Le prix d’un robot est vite amorti, toujours content, jamais fatigué, jamais malade, pas de charge sociale, ne revendique rien, ne fait pas grève, capable de travailler 24h/24, très performants. Le gros problème, sera le reclassement de ceux qui auront vu leur moyen de subsistance détruit par les machines. Est-ce que ça ne concernera que l’Asie ? Partagez ! Volti
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Une récente étude montre comment l’automatisation pourrait aggraver les abus en matière de droit du travail en Asie du Sud-Est.
« Il y a de nombreuses discussions autour de l’impact de la robotisation du travail, mais moins autour des violations des droits humains qui pourraient en découler. ». Le Docteur Alexandra Channer est analyste pour le groupe Verisk Maplecroft, qui vient de sortir une étude sur les conséquences de l’automatisation du travail en Asie du Sud-Est. Différents secteurs tels que l’industrie, le textile ou la pêche ont été analysés au Vietnam, au Cambodge, en Indonésie, aux Philippines, et en Thaïlande.
Rien que l’année prochaine, plus de 250.000 robots industriels entreront sur le marché mondial, rapporte le Guardian. Et, selon les prévisions de l’Organisation Internationale du Travail, 56% des travailleurs perdront leur poste dans les vingt prochaines années. Autant de personnes qui seront obligées de retrouver un moyen de subsistance, explique Alexandra Channer : «Les travailleurs déplacés, n’ayant ni les compétences ni la capacité à s’adapter, entreront en concurrence les uns avec les autres, sur un marché où les postes sans qualification et faiblement payés diminueront rapidement. Un phénomène qui conduira à une augmentation des risques d’esclavages et de trafic à travers l’Asie du Sud-Est, une région déjà très exposée à ce genre d’abus.»
Selon l’étude, les secteurs tels que l’agriculture, la pêche, l’industrie, la construction ou encore la vente au détail risquent d’être particulièrement touchés par ces violations. Et au niveau des pays, c’est le Vietnam qui semblerait le plus exposé à celles-ci. En effet, 67% de ses travailleurs, soit 36 millions de personnes, risquent de voir leur travail remplacé par des robots très prochainement.
Le Guardian souligne également que les femmes souffriront davantage que les hommes de cette automatisation : 85% des postes de l’industrie du textile, qui occupe une grande partie des travailleurs cambodgiens et vietnamiens, sont menacés par la robotisation. Or, plus de 76% de ces postes sont confiés à des femmes. Ainsi, ce sont 2,6 millions de Vietnamiennes et 600.000 Cambodgiennes qui pourraient se retrouver sujettes au travail forcé pour subvenir à leurs besoins.
Au total, 156 millions de travailleurs d’Asie du Sud-Est risquent de faire face à ce phénomène d’ici les vingt prochaines années.
http://www.slate.fr/story/164615/robots-hausse-esclavage-violations-droits-travail
D’après :
Voir aussi :
Comme dirait l’autre, on l’a voulu, et si c’est du travail que vous voulez, détruisez tout, reprenez vos pelles et refaites des trous !
Le droit a la torture?
Je ne suis pas né avec un marteau a la main, ni une pelle, pioche ou bêche.
Ok, mais c’est qui doit les prendre à ta place?
Toi si tu veux. Le travail n’est pas une obligation naturelle.
Avoir une activité est autre chose. ce n’est pas forcément le « travail »
Je veux bien, mais pour mon profit exclusif.
Oui le travail n’est pas une obligation, comme vivre ne l’est pas plus.
Du 27 septembre 1995 au 1er octobre 1995, à San Francisco, le grand hôtel Fairmont accueille 500 membres de l’élite mondiale : chefs d’Etat, hommes politiques, dirigeants d’entreprises multinationales, universitaires, chercheurs, etc.
Cette réunion du Fairmont se déroule dans le cadre de la fondation de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a une grande importance historique.
Elle fait intervenir George Bush père, George Schultz, Margaret Thatcher, Ted Turner de l’entreprise CNN, John Gage de l’entreprise Sun Microsystems, des dizaines d’autres personnalités de tous les continents … et bien sûr l’incontournable Zbigniew Brzezinski. Elle a pour thème « l’avenir du travail ».
Lisez cet extrait :
« L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».
Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.
Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.
Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour la survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.
L’expression « tittytainment », proposée par ce vieux grognard de Zbigniew Brzezinski, fait en revanche carrière. Ce natif de Pologne a été quatre années durant conseiller pour la Sécurité nationale auprès du président américain Jimmy Carter. Depuis, il se consacre aux questions géostratégiques. Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »
Source :
Hans-Peter Martin, Harald Schumann, « Le piège de la mondialisation », Actes Sud, page 12.
https://www.amazon.fr/mondialisation-Lagression-contre-d%C3%A9mocratie-prosp%C3%A9rit%C3%A9/dp/2742731040/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1519886350&sr=8-1&keywords=LE+PIEGE+DE+LA+MONDIALISATION
« L’homme est devenu « coûteux et obsolète. »
Dire que quasiment tous les « économistes » affirment que la dénatalité pour un pays est une catastrophe pour l’avenir.
Comme si nos conneries pouvaient être assurer par nos enfants!
…Mais quelles bandes de cons!
Sinon, vous me reprendrez encore un plus de migrants…
Le principe est très simple, et ce quel que soit le pays !
Le cout énergétique de la machine est ( MILLE ) 1000 fois moins cher que le cout énergétique d’un salarié au SMIC en France, et 100 fois moins cher qu’un salarié Chinois.
UN litre d’essence contient 10 Kw, pour 1 euro 50 ( et avec toutes les taxes ),
UN salarié français fourni 7 kw par mois pour 1500 euros (et sans les charges patronales)
Lequel des 2 gagne l’augmentation de la productivité ?
A partir du moment ou la technologie, l’informatique, l’intelligence artificiel, permettra de remplacer le salaire de l’homme, la machine le remplacera…
et ce, même pour des machines chères, car en plus c’est de l’investissement et donc déductible des résultats pour les impôts.
C’est très simple, et évident !
LE seul HIC lorsque il n’y aura plus que des robots sera : mais QUI achètera ce qui sera produit ??
Mais ce moment est encore trés loin…
Bormes,
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