Attention un train peut en cacher un autre, c’est ce que l’on peut penser de ces tweets que le site Wikileaks a ressorti lors de l’affaire des macronleaks. Tout est pensé pour que la pilule soit le plus facile à avaler mais voilà ! Ça ne prend plus, le peuple a compris la vaste manipulation dont il est victime à savoir, lui faire payer la note et récupérer des milliards pour financer et compenser les « avantages » fait au patronat. Partagez ! Volti
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Elliot Lelievre pour SputnikNews
«On pourra toujours raconter une histoire»: c’est ce qu’écrivait en 2016 un actuel conseiller d’Emmanuel Macron pour expliquer que l’augmentation des taxes sur les carburants pourrait être justifiée de plusieurs manières. Ce que n’a pas manqué de faire le chef de l’État face aux Gilets jaunes. Même si ces derniers ne l’ont pas cru.
La hausse des prix du carburant, cette étincelle qui a fait naître le mouvement des Gilets jaunes, était-elle vraiment liée à la transition énergétique? L’hypothèse, déjà peu crédible pour pléthore de manifestants, a pris un peu (plus) de plomb dans l’aile le 26 décembre, lorsque le site WikiLeaks a ressorti un échange de mails datant de novembre 2016 et ayant fuité lors des MacronLeaks.
Dès le début, la taxe carbone a été conçue pour compenser l’allégement des cotisations patronales. L’entourloupe que les gilets jaunes ont intuitivement deviné était accessible à tous sur les #WikiLeaks #MacronLeaks. https://t.co/Cp5XHYWHF3 pic.twitter.com/KJxkiyDwht
— WikiLeaks (@wikileaks) 26 de diciembre de 2018
Passés inaperçus jusqu’à maintenant, les mails ayant fuité dévoilent une conversation entre Laurent Martel, alors inspecteur des finances ainsi que membre de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), devenu depuis conseiller pour la fiscalité du Président de la République et Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Élysée.
Le sujet de la conversation: la hausse des prix du carburant dans le but de dégager des fonds qui seraient «affectés à des allègements de cotisation sociale jusqu’à 1,6 SMIC», comprenez un allègement des charges patronales. Bien loin de la justification écologique avancée par le gouvernement, donc.
Au début du mouvement des Gilets jaunes, le projet de loi de finance pour 2019 prévoyait une hausse de la fiscalité sur les carburants, que ce soit de l’essence (+2,9 centimes d’euro par litre) ou le diesel (+6,5 centimes par litre). Soit environ 3,85 milliards, à en croire le calcul qu’a fait Laurent Martel, qui explique dans l’un des e-mails dévoilés qu’une augmentation d’un centime sur le diesel entraîne un gain de 410 millions d’euros.
On apprend également dans ces e-mails que la composante carbone est, d’après Laurent Martel, le «seul levier disponible» pour obtenir les «six à huit milliards d’euros» nécessaires au financement de la baisse de charges patronales, qui est le véritable objectif.Et, effectivement, si l’on regarde les raisons invoquées par le gouvernement pour justifier une hausse des prix à la pompe depuis que cette dernière a été remise au goût du jour en novembre, la baisse des cotisations patronales n’est jamais mentionnée. Et la raison est clairement expliquée par Laurent Martel dans un des e-mails publiés par WikiLeaks et daté du 15 novembre 2016.
«Ce raisonnement suppose toutefois de comparer une mesure qui pèse directement sur le pouvoir d’achat des ménages (la hausse du prix des carburants) avec une mesure qui n’est pas directement une mesure « ménages » (la baisse des cotisations patronales), ce qui est un peu tiré par les cheveux.»
Le 4 novembre, soit près de deux semaines avant l’acte 1 du mouvement des Gilets jaunes, le Président de la République avait donc choisi de justifier autrement la hausse des taxes sur le carburant et avait déclaré que cette décision avait été prise pour limiter la hausse des taxes sur le travail.
«J’assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l’essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail», a déclaré Emmanuel Macron au cours d’une interview avec les journalistes du groupe EBRA.
