Russophobie à l’ukrainienne saison 4, épisode 5 : Rupture du traité d’amitié et des liaisons ferroviaires, l’auto-sabordage de l’Ukraine….

Si rien n’est fait pour mettre un terme aux délires de Kiev, nous risquons de le payer très cher. Tous les indicateurs sont là pour que la situation s’envenime, les décisions suicidaires de l’Ukraine, sont en passe d’achever ce beau pays, ancien grenier à blé de l’Europe. Les ukrainiens fuient en masse et ceux qui restent sont dans une situation dramatique. Pour que la paix persiste en Europe, il faut arrêter la russophobie et se mettre autour d’une table. Partagez ! Volti

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Auteur Christelle Néant pour DoniPressDepuis le Maïdan, Kiev accélère la rupture de ses relations avec la Russie, en dépit de l’histoire commune des deux pays, et surtout en dépit du bon sens, lorsqu’on constate les résultats concrets de cette rupture sur l’état de l’Ukraine, et l’importance des liens économiques entre les deux pays.

Car malgré le fait que Kiev traite la Russie d’État agresseur, cette dernière est toujours le premier pays à investir en Ukraine au premier semestre 2018 d’après les chiffres du service de statistiques ukrainien (des investissements étrangers qui continuent d’ailleurs de chuter de manière globale, avec une baisse de 30,8 % par rapport à l’année dernière). Avec 436 millions de dollars investis pendant les six premiers mois de l’année, la Russie a en effet fourni 34,6 % du total des investissements directs en Ukraine.

Sans parler du transit du gaz russe vers l’Europe, qui rapporte environ 3 milliards de dollars par an à l’Ukraine. Ou des millions d’Ukrainiens (naturalisés russes ou pas) qui vivent et travaillent en Russie et envoient de l’argent au pays pour aider leur famille restée sur place. Depuis le Maïdan, les sociétés ukrainiennes ont perdu d’importantes parts sur le marché russe, après avoir acquis des quotas sans taxes de douane ridicules sur le marché européen grâce à l’accord d’association avec l’UE. Ce que l’Ukraine a gagné avec le marché européen est de loin très inférieur à ce qu’elle a perdu sur le marché russe.

Des géants de l’industrie commune ont fait faillite, les banques russes ont été poussées à partir d’Ukraine à coup de violences des ultra-nationalistes ukrainiens contre leurs bureaux, sans parler de la perte de l’industrie du Donbass, qui fournissait 15 % du PIB de l’Ukraine avant que la guerre n’éclate.

Or depuis plusieurs mois les déclarations des officiels ukrainiens se multiplient pour continuer le travail de sape des relations avec le pays voisin, sans tenir compte des conséquences désastreuses de ces décisions sur l’économie et surtout sur la population ukrainienne.

Ainsi, mi-août, le ministre ukrainien des Infrastructures, Vladimir Omelian, a signé un document interdisant le trafic de passagers en train et en bus entre l’Ukraine et la Russie. Comme pour les liaisons aériennes qui avaient déjà subi le même sort, les gens devront donc faire escale à Minsk pour passer d’un pays à l’autre.

Le résultat sera que les gens vont perdre du temps et de l’argent, l’Ukraine va perdre des revenus venant du trafic de passagers (qui est bénéficiaire concernant les lignes ferroviaires allant et venant de Russie), et c’est Minsk qui va en bénéficier.

Le côté complètement suicidaire d’une telle décision a été soulignée par Dmitri Linko, député ukrainien du Parti Radical (donc pas du tout un pro-russe, bien au contraire), qui a comparé de telles méthodes à celles des martyrs.

« Pendant la guerre il y a des chahids (des martyrs, NDLR), le terme implique qu’on peut se faire sauter, nuire à l’ennemi, le blesser, mais qu’en fin de compte on meurt. Il ne faut pas recourir à ces méthodes de chahid. Nous pouvons faire du mal (à la Russie, NDLR), mais nous mourrons », a ainsi déclaré Dmitri Linko sur le plateau de la chaîne NewsOne.

