Il y a bien longtemps que nous avons compris que Bruxelles et ses affidés, ne sont pas pour le bien des nations, mais au contraire pour leur destruction. On voit comment la politique d’austérité est faite pour appauvrir tout le monde et mettre la pression sur les classes moyennes. La Grèce en est un exemple. Le Portugal a décidé de faire un pied de nez à Bruxelles et à faire une politique pour son peuple en relançant l’économie. Les donneurs de leçons que sont Macron et Merkel feraient bien de s’en inspirer. Quant à Bruxelles, elle ferait bien de revoir sa copie, la politique Shadock ça suffit, il faut arrêter de pomper les porte monnaie. Partagez ! Volti
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Source RT/France
Salaire minimum en hausse, taxe sur les gros chiffres d’affaire, revalorisation des retraites… Lisbonne ose prendre le contre-pied du dogme économique de l’UE. Et au grand dam des promoteurs de l’austérité, cette politique porte ses fruits.
Y aurait-il, face au fameux modèle allemand, un contre-modèle portugais ? A en juger par les chiffres excellents dont Lisbonne peut s’enorgueillir, il semblerait que le dogme de l’austérité, vanté par l’Union européenne (UE) comme l’unique option économique viable, se voie sérieusement remis en question.
Avec un taux de chômage en baisse constante depuis novembre 2015, le Portugal, qui était au bord du gouffre économique il y a quelques années encore, fait désormais plus que relever la tête : il peut même regarder de haut ses voisins, au premier rang desquels la France. Alors que le taux de chômage culminait à 17,5% début 2013, il n’est désormais plus que de 7,9% début 2018, c’est-à-dire en-dessous des 8,9% affichés par la France.
Les Portugais ont-ils, en bon élèves européens, consenti à un gel ou une baisse de leurs salaires pour retrouver le chemin de l’emploi ? Bien au contraire, le salaire minimum a été augmenté de 530€ à 557€ en 2017 et doit être porté à 600€ en 2019. Lisbonne aurait-elle alors suivi l’exemple français et allemand en soulageant la fiscalité des entreprises ? Là encore, pas du tout : le gouvernement portugais a par exemple créé une taxe pour toutes les entreprises au chiffre d’affaire supérieur à 35 millions d’euros.
En réalité, sur de nombreux points, la politique économique portugaise prend le contre-pied total de celle qui est recommandée par Bruxelles et appliquée par Berlin ou Paris depuis plusieurs années. Le budget 2018 du Portugal prévoit ainsi une hausse des pensions de retraite, un programme de valorisation de la fonction publique ou encore, bien loin de la théorie du ruissellement, une diminution d’impôts pour les classes moyennes. Tandis que Bruxelles théorise et impose une doctrine de rigueur reposant notamment sur la baisse des salaires et la réduction drastique des dépenses sociales, le Portugal semble ainsi contredire toutes les leçons européennes en matière économique.
Pourquoi la réussite portugaise n’emballe pas Bruxelles
Le gouvernement de gauche d’Antonio Costa peut se targuer d’avoir mis en pratique et avec succès une politique économique ambitieuse. Pourquoi dès lors le modèle portugais est-il si peu vanté dans l’UE et si peu visible dans la presse ? Sans doute parce qu’il démontre que les politiques de relance, un concept devenu quasi tabou en Europe, peuvent bel et bien porter leurs fruits. Celles-ci reposent sur une idée simple : stimuler la consommation en améliorant les salaires et ainsi remplir les carnets de commande des entreprises, avec des effets positifs pour l’investissement et la productivité.
Alors que de nombreux gouvernements européens acquis au dogme libéral et austéritaire exigent de leurs citoyens des sacrifices dont les résultats promis peinent à venir, on comprend le peu d’enthousiasme que suscitent les choix politiques du gouvernement d’Antonio Costa auprès de l’opposition de droite, partisane de la politique de rigueur européenne. Le Premier ministre portugais n’hésite d’ailleurs pas à attaquer de front la ligne jadis suivie par la droite, en conformité avec les attentes de l’UE : «La politique d’austérité suivie ces dernières années a eu pour conséquence une augmentation sans précédent du chômage avec des effets sociaux dévastateurs sur les jeunes et les citoyens les moins qualifiés, ainsi que les familles et les milliers de Portugais au chômage : elle a été aussi associée à une dévalorisation de la dignité du travail et des droits des travailleurs.»
Cette politique non-orthodoxe irrite a fortiori les instances bruxelloises. La Commission juge d’ailleurs que le budget 2018 du Portugal ne satisfait pas aux exigences européennes de réduction des dépenses publiques, fixées à 0,6%, puisqu’il ne permettrait qu’une diminution de… 0,4%. L’UE semble mal digérer que le Portugal fasse mentir le mantra bruxellois selon lequel seule une réduction des dépenses publiques permette de diminuer le déficit budgétaire. En démontrant qu’une politique de la demande est capable d’enclencher un cercle vertueux conduisant à l’accroissement des recettes de l’Etat, Lisbonne remet en cause les fondements mêmes d’un dogme économique que l’UE s’acharne à croire gravé dans le marbre, à moins qu’il ne s’agisse de son ADN même ?
