Imposer une loi pour l’arrêt du massacre des lévriers en Espagne…

Beaucoup d’espagnols s’insurgent contre ces pratiques barbares mais, ça fait des années que ça dure et rien ne change. Partagez ! Volti

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PÉTITION lancée par Hauraux, adressé au Parlement Européen

Illustration Lévriers/ Pixabay

En Espagne, le Galgo est traditionnellement élevé pour la chasse dans le milieu rural (galgueros). On organise chaque année des concours de chasse au lièvre (« carreras el campos »), dans différentes régions. Les lévriers sont lâchés en couple, le vainqueur est celui qui attrape le lièvre. Le vainqueur final est fêté fièrement avec ses maîtres, d’un stade à l’autre.

Les perdants sont systématiquement éliminés de façon cruelle, proportionnellement à leurs performances, pendus (appelée de façon sordide « technique du pianiste » : le chien est pendu long ou court selon ses performances pour résister plus ou moins longtemps à l’étranglement, prenant appui sur ses pattes arrières), jetés au fond d’un puit, empoisonnés, abandonnés sans pouvoir s’échapper, affamés, amputés, traînés derrière une voiture jusqu’à ce que mort s’en suive, vendus comme appât de pêche, utilisés comme cibles vivantes pour le tir, comme proie pour des combats de chiens type pitbulls.
Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux sont ainsi sacrifiés tous les ans. La législation en vigueur dans ce pays sur le droit des animaux ne serait pas appliqué envers les propriétaires. La fierté « bafouée » du chasseur dont le(s) chien(s) n’a/n’ont pas chassé à hauteur des exigences du propriétaire autoriserait ce dernier à punir son chien ou ses chiens en torturant et en imposant la mort qu’il choisit.

On retrouve des similitudes avec la corrida et la mise à mort du taureau, le Galgo subissant cependant son sort et revenant parfois même vers son maître, amputé, éborgné… De plus en plus d’Espagnols s’insurgent contre ces pratiques cruelles et souhaitent que les Galgueros soient sanctionnés quand ils maltraitent leurs chiens. De plus, le statut de ce chien est quasi nul en Espagne, ainsi ce chien est considéré comme une sorte d’outil pour les chasseurs et ne dispose pas d’un statut le protégeant comme les autres animaux de compagnie.

Il en résulte que, chaque année, des milliers de ces chiens sont non seulement abandonnés, mais souvent suppliciés, mutilés et tués par leurs maîtres en toute impunité. À ce jour, l’adoption est la base même de toute action, même si le but premier des associations est de faire naître une loi, par le biais de l’Union Européenne interdisant la chasse avec des lévriers, galgos et podencos, mais aussi d’amener les espagnols vers une réflexion « intense » sur les pratiques barbares qui ont tous les DROITS.

La presse espagnole et tous les médias commencent aussi à dénoncer ces « coutumes » et de grandes manifestations ont lieu à travers l’Espagne. Les revendications sont claires : – Une réglementation nationale (aujourd’hui chaque province à sa propre loi) concernant la défense des droits des animaux. – Des peines et sanctions plus sévères que celles instaurées dans le code espagnol contre ceux qui maltraitent et abandonnent les animaux, et que celles-ci soient appliquées. « La chasse recommence et l’hécatombe concernant les galgos aussi, nous avons besoin de vous plus que jamais pour les sortir de l’enfer au plus vite. »

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10 Commentaires

  1. l’espece humaine tue ses propres individus,sans s’émouvoir
    alors les autres espèces,vous pensez bien,elle s’en balance

  2. je ne suis pas surprise car certains Espagnols sont vraiment abjects ! entre ce qui vient d’être écrit, la corrida, la lapidation d’un âne, je ne sais plus dans quelle province, tué au moment d’une fête à coups de pierres jusqu’à ce que mort s’ensuive ceci pour expier tous les péchés de ses tortionnaire soi-diant…. à se demander si on est au XXIè siècle ou chez les barbares…. je n’ai pas parlé des combats de coqs ou entre autres animaux, la liste serait trop longue !
    J’aime l’Espagne, mais ça je ne supporte pas !
    Cela montre à quel point les humains peuvent être ignobles, torturant des bêtes parfois sans défense pour leur seul plaisir, ou par vengeance. Même les animaux ne se comportent pas ainsi entre eux.