La contestation ne faiblissant pas et l’argument de la non-taxation du travail ne prenant pas auprès des Gilets jaunes, un second argument a par la suite été utilisé par le Président de la République.
«Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies», a poursuivi Emmanuel Macron le 4 novembre.
L’écologie et l’impact des gaz d’échappement sur l’environnement et la santé ont été la seconde justification du gouvernement pour ne pas céder à la pression du mouvement des Gilets jaunes. Le 27 novembre, 10 jours après l’acte 1, Emmanuel Macron a justifié la hausse des prix du carburant dans une allocution destinée aux manifestants:
«On ne peut pas le lundi être pour l’environnement et le mardi contre la hausse du prix du carburant», a défendu le Président de la République.
Face au mouvement continu des Gilets jaunes, le chef de l’État a finalement renoncé à appliquer la hausse des taxes sur les carburants initialement prévue dans le projet de loi de finances pour 2019. Et il l’aura fait sans jamais pointer du doigt l’Union européenne comme la responsable de l’augmentation des taxes sur les carburants, alors même que Laurent Martel le proposait à Alexis Kohler en novembre 2016.
«On pourra toujours raconter une histoire: alignement sur la moyenne européenne de l’écart essence/diesel, division par deux de l’écart, convergence complète mais très progressive…», écrivait l’actuel conseiller pour la fiscalité d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe à Alexis Kohler.
Le gouvernement, dans sa campagne de communication, ne semble pas avoir convaincu les Gilets jaunes avec ses «histoires».
Si ces échanges sont vrais, cela prouve bien que le gouvernement a menti aux Français.
Jamais les taxes sur le carburant n’ont servi à la transition écologique mais à voler des milliards aux Français pour financer des politiques injustes. #GiletsJauneshttps://t.co/7jAQOCPMz4
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 26 de diciembre de 2018
Source SputnikNews
Laurent Martel !
Ah ! Enfin un nom !
D’habitude tout ce qui vient de « Bercy » reste anonyme. On ne cite jamais (dans la presse en tous cas) qui décide de créer ces vastes justifications (entourloupes) sur la fiscalité.
« Ils » pondent des taxes à tour de bras, « ils » sont à Bercy, mais on ne cite jamais leur nom.
Alors, bravo à Wikileaks de nous avoir donné un premier nom. Au tour des autres maintenant d’être dévoilé au grand jour
Un peu d ‘humour.
Allons voir ce qui se passe à l ‘ Elysée :
https://www.youtube.com/watch?v=1ahMEQf2yMI
Depuis bientôt 40 ans, la France, patrie d’un modèle social envié par tous, est entré dans le marché mondialoglobaliste, en clair cela veut dire que depuis 40 ans, les travailleurs Français de toutes les industries exportatrices ont été en concurrence directe avec les mains d’oeuvres les moins cher du monde!
La seule chance de garder notre modèle social aurait-été de faire du protectionisme (au nom par exemple d’une concurrence déloyale car n’ayant pas un modèle social respectant les travailleurs). Mais nos politiques n’en ont pas voulu, bien au contraire, ils ont même signés avec l’UE, enterrant à jamais la possibilité du protectionisme!!!!
Donc, depuis 40 ans, nos politiques combles les trous dans les caisses de notre modèle social en inventant de nouvelles taxes !
résultat des courses, Les Français avec un modèle social à la base génial, se retrouve avec un pouvoir d’achat équivalent à ceux des chinois…..
40 de politique de nivellement par le pas pour casser un modèle qui marchait! BRAVO les ENARQUES !!! car 40 ans d’incompétences, c’est un reccord !
origine : https://melenchon.fr/wp-content/uploads/2018/12/macron-gilets-jaunes-effondrement-610×380.jpg
Comme je l’ai déjà dit ici, nos élites n’en ont rien à faire de la transition écologique ! Le programme Linky et les smarts-cities en sont la plus belle preuve, avec la création de plus de 100 data-centers. C’est de l’irresponsabilité totale, une destruction volontaire et criminelle de notre environnement et de notre santé !
Alors oui, bien sûr, ils nous racontent des histoires…