Un influent actionnaire de Carrefour finance des candidats du parti d’extrême-droite de Bolsonaro …

Que pensez vous de cette montée de l’extrême droite un peu partout dans le monde, inquiétant ou normal ? Avec quelles conséquences ? Partagez ! Volti

******

Auteur Rachel Knaebel pour BastaMag

CC Midia Ninja

Qui connaît le nom d’Abílio Diniz en France ? Cet homme est pourtant l’un des magnats des affaires du Brésil, ancien patron d’un grand groupe de supermarchés du pays, le groupe Pão de Açúcar, racheté en 2012 par le groupe français Casino. Abílio Diniz figure parmi les 700 milliardaires les plus riches du monde selon le magazine états-unien Forbes. Il est devenu en 2016 l’un des principaux actionnaires de la multinationale française Carrefour [1].

À travers sa société Stanhore International Trading, Abílio Diniz détient plus de 7 % du capital de Carrefour, ce qui fait de lui le deuxième actionnaire de l’entreprise française derrière la société Galfa, de la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette [2]. En toute logique, le milliardaire brésilien est aussi membre du conseil d’administration de Carrefour. L’enseigne française est devenue l’un des gros acteurs de la grande distribution au Brésil, avec plus de 600 magasins à travers le pays.

Mais Abílio Diniz ne se contente pas d’investir et de bâtir sa fortune grâce à la grande distribution. Il investit aussi dans la politique brésilienne, à droite, voire à l’extrême-droite. Les données officielles fournies par le tribunal supérieur électoral brésilien révèlent ainsi que le milliardaire a financé les campagnes de deux candidats du parti PSL, le parti du candidat d’extrême-droite à l’élection présidentielle Jair Bolsonrao, qui a obtenu 46 % des voix au premier tour des élections, le 7 octobre. Le même jour, les Brésiliens élisaient aussi leurs élus du Congrès, du Sénat, et des parlements des différents États du pays. Luiz Lima, ancien nageur professionnel, a été élu député au Congrès pour le PSL. Abílio Diniz a financé sa campagne à hauteur de 50 000 reais brésiliens (12 000 euros) [3]. Le milliardaire a accordé la même somme à la campagne d’un autre candidat du PSL pour l’élection au sein du parlement de l’État de São Paulo, Frederico d’Avila, un représentant de l’agro-business, également élu lui le 7 octobre.

Le parti de Jair Bolsonaro, totalement marginal avant ces élections, compte aujourd’hui 52 élus au Congrès. Cela en fait le deuxième plus gros parti à la chambre basse du parlement brésilien, derrière le Parti des travailleurs. Certains de ces nouveaux députés d’extrême-droite demandaient dans leur programme l’interdiction des partis de gauche, la classification comme organisations terroristes des mouvements sociaux comme le Mouvement des paysans sans terre ou le mouvement des travailleurs sans-toit, et le travail forcé pour les personnes condamnées à de la prison.

Rachel Knaebel pour BastaMag

Notes :

[1Voir le compte-rendu d’opération de l’Autorité française des marchés financiers.

[2Voir le document de référence 2017 du groupe Carrefour, page 330.

Les Bolsonaro annoncent déjà la guerre contre le Venezuela

Certes ce fascisme-là n’est ni le décalque, ni la copie conforme, historiquement située et datée, du fascisme mussolinien, mais le “bolsonarisme” tout comme le fascisme italien, porte aussi en lui “la guerre, comme la nuée l’orage“, et ce indépendamment de la guerre terroriste -tout comme le fascisme mussolinien par ailleurs- qu’il s’est promis de mener contre les forces progressistes, démocratiques, et révolutionnaires du Brésil.

Après que son père eut promis sang, terreur, exil, prison aux forces démocratiques et progressistes, dans un discours d’une fureur de fûrher, un de ses fils s’est adressé à la même foule d’adorateurs fanatisés et de futurs miliciens néo-fascistes en hurlant, la rage et la haine aux tripes, qu’ une fois le pouvoir aux mains de son géniteur pousse-au-crime, le Brésil déclarera la guerre au Venezuela, en mettant en avant l’accord du général Mourâo, candidat de l’armée brésilienne à la vice-présidence  et nostalgique des années de chape de plomb de la dictature militaire (1964-1984)

…/…

Lire la suite sur https://www.investigaction.net/fr/les-bolsonaro-annoncent-deja-la-guerre-contre-le-venezuela/

 

Un Commentaire

  1. C’est surtout l’extrême gauche avec Mussolini, Trotski, Hitler, Staline, Lénine, Bol-pot, Mao…, ont tous beaucoup brillé par leur humanisme.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    Hé oui (n’en déplaise aux manipulateurs) tous « ces braves hommes » étaient tous…..de gauche.

    Comme quoi…

Les commentaires sont clos.