Paradoxe très européen : les deux défenseurs les plus zélés de la doctrine économique de Bruxelles, Berlin et Paris, sont loin d’être les mieux placés pour indiquer la voie. Avec une croissance qui ralentit, une consommation en baisse et des investissements moindres au premier trimestre 2018, la France et l’Allemagne pourraient se montrer moins sûres d’elles. Et pourtant, le modèle allemand jouit toujours d’une publicité exceptionnelle partout en Europe et Emmanuel Macron envisage plus que jamais de prendre le leadership d’une UE 2.0.
Source RT/France
550000 travailleurs détachés en france déclarés,une grosse proportion de portugais ,souvent qui bossent dans le bâtiment ……
payés par les fonds français , argent expédiée en partie au portugal ….
en résumé on emprunte pour financer les pays étrangers…..ensuite on vient nous expliquer qu ailleurs on est plus performant qu en france ……
et on parle des travailleurs déclarés ,combien de travail au black ??????
des gars qui ne sont pas trop regardant sur le confort , un particulier qui louait un gîte équipé pour logé un couple , l avait loué à un travailleur portugais, au final ils étaient 5 travailleurs à occuper le gîte pendant 6 mois
Je crois me rappeler qu’il devrait existé plus de Portugais expatriés que de Portugais résidents !
Leur recette est simple, on travaille là ou ça rapporte et on dépense là ou c’est bon marché, c’est à dire chez eux !
Faut pas être un prix Nobel de l’économie pour comprendre ça !
La commission, c’est l’Europe des banquiers escrocs et milliardaires esclavagistes !
Qu’ils commencent par mettre quelqu’un d’intelligent comme président à la place de l’ivrogne de service !
faut avoir envie de travailler et se bouger le …
Mais bon …
on peut y rajouter les pensions des retraités dépensées à l étranger http://blog.seniorenforme.com/de-plus-en-plus-de-seniors-francais-vivent-a-letranger-formons-la-communaute-des-seniors-expatries/
il n est pas heureux le mouton français ??????
la dette française qui engraisse les pays de la zone méditéranèenne
Tu as raison, le colonialisme c’est très vieux, le pétrole, l’uranium, l’indépendance sous racket, les minerais rares, les groupes armés financés par l’occident, c’était avant, maintenant on a les mains propres même si notre cul reste très sale !
la sécu a une époque financée également les soins des français à l étranger (dentiste) je crois que c est un peu moins évident
http://www.securite-sociale.fr/-Les-soins-des-francais-a-l-etranger-?type=part
Vous pouvez me dire combien de Français passent la frontière avec la Suisse, par exemple, pour aller y travailler tous les jours ? moi, je sais qu’il y en a beaucoup ! est-ce qu’on leur fait une histoire pour ça ?
Pourquoi est-ce que les Portugais n’auraient pas le droit d’en faire autant ? Ils sont débrouillards et ils ont raison, ils sont travailleurs aussi et là aussi ils ont raison.
Si leur Pays tourne le dos à Bruxelles qui ne cesse de réduire les populations à des miséreux, il a raison.
Pourquoi n’en ferions-nous pas autant en France ? je n’irai pas plus loin dans mon raisonnement car il risque d’être très mal pris n’étant pas tendre pour non seulement nos compatriotes mais bien entendu pour ceux qu’ils élisent, ces vendus qui n’ont qu’une idée en tête s’enrichir et encore s’enrichir peu importe comment !
j ai rien contre les travailleurs détachés polonais ou portugais , je pense seulement que c est plus compliqué qu il n y parait …..
le plein emploi financé en partie par l endettement français …..ou une place de bonne chez lolo
ça m étonnerait qu il y ait 550000 emplois détachés en suisse
Sûr qu’avec un salaire de 5 à 600 euros/mois, ils doivent s’expatrier. A moins que la vie au Portugal soit vraiment en relation avec ce salaire de misère. Donc venir en France – ou ailleurs – où ils peuvent espérer gagner davantage, c’est tout bénef. Et oui, ils ont raison.
C’est tout bon aussi pour le pays quand ils envoient leur paie chez eux.
Quoi qu’il en soit, c’est certain que le gouvernement portugais a pris le bon côté pour relancer la machine. Et faire la nique à Bruxelles.
Non lavie au Portugal n’est pas en relation avec ce salaire de misère surtout les loyers 300 ou 400 €/mois un minimum,de plus la population (10 millions) a baissé de 200 000en 5 ans,ce qui permet de baisser le chomage
On n’oublie les retraités de toute l’Europe qui s(installe et sont exonérés d’impôt sur le revenu(retraite payée par la France pour les français),Le Portugal est donc un paradis fiscal