D’ailleurs preuve que les autorités ukrainiennes sont conscientes qu’elles se tirent une balle dans le pied avec de telles décisions, cette mesure ne s’étend pas au transport de marchandises, par peur de perdre trop d’argent et surtout d’avoir des problèmes avec l’OMC pour violation de ses engagements internationaux.

Il en est de même avec le gaz russe. Depuis novembre 2015, Kiev prétend ne plus acheter de gaz russe, alors qu’elle en achète à la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie par flux inversé (plus cher qu’en l’achetant directement en Russie ce qui pèse à la fin sur le budget des ménages ukrainiens), et que l’Ukraine fait tout pour torpiller le projet Nord Stream 2, afin de ne pas perdre définitivement le transit du gaz russe vers l’Europe à partir de 2019.

Il faut dire qu’il y a de quoi affoler Kiev. Si la Russie cesse de faire transiter son gaz par l’Ukraine, le pays perdra alors plus de 3 % de son PIB, l’équivalent du budget militaire du pays. Et surtout, Kiev perdra alors son levier géopolitique envers l’Union Européenne. Fini de faire chanter l’Europe en menaçant de fermer le robinet de gaz.

Mais dans le même temps, Kiev continue ses procédures judiciaires sans fin contre Gazprom justement à propos des contrats de gaz, pour lui soutirer un maximum d’argent, dégoûtant ainsi définitivement la société russe de vouloir continuer à faire affaire avec un tel pays.

Comme l’a dit le directeur général de Gazprom, ainsi que le Président de la fédération de Russie, si le contrat de transit du gaz via l’Ukraine n’est pas rentable, la Russie n’a aucun intérêt à le poursuivre. D’ailleurs suite à ces procédures d’arbitrage sans fin, dont le dernier jugement impose à Gazprom de verser 2,6 milliards de dollars à Naftogaz, la compagnie russe a lancé la procédure de clôture de son contrat de transit de gaz via l’Ukraine avant sa date de fin, car le jugement de la cour de Stockholm rend ce contrat absolument non rentable.

« L’arbitrage de Stockholm, guidé par le principe du « deux poids deux mesures », a adopté une décision asymétrique sur nos contrats avec la société ukrainienne Naftogaz concernant l’approvisionnement et le transit du gaz. La décision viole gravement l’équilibre des intérêts des parties dans le cadre de ces contrats. Les arbitres ont fondé leur décision sur le fait que la situation de l’économie ukrainienne s’est considérablement aggravée. Nous sommes totalement opposés à la situation où les problèmes économiques de l’Ukraine sont résolus à nos dépens. Dans cette situation, le maintien de la validité des contrats n’est pas économiquement faisable et non rentable pour Gazprom », a déclaré Alexeï Miller, directeur général de Gazprom.

Après cela, Kiev peut hurler sur tous les toits qu’il faut empêcher le projet Nord Stream 2 d’aboutir, cela ne sert plus à rien. Il est trop tard pour rattraper le désastre. L’Union Européenne, et surtout l’Allemagne, ne va pas sacrifier sa sécurité énergétique pour les beaux yeux de l’Ukraine, surtout que de l’autre côté, la Russie a des débouchés en Asie, et est en train de construire le gazoduc Force de la Sibérie pour pouvoir augmenter la quantité de gaz que Moscou peut livrer à son allié chinois.

Ce que l’Europe n’achètera pas, sera acheté par la Chine qui a d’énormes besoins énergétiques. Et Angela Merkel en est bien consciente. Lors de sa dernière rencontre avec Vladimir Poutine, elle a déclaré qu’elle croit que l’Ukraine doit continuer jouer son rôle dans le transit du gaz en Europe. On est bien loin d’une déclaration forte imposant à la Russie de faire transiter son gaz par l’Ukraine. La réponse de Vladimir Poutine a été très claire : « L’essentiel est que le transit ukrainien – qui est traditionnel pour nous – réponde aux exigences économiques ». En clair : si ce n’est pas rentable, la réponse est NON.

En gardant à l’esprit tout cela, analysons maintenant les dernières âneries, pardon, déclarations officielles, « made in Kiev ».