    • https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1172-nombre-d-animaux-tues-pour-fournir-de-la-viande-dans-le-monde.html
      « L’abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde (compteur) soit 60 milliards d’animaux tués chaque année, représentant 280 milliards de kilos (vs. 44 milliards en 1950) selon la FAO qui prévoit 110 milliards d’animaux tués chaque année en 2050. Les estimations hautes sont de 140 milliards d’animaux en comptant toutes les espèces »

      Alors du coup, quand tu écris  » Cela montre à quel point les humains peuvent être ignobles, torturant des bêtes parfois sans défense pour leur seul plaisir » , c’est on ne peut plus vrai. C’est à un rythme infernal qu’on massacre des animaux … et malgré que j’ai beau détesté la corrida, les course de levrier, les combats de chiens ou de coq ou que sais-je encore : ce n’est que la partie émergé de l’iceberg. Le plus gros massacre, c’est la consommation de viande !

      • Non le plus gros massacre est pour les végétaux…

        Un végétal est un être vivant,

        Les végétaux ne peuvent pas se déplacer.

        Contrairement aux autres êtres vivants, la plupart des végétaux sont fixés au sol par des racines et tous transforment l’énergie qu’ils reçoivent du Soleil par leurs feuilles, afin de se développer et de se multiplier.

        Être vivant caractérisé, par rapport aux animaux, par des mouvements et une sensibilité plus faibles, une composition chimique particulière, une nutrition à partir d’éléments simples. ( définition d’aujourd’hui définie par l’homme, on verra dans 500 ans les définitions humaine selon SES découvertes…)

        Si je parlé de toute les plantes jeté à la poubelle par les magasin de plante c’est hallucinant, mais ça tout le monde s’en fou…

        • https://www.viande.info/elevage-viande-sous-alimentation
          Si le sort des végétaux intéresse, et que ce n’est pas juste une manière de repousser d’un revers de la main la souffrance animal par une supposé souffrance végétale, tu devrais lire cette page.
          Tu y verra que la majorité de ce qu’on fait pousser comme végétaux est à destination du bétail, offrant un rendement calorifique médiocre. Le massacre des animaux, pour un défenseur des végétaux comme toi, devrait intéresser.

          Pour aller un peu plus loin sur les végétaux, il faut noter que, qu’importe ta définition de  » la vie  » ou  » d’un être vivant », les plantes ne possède ni nocicepteurs (les récepteurs de la douleur) ni système nerveux. Autrement dis : il n’y a pas de douleur pour une plante.
          Pour la nutrition de l’humain, qui a le choix de « piocher » uniquement entre le règne végétal ou animal, mon 1er paragraphe met en exergue le fait que la consommation direct de végétaux, sans filtration dans le corps d’un animal, est la solution incluant la plus faible quantité de végétaux nécessaire. Grosso modo : mangez de la viande nécessite énormément de végétaux. Plus que de manger directement ces derniers.

          • « la majorité de ce qu’on fait pousser comme végétaux est à destination du bétail… »

            Je le sais…

            Pour ce qui est des souffrances des plantes, on ne peut pas être aussi affirmatif sérieux, on ne sais pas tout, aujourd’hui on sait qu’elle réagit si on la coupe ou si elle est en très mauvaise état ou qu’on la mange…certains scientifique pensent qu’elle pourrait souffrir… aujourd’hui on dit que les crustacés souffre et que certains poissons non…

            Je pourrai parler de mon expérience personnelle sur la communication avec des plantes ou des arbres, incroyable…

            Bref, je ne voulais pas parler de hiérarchisation de la souffrance, mais de gens qui compartimente le respect d’être vivant, c’est vrai que je parle de ça le plus souvent pour les végan ou végétariens que j’ai vu jeté des plantes aux poubelles ou laisser des plantes chez eux crever ou cueillir des fleurs, je reviens souvent sur les plantes car personne en parle, je pourrai aussi parler des insectes mais là c’est très rarement considéré…

            Comme certain amérindiens, je remercie avec tristesse « tous » ce qui me nourris et m’excuse de tout mes accidents

  3. Exact hélas !

  4. Je vois une différence – bien qu’étant tout à fait d’accord avec toi – c’est une sorte de jouissance à voir souffrir un animal. En théorie, ce n’est pas le but des abattoirs, même s’il est indispensable d’en signaler les dérives.
    Je ne vois pas d’autres raisons que la jouissance, et le fait de faire porter à l’animal tout ce qu’on ne peut pas faire à des humains en vertu davantage d’interdits que d’éthique, évidemment. Même si certains font de même avec des enfants.
    L’animal est une proie facile !

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