La Caisse, la Planche à Billets et le Plan….

Si vous voulez connaître le pedigree de tous ces encravatés, bien installés aux postes clé de la nation, lisez cet article de « Comité des Cents« , qu’il m’a envoyé. Vous comprendrez  mieux les rouages qui motivent tout ce « petit monde », c’est très bien documenté. Ne manquez pas son article sur « les Gracques », vous en apprendrez bien davantage. A mon sens, ce groupe de réflexion orienté à gauche pour balancer des « idées », s’avère plutôt à droite lorsqu’il s’agit de la concrétisation. « Réfléchir » pour en arriver là où nous en sommes réduits, c’est de la « haute performance », ces gens là font de l’Économie avec un « E » majuscule, le reste ne les concerne pas. Notre pays, est en roue libre, livré aux appétits de « gens » qui ne nous veulent pas du bien.  Nous avons perdu toute crédibilité tant au plan national qu’à l’international. La  « grande » France, est-elle devenue une petite tâche sur le planisphère mondial ? Partagez ! Volti

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Auteur Comité des Cents pour Agoravox

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France, 2018. Le pays est en marche vers une croissance libérée, soutenant l’innovation de rupture et parsemant les médias de slogans en novlangue. Des institutions s’activent en dehors des ministères pour parvenir à cette fin : la Caisse des Dépôts, la Banque de France et France Stratégie. A la manœuvre trois hommes : trois parcours, trois carrières. Un trio libéral issus de deux groupes de pression : En Temps Réel et Les Gracques [1].

La Caisse et des pots

La Caisse, de son nom complet Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est l’une des plus anciennes institutions financières publiques en France. Surnommée « le coffre-fort des Français », cette institution a fêté son bicentenaire en 2016. Créée afin de renflouer les caisse de l’Etat après le gouffre généré par les guerres napoléoniennes, celle-ci assure des missions économiques d’intérêt général (HLM, retraites, etc…).

La Caisse, dont les locaux parsèment la rue de Lille dans le 7ème arrondissement de Paris (près du Musée d’Orsay), gère des fonds d’épargne comme le livret A ou le LDD (250 milliards d’euros d’encours). Elle gère également les consignations des professions réglementées comme les notaires ou les administrateurs judiciaires (35 milliards d’euros de dépôts) [2].

Elle dispose de plus de 35 milliards en fond propres, ce qui en fait un poids lourd du secteur bancaire…au service de l’intérêt général (en comparaison : le Crédit Mutuel-CIC dispose de 40 milliards de fonds propres [3]).

La Caisse est également à la tête d’un groupe de sociétés et de filiales diverses, parmi lesquelles on peut citer : CNP Assurances, Compagnies des Alpes, Transdev ou BpiFrance. Cette dernière, appelée initialement Banque Publique d’Investissement (BPI), était une promesse de campagne de François Hollande en 2012 [4], elle sera créée en 2013.

Entre-temps, Jean-Pierre Jouyet (ENA promo Voltaire, Gracques, voir [1]) a été nommé en juillet 2012 à la tête de la Caisse, ce qui ne s’est pas fait sans heurts [5]. Suite à cela, il nommera au poste de directeur général de la BPI Nicolas Dufourcq (Gracques, cf [1]) et Ségolène Royal en tant que vice-présidente (ENA promo Voltaire).

Cette direction bicéphale tiendra peu de temps. En avril 2013, elle taclera à plusieurs reprises le directeur, notamment lors d’un point presse tenu en cours d’un conseil d’administration [6]. Un an plus tard, le remaniement gouvernemental sera l’occasion pour Royal de rejoindre le ministère de l’Ecologie et pour Jouyet le Secrétariat Général de l’Elysée. Ce dernier passera la main à un autre énarque de la promotion Voltaire, Pierre-René Lemas [7].

En 2017, suite à la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle (Gracques, cf [1]), Lemas sera poussé vers la sortie (son mandat courait jusqu’en 2019 [8]), tout en continuant d’assurer l’intérim. Début décembre, Eric Lombard sera nommé à la tête de l’institution, après son départ de l’assureur Generali France (filiale du groupe italien) qu’il avait rejoint en 2013 [9]. Il est issu du monde bancaire, avec une grande partie de sa carrière passée au sein de la banque d’affaires Paribas (entre 81-89, puis 93-00) et à la BNP Paribas (entre 00-13), évoluant vers l’assurance. Il n’est pas inconnu de la Caisse, puisqu’il était administrateur chez BPIFrance en 2014. Exception, s’il en est, celui-ci est le premier HEC à ce poste, jusqu’ici occupé par des énarques.

Suite à un avis négatif de la Haute Autorité pour la transparence sur la vie publique (HATVP), concernant les possibles conflits d’intérêts du président de la commission de surveillance de la Caisse, Gilles Le Gendre (dont Generali était un client de sa société de conseil Explora & Cie), celui-ci remettra sa démission en janvier 2018 [10].