Lors des festivités du Jour de l’Indépendance de l’Ukraine, Petro Porochenko, le Président ukrainien, a ainsi déclaré que l’Ukraine allait briser tout ce qui la relie à l’empire Russe et à l’Union soviétique, et empêcher ainsi toute possibilité de retour dans la zone d’influence russe. Il a aussi évoqué le fait de couper les liens avec l’Église orthodoxe russe, alors que la majorité des Ukrainiens appartiennent à l’Église Orthodoxe Ukrainienne du Patriarcat de Moscou, et au risque de déclencher une guerre de religion dans le pays si Kiev obtient une Église Orthodoxe autocéphale.

Encore une fois, les autorités de Kiev parlent d’abord et réfléchissent ensuite. Car pour briser tout ce qui la relie à l’URSS, l’Ukraine dans ses frontières actuelles devrait tout simplement cesser d’exister, puisque c’est l’URSS qui a créé le pays en agrégeant des provinces qui appartenaient à l’empire Russe avec des régions qui ont appartenu à la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, etc !

À peine quatre jours après, Porochenko poursuit sur sa lancée, en indiquant avoir donné instruction au ministre des Affaires étrangères de préparer les documents en vue de lancer la procédure d’annulation du traité d’amitié, de coopération et de partenariat signé par l’Ukraine et la Russie en 1997.

Coup de communication en vue des élections (comme le pense Sergueï Lavrov), ou nouveau délire qui se réalisera en vue de satisfaire les ultra-nationalistes ukrainiens ? Là est la question. Mais l’Ukraine n’a qu’un gros mois pour se décider, car si elle veut dénoncer ce traité avant son renouvellement automatique pour 10 ans, elle doit le faire d’ici octobre.

Et malgré tout ce que Porochenko peut dire, ou a pu dire en avril de cette année, l’Ukraine ne pourra pas invalider seulement une partie (celle qui l’arrange) du traité. C’est tout ou rien. Ou alors l’Ukraine doit conclure un nouveau traité avec la Russie, mais rien n’oblige cette dernière à le signer s’il ne lui convient pas. Le gros problème de Kiev c’est que ce traité définit les frontières communes entre les deux pays et leur reconnaissance mutuelle.

Si l’Ukraine annule le traité, alors Moscou n’est plus tenue de reconnaître le tracé des frontières qu’elle partage avec l’Ukraine. Et là ça devient très dangereux pour Kiev dans le contexte de la guerre en cours dans le Donbass. Qu’est-ce qui empêcherait alors la Russie de reconnaître les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk (RPD et RPL) dans le cadre de l’article 2 de la charte de l’ONU sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, puisqu’elle ne serait plus tenue par la reconnaissance de l’inviolabilité des frontières et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine qui est incluse dans le traité d’amitié entre les deux pays ?

Jouer avec le feu peut sembler amusant, mais c’est très dangereux et cela se finit mal assez souvent. Et c’est exactement ce que Kiev est en train de faire avec ce traité. En plus de l’aspect concernant les frontières, ce traité est la base sur laquelle sont bâties les relations économiques, les droits des citoyens de chaque pays dans l’autre, etc. Si la base est détruite, tout le reste sera détruit aussi, comme l’a souligné Léonid Kojara, ex-ministre ukrainien des Affaires étrangères.

« Cela va même au-delà de la stupidité ordinaire, je pense que c’est une provocation, lorsque les fondations de base de la coopération internationale sont violées. […] Dans le droit international, de tels contrats sont appelés une base, c’est comme un tronc d’où partent des branches, et d’autres accords, les feuilles. Si nous coupons le tronc, c’est-à-dire dénonçons le contrat principal, en fait, nous mettons en danger l’ensemble du cadre légal, » a déclaré l’ancien diplomate

Pour Léonid Kojara, annuler le traité entre les deux pays menacerait la propriété privée des organisation et citoyens ukrainiens présents en Russie, cela menacerait aussi le potentiel de transit de l’Ukraine ainsi que l’afflux d’investisseurs dans le pays.

En attendant, ces délires russophobes plombent de plus en plus l’économie ukrainienne, poussant la population à fuir le pays, comme l’a souligné Dmitri Belik, député de Sébastopol.

