas de celui qui tente d’en payer moins… il devient rapidement un « terroriste » fiscal, ou un citoyen indigne qui refuse de verser son obole (considérable) pour permettre à notre État dispendieux de continuer à jouer !
Terrible de mauvais choix en termes d’allocation patrimoniale dès lors qu’un placement ou qu’un truc bénéficie d’une carotte fiscale. L’aversion fiscale est telle que l’on se ferait souvent vendre n’importe quoi pour peu l’on puisse payer moins d’impôts. Évidemment, un investissement est bon parce qu’il est bon en soi, pas, parce qu’il permet d’économiser 20 % de la valeur d’un bien immobilier qui va en perdre 50, ou qui est survalorisé à l’achat de 40 % par rapport au prix du marché.
Terrible enfin de résignation… Je me résigne finalement à payer les « zimpôts » car je n’ai pas le choix !!
Eh bien si, nous avons en partie, et je dis bien en partie seulement, le choix, mais le législateur, dans sa grande mansuétude, permet encore quelques menues libertés, et je ne parle évidemment que de choses totalement légales !!! Il ne s’agit pas de fraude fiscale, et uniquement d’utiliser des cadres prévus par la loi et que l’on peut même faire valider a priori par l’administration fiscale en utilisant la procédure des « rescrits ».
Comprendre les « zimpôts »
Pour commencer à payer moins d’impôts, il faut comprendre comment fonctionnent les impôts, comment fonctionne le prélèvement des taxes, comment marchent notre système fiscal et notre système de dépenses.
Vous allez me dire je ne veux pas comprendre comment on me vole, je voudrais que l’on ne me vole plus !!!
Certes.
Pourtant, d’expérience, je peux vous dire que j’ai constaté une chose, et c’est particulièrement vrai avec les sujets fiscaux.
Les « zimpôts » touchent généralement à l’intime. On touche à votre argent, généralement honnêtement et durement acquis. Souvent encore plus difficilement épargné. Avec mon épouse, nous épargnons chaque sou que nous pouvons, et cela demande de faire l’effort de se priver aujourd’hui pour préparer demain (et nous pensons notamment aux études des enfants).
Quand on parle de son argent, eh bien… généralement, on n’en parle pas. C’est un tabou français. Si l’on en parle, cela se termine mal en général. Soit vous êtes trop riche et vous déclenchez de l’envie, de la jalousie et souvent de la frustration. Soit vous êtes trop pauvre… et on vous méprise. Bref, l’argent est l’un des sujets tabous et complexes par excellence.
Vous le savez, nous le savons tous.
Ce que l’on perçoit moins c’est l’impact psychologique inconscient de ce phénomène chez chacun de nous. L’argent tabou reste souvent un peu « sale » même s’il est totalement propre. Il y a toujours un soupçon de « bien mal acquis ».
L’impôt est forcément vendu comme « juste », comme « moral » et vient absoudre vos pêchés d’épargnants vertueux et de bons gestionnaires économes.
Autant vous dire que chaque sou que j’économise ne déclenche chez moi aucune culpabilité, mais pour cela, il faut aussi se libérer totalement du consentement crétin à l’impôt !!
Et là, il faut un traitement de fond et de cheval !
Oui au paiement de l’impôt pour la vie en collectivité et assurer les tâches régaliennes. Non à un impôt et à des taxes qui deviennent confiscatoires, ce qui veut dire plus clairement que l’État s’arroge le droit de nous voler.
C’est exactement le sens du ras-le-bol fiscal matérialisé par la révolte des gilets jaunes qui part d’une hausse de plus des taxes sur le gasoil qui fait déborder le jerrican.
« Ça coûte rien, c’est l’État qui paye » … ou comment l’État vous fait les poches…
Vous vous souvenez sans doute de cette sortie économiquement hallucinante de l’ancien président François Hollande lors d’un JT de 20 heures.
Cette simple phrase devrait faire hurler tous les contribuables de notre pays… car évidemment, l’État, enfin ses finances, c’est nous, c’est vous.
