Dette publique française ne finit pas de grimper… LHK..

Il semble impossible de se débarrasser de cette sacrée dette qui nous étrangle. Explications de Liliane Held Khawam. Partagez ! Volti

******

Liliane Held Khawam

La dette française avait atteint le chiffre impressionnant de 1’000 milliards d’euros en 2003. Elle n’était, selon le graphique ci-dessous de l’INSEE que de 75 milliards (environ) en 1979.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/06/30/20002-20140630ARTFIG00335-la-dette-francaise-tutoie-les-2000-milliards-d-euros.php

Grâce à la crise des subprimes, de celle de l’euro et des banques européennes, ce chiffre a doublé au deuxième trimestre 2014 pour flirter avec les 2000 milliards.

La dette française avait atteint le chiffre impressionnant de 1’000 milliards d’euros en 2003. Elle n’était, selon le graphique ci-dessous de l’INSEE que de 75 milliards (environ) en 1979.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/06/30/20002-20140630ARTFIG00335-la-dette-francaise-tutoie-les-2000-milliards-d-euros.php

Grâce à la crise des subprimes, de celle de l’euro et des banques européennes, ce chiffre a doublé au deuxième trimestre 2014 pour flirter avec les 2000 milliards.

Source article: https://lilianeheldkhawam.com/2017/04/10/40-ans-de-croissance-de-la-dette-francaise-en-2-graphiques-liliane-held-khawam/

Et voilà qu’en septembre de cette année 2018, ladite dette publique atteignait les 2322,3 milliards d’euros.

Extrait du livre Dépossession, Comment l’hyperpuissance d’une élite financière met Etats et citoyens à genoux.

Ici, nous ne parlons pas d’intérêts, mais d’un pur cumul de privilèges qui permet à la fois de créer de la monnaie sans aucun apport, tout en exigeant de la partie qui s’endette d’apporter des garanties et des gages.

Les grands gagnants de l’endettement. Liliane Held-Khawam+ l’analyse du chef du départment monétaire de la BRI

Exceptionnel!

Il suffirait que les gens comprennent un minimum ce mécanisme pour que la révolte frappe illico les rues de la planète, car le phénomène n’est pas particulier à la France. Il est mondial.

Par pure volonté politique, certaines de ces banques primary dealers se retrouvent dotées de ce privilège dans l’ensemble des pays que nous avons pu contrôler… Un privilège régalien planétaire.

Liliane Held-Khawam

La dette publique française se rapproche encore un peu plus des 100% du PIB. AFP 21/12/2018 à 10h20

Au troisième trimestre, la dette française a atteint 99,3% du PIB alors que le gouvernement cherche à financer ses coûteuses mesures sociales.

9 Commentaires

  1. Bonjour Volti,

    pourquoi encore employer le mot « dette » là où il faudrait employer l’expression « création monétaire par des banques privées » ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif (C’est d’ailleurs expliqué en fin d’article qu’il faudrait que les gens comprennent enfin que dette = création monétaire, alors pourquoi ne pas le dire dès le chapeau de l’article ?)
    En continuant à employer le mot « dette », n’est-on pas complice de tous ces médias qui désinforment sur le sujet, ce qui est à l’opposé des objectifs premiers des ME ??? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    Dans la présentation des articles, on pourrait par exemple écrire :
    « voici un article sur la dette création monétaire ».

    Et au passage, le fait de créer de la monnaie n’est en soit, pas choquant… Les questions, c’est :
    – qui est habilité à la créer ? (les banques privées ou un organisme contrôlé par le peuple, une nouvelle banque de France) ?
    – comment distribue-t-on cette nouvelle monnaie pour l’injecter dans les circuits économiques ? (via les géants du bâtiment qui construisent nos infrastructures et qui se servent au passage ou directement aux citoyens via un revenu universel ?)

  2. Que l’Etat exprime son endettement en fonction du PIB est aussi absurde que si j’exprimais mon endettement personnel en fonction des revenus de ma commune.
    La dette de l’Etat en fonction des recettes de l’Etat, ça serait plutôt dans les 350%…

    Sinon, si on veut vraiment exprimer en fonction du PIB, alors il faut ajouter également toutes les dettes privées. Et là c’est encore pire.

  3. Salut les sheep, petit rappel :

    A-t-on payé 1.400 milliards d’intérêts sur la dette depuis 1979 ?

    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14063-a-t-on-paye-1-400-milliards-d-interets-sur-la-dette-depuis-1979

    Amitiés,

    f.

  4. ce qu’il faut bien comprendre, sur les dettes publique, c’est que les banquiers, même avec des taux à 1% gagnent encore 100% de leur mise de départ en 10 ans!! en gros, pour la dette française, (2300 milliards) , nos banquiers prêteurs vont gagner 230 milliards en 10 ans
    et à 2%, c’est déja 150% de la mise de départ !!!

    Explication :

    pour qu’un banquier vous prête 100000 euros, il doit détenir 10% de cette somme, soit 10000
    si il a cette somme en banque et que vous lui demandez 100000 euros, son privilège de banquier va lui permettre de sortir de nulle part 90000 et de l’inscrire à son actif (puisque vous lui devez)
    Ainsi, pour un investissement de seulement 10000 euros, le banquier va vous prendre des intérêt sur 10 ans , mais sur la totalité de la somme prêtée, soit les 100000

    faites vous même le calcul, et voyez ce que gagne le banquier avec seulement une signature sur un bout de papier et une écriture comptable dans un ordinateur (en gros 3 heures maxi de travail, et quel que soit le montant prêté):

    https://www.meilleurtaux.com/credit-immobilier/simulation-de-pret-immobilier/calcul-des-mensualites.html

    Pour le fun, essayer avec 5% (taux encore très courant dans les années 90-2000)

    On comprend mieux pourquoi peu de dettes publiques sont remboursées………..

Les commentaires sont clos.