Selon lui, « les autorités ukrainiennes sont sur une voie au bout de laquelle il n’y a pas d’indépendance, pas de développement économique, pas d’armée, pas d’intégration dans l’OTAN. L’Ukraine est embourbée dans la corruption, a détruit son économie. Aujourd’hui, des milliers d’Ukrainiens quittent le pays et vont travailler ailleurs, en particulier les jeunes. En quatre ans, le gouvernement a montré son vrai visage cannibale, l’augmentation des tarifs sur les services publics, la destruction de l’agriculture et de l’industrie, les gens n’ont tout simplement pas de quoi vivre », a déclaré le député.

Pour Belik, cette destruction des liens avec la Russie a détruit des années de relations économiques et a transformé l’Ukraine en mendiant, quémandant la prochaine tranche d’aide internationale, qui finira dans les poches des proches de Porochenko, ou demandant de l’argent à l’UE pour réparer les villes du Donbass dévastées par l’armée ukrainienne.

« Aujourd’hui, l’Ukraine est un pays qui lutte contre son peuple, détruisant sa mémoire historique et son identité, mais blâmant toujours la Russie pour tous ses problèmes », a conclu monsieur Belik.

Cette fuite de la population ukrainienne n’est pas une vue de l’esprit ou de la propagande du Kremlin, même Pavel Klimkine, ministre ukrainien des Affaires étrangères s’en est inquiété en début d’année, soulignant que plus d’un million d’Ukrainiens avait quitté le pays en 2017, soit une moyenne de 100 000 par mois, 3 000 par jour ! Ce chiffre à lui seul en dit long sur l’état de l’Ukraine pour qu’autant de concitoyens fuient le pays.

Alors quand en plus de toutes ces gabegies, l’Ukraine promet une surprise déplaisante pour la Russie à l’assemblée générale de l’ONU qui doit avoir lieu en septembre, on ne peut que craindre les conséquences de cette surprise déplaisante pour les Ukrainiens eux-mêmes, comme l’a déclaré Léonid Sloutski, le chef du comité des Affaires étrangères de la Douma.

C’est très joli de déclarer qu’on va couper tous les liens avec la Russie pour plaire aux ultra-nationalistes et néo-nazis qui ont permis au coup d’État de 2014 d’avoir lieu, ainsi qu’à ses patrons néo-conservateurs américains, mais dans la réalité chacun des liens coupés avec la fédération de Russie, est un clou supplémentaire planté dans le cercueil de l’Ukraine.

Lorsque le dernier clou sera planté, il sera trop tard pour réparer les dégâts, et certains des pays qui ont soutenu ou fermé les yeux sur tout cela par russophobie ou suivisme pro-OTAN, devront en assumer les conséquences. La fuite massive des Ukrainiens hors de leur pays est la preuve que le mal qui ronge l’Ukraine, et finira par la détruire, n’aura aucun mal à franchir les frontières des pays voisins pour y semer le même chaos.

Dans les années 30, certains dirigeants occidentaux avaient fermé les yeux sur les actes et déclarations des nazis, et d’autres les avaient même soutenus (comme les États-Unis), car ils voulaient les utiliser pour contenir les bolcheviques. La suite de ce jeu macabre avec le feu vous la connaissez.

Est-on vraiment obligé de rejouer ce jeu stupide plus de 70 ans après la fin de la guerre qui a coûté la vie à des dizaines de millions de personnes ? Il serait temps de retenir les erreurs du passé pour ne plus les refaire et éviter de payer à nouveau le prix de politiques internationales à court terme, qui ne servent que les intérêts de quelques-uns, et détruisent la vie de beaucoup d’autres.

Christelle Néant pour DoniPress

8 Commentaires

  1. Nous savons que la mentalité des macroniens /ue /u$ penche plus pour le billet vert que pour leurs concitoyens.

    Ce n’est pas le cas pour les russes qui pensent que ne pas laisser tomber les 8 300 000 russophones en ukraine est plus important.