Mais cette phrase est devenue également le titre d’un livre écrit par François Lepère et préfacé par le député Frédéric Lefebvre.
C’est à mon sens un excellent point de départ pour se soigner définitivement et guérir durablement de notre consentement (imposé par la propagande systématique depuis le berceau) stupide et béat à l’impôt.
Oui l’impôt doit, comme tout, pouvoir se discuter, aussi bien son périmètre que le montant, le pourcentage, l’assiette de calcul.
D’ailleurs, l’auteur commence par rappeler les textes fondateurs et notamment les articles de la Constitution qui parlent de l’impôt, de sa justice, du libre consentement et de la surveillance de l’utilisation des fonds par les citoyens pour qui cela doit être un droit… Hahahahahahahhaha, terriblement exquis !! À la lumière de la réalité fiscale, on en rigole franchement.
Bon, l’auteur, François Lepère, un peu normand sur les bords aussi, aime autant vider une chopine de cidre qu’il déteste payer des « zimpôts » de plus en plus élevés pour un service rendu de plus en plus faible. C’est là aussi une des causes de la crise des gilets jaunes. Le peuple n’en a plus pour son argent !
Justement, l’une des questions qui sont posées dans les slogans portés dans les manifs gilets jaunes c’est « Macron rend le pognon » ou encore « Où passe notre pognon ? »
Dans son ouvrage Ça coûte rien, c’est l’État qui paye… ou comment l’État vous fait les poches, François Lepère nous apporte en tout cas une réponse très claire sur l’empilement hallucinant d’impôts et de taxes de toutes les sortes et démontre aussi bien qu’il démonte parfaitement la « folie » fiscale qui s’est emparée de nos dirigeants.
Il rentre également impôt par impôt (sans traiter les 368 taxes et impôts différents de notre pays qu’il a pu découvrir lors de ses recherches) dans les plus injustes.
Bref, c’est un ouvrage cruellement actuel.
Vous pouvez vous le procurer directement sur le site de l’auteur ici, (je ne gagne rien à part mon exemplaire dédicacé!!) qui vous le dédicacera en prime et gratuitement avec un grand plaisir avant de vous l’envoyer par les PTT…
Une fois que vous aurez définitivement bien saisi comment fonctionne la rapine fiscale, je vous expliquerai, dans ma lettre STRATÉGIES du mois de janvier, comment faire pour payer moins d’impôts en respectant évidemment les législations fiscales. Nous ferons un point sur les stratégies d’allègement fiscal qu’il reste à la disposition des gueux que nous sommes. Vous verrez, il y a encore des zones d’espoir !
D’ici là, je vous souhaite une bonne lecture de cet ouvrage qui se lit très facilement et qui vous fera souvent rire… jaune, une couleur à la mode.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Voir :
- Citation du jour ! « Corruptissima republica plurimae leges »
- Blague du jour. Gilets jaunes : « Le Medef prêt à participer à l’effort de guerre »
- Sur fond de mobilisation des gilets jaunes, la production industrielle rechute en France
- La banque mondiale pourrait abandonner le dollar comme monnaie de réserve
Bonne idée.
Charles Sannat nous explique que les mouvements fiduciaires ne sont pas très importants au regard des masses monétaires mobilisées en permanence ; donc l’impact sera limité.
Une fois les distributeurs vidés, ils ne seront pas réapprovisionnés immédiatement.
Donc les premiers arrivés videront les distributeurs qui ne stockent pas des sommes conséquentes et les suivants devront faire la queue aux guichets ouverts à certaines heures de certains jours et pas forcément suffisamment pourvus en liquidité… Et le guichetier vous demandera de justifier votre retrait (c’est pas ma fÔte msieurdames, j’ai des consignes ; j’obéis aux ordres au cas ou ce serait du blanchiment et du trafic)
Ou alors prendre l’habitude de vider régulièrement son compte dès les premiers jours de paye mais comme tout ou presque doit désormais se régler par virement, l’impact sera également minime…
Essayons encore…