  2. Ce constat est juste, mais qu’y pouvons-nous à notre échelle ? rien à mon avis. La russophobie des dirigeants de différents pays affiliés à la botte us n’est sensible à aucune remarque et pas susceptible de changer. Ils veulent la peau de Poutine et celle d’Assad. Nous ne pouvons que constater, impuissants, cette escalade verbale qui se changera un jour ou l’autre en guerre réelle.
    Navrant mais c’est ainsi. Le monde va se transformer en un gigantesque terrain de jeu pour ces crétins, dont nous serons les pions et les victimes plus ou moins consentantes du fait de la lâcheté, ou du non intérêt pour ces questions, des populations.

  3. Les forces armées du Donbass abattent un drone ukrainien et récupèrent les images qui servent a diriger le tir sur les maison civiles.
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=7Aorqe9ITag

  4. Le Président de la DNR, Alexandre Zakhartchenko, assassiné par des terroristes d’état aux ordres de Kiev.

    Désormais le couvre feu ne tient plus qu’a un fil, Poutine aura du mal a contenir les troupes.

  5. Hommage d’Erwan Castel a son Commandant.

    COMMANDEUR, REPOSEZ EN PAIX !

    « Toute ma vie j’ai été fier d’être originaire de Donetsk. Chaque maison, chaque rue, je peux te dire quand elles ont été construites et par qui. Les statues et monuments, j’en connais presque tous les architectes. Je peux te raconter quelles fleurs poussent dans nos rues et combien on a de roses… Je peux te dire aussi quelles batailles ont eu lieu en 1941, en 1942 et 1943. En Ukraine il n’y a que deux endroits comme ça; les habitants de Lviv sont fiers de leur ville, et les habitants de Donetsk de la leur. L’Occicent et l’orient, c’est tout. Et nous avons toujours pensé que nous étions russes. Toujours. »

    Alexandre Zakhartchenko, President de la République Populaire de Donetsk, assassiné le 31 août 2018 dans un attentat terroriste perpétré par le régime de Kiev.

    Que le souvenir des morts soit la force des vivants !

  6. Les premières réactions tombent y compris du côté du Kremlin qui désigne Kiev responsable.

    Sur le front où je suis déployé en ce moment là situation est stable mais des infos font état d’une colonne importante de véhicules blindés ukrainiens en mouvement dans le secteur de Konstantinovka (Au Nord de Donetsk ). Une seconde colonne de véhicules se dirigerait vers le secteur de Dokuchaïevsk (Au Sud de Donetsk).

    Concernant les circonstances de l’attaque et ses repercussions voici des mises a jour notammemt via Светлана Кисилева :

    – Il s ‘agirait à confirmer d’un engin explosif dissimulé comme une source d’éclairage dans le café « Separ » boulevard Puchkine ou un hommage était rendu au chanteur Yossif Kobzon décédé récemment (il venait régulièrement donner des concerts à Donetsk)

    – Situation d’urgence décrétée dans toute la République. Aucune sortie du territoire autorisé.

    – Immédiatement après l’explosion des ukrainiens auraient été arrêtés à bord d’un voiture stationnée à vue des lieux de l’explosion.

    – Un garde du corps qui a disparu serait egalement impliqué dans l’attentat.

    – Un conseil des ministres s’est réuni en urgence cet après midi.

    – Le vice premier Timofeev aurait dû prendre la place du président, mais il est hospitalisé dans un état critique suite à l’attentat. C’est le chef de l’appareil presidentiel Trapeznikov qui est nommé provisoirement

    – Dans Donetsk des véhicules blindés sécurisent des carrefours importants.

    – Tous les soupçons se portent vers Kiev . Les forces armées des 2 Républiques de Donetsk et Lugansk sont en état d’alerte maximale.

    – La rentrée scolaire initialement prévue le 1er septembre est reportée au 4 et 3 jours de deuil national sont décrétés.

    – En Russie le Président Poutine a présenté ses condoléances pour l’assassinat de Zakharchenko, et le Code pénal de la Fédération de Russie a ouvert une procédure pénale en rapport avec le meurtre de Zakharchenko

    À suivre …

    Erwan Castel

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