Autres conflits intéressants, Lombard fait parti du groupe de pression Les Gracques, y assurant la trésorerie [11]… Il y cotoie notamment Bernard Spitz, lobbyiste du secteur de l’assurance ou son ancien collègue à la BNP, François Villeroy de Galhau (cf [1] et partie suivante).

Depuis sa nomination, il faut mettre au crédit de Lombard qu’il se tient à la fiche de route du ministre de l’Economie. Ce dernier indique lors du lancement de la Banque des Territoires qu’elle « doit être le bras armé d’une volonté politique de solidarité et d’égalité entre les territoires français«  [12]. Métaphore implacable…

Aussi, le projet de loi PACTE qui est actuellement en vote à l’Assemblée, visera à modifier la nature de la Caisse et sa relative autonomie [13]. Dernièrement, c’est la nomination de Sophie Ferracci (ex-dircab de Macron à l’Economie) qui à fait l’objet de controverses [14].

Pour terminer ce tableau, il faut se convaincre de l’intérêt « général » de l’institution. Il suffit de consulter les rémunérations du directeur de la Caisse et des directeurs de filiales dans son rapport annuel de 2017 [15]. On peut noter les rémunérations brutes suivantes :

  • Directeur général (E. Lombard) : 400k€ + 50 k€ part variable (en année pleine, ce qui n’est pas le cas pour 2017)
  • BPIFrance (N. Dufourcq) : 400k€ + 50k€ part variable (en attente de versement)
  • Transdev (T. Mallet) : 400k€ + 50 k€ part variable
  • Société Forestière (G. Seigle) : 287k€ + 100k€ part variable
  • CDC International Capital (L. Vigier) : 262k€ + 72k€ part variable

On voit une part importante de rémunérations « plafonnées » à 450 000 € (plafond fixé par le décret de juillet 2012 [16]). Ne nous étonnons donc pas de cet appel d’offre émis en 2016 pour l’entretien du parc de l’hôtel de Pomereu (200k€ par an [17] ou que la filiale Future French Champions (qui y est domiciliée) est adossée à un fond d’investissement Qatari [18].

Cette institution « de son propre genre » n’a pas fini de vous étonner.

La Planche à Billets : les sous de Bâle

Nous allons parler d’une autre vieille institution, qui dépasse de quelques années la Caisse : la Banque de France. Elle naît en tant que banque privée en 1800 suite au coup d’État de Brumaire et le début du Consulat [19]. En 1803, lui est accordé le monopole d’émission de billets de banque, privilège qui n’a pas cessé avec l’arrivée de l’Euro en 1999.

En 1806, une loi met fin à l’autonomie de la banque et créé le statut de gouverneur, placée sous l’autorité du chef d’Etat. Napoléon Bonaparte considérant cette institution comme « sa banque » demande la baisse progressive des taux d’escomptes. Il indique ainsi « Le but de l’institution d’une Banque est de produire la réduction de l’intérêt et de le maintenir au taux le plus modéré (…) c’est à cette modération du taux de l’intérêt que tient la prospérité des manufactures et du commerce« .

C’est sous le Second Empire que Louis-Napoléon Bonaparte force la banque à ouvrir des succursales dans toutes les provinces du pays, étendant le monopole à l’ensemble du territoire. La banque est nationalisée en 1945, transformant ses actions en obligations.

Depuis 1808, la Banque de France est logée à l’Hôtel de Toulouse, rue La Vrillière dans 1er arrondissement de Paris. C’est ce bâtiment qui abrite ce qu’on appelle « La Souterraine« , salle de 11 000 m² situé au 8ème sous-sol. Celle-ci contient une partie des réserves d’or de la Banque, soit 2 435 tonnes en 2012 [20].

Aujourd’hui, « ses trois grandes missions sont la stratégie monétaire, la stabilité financière et le service économique à la collectivité » [21]. Elle participe à ce titre au Système Européen des Banques Centrales (SEBC), instance regroupant la Banque Centrale Européenne (BCE) et les banques centrales de l’UE n’ayant pas adopté l’Euro.

Au niveau international, la banque participe à la Banque des Règlements Internationaux (BRI) et au Conseil de Stabilité Financière (CSF), tous deux situés à Bâle en Suisse [22]. C’est cette première instance qui a fait l’objet d’un article du Canard Enchaîné d’avril 2017 détaillant le versement de 100 000€ à l’actuel gouverneur de la Banque de France [23].

Ce gouverneur, nommé en 2015 par François Hollande, s’appelle François Villeroy de Galhau. Le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, était à la manoeuvre pour promouvoir ce membre des Gracques (cf [1]). Cette promotion ne s’est pas faite sans vague, puisqu’un collectif d’économistes a signé une tribune dans le journal Le Monde contestant celle-ci [24]. Le grief principal étant les conflits d’intérêts auxquels s’expose cet ancien directeur de BNP Paribas.

Pourtant, le gouverneur est avant tout issu des rangs de l’Etat. Passé par Franklin, Polytechnique (78) et l’ENA (84, comme Guillaume Pepy ou Pierre Moscovici), il commence sa carrière au Trésor, puis au cabinet de Pierre Bérégovoy au niveau européen.

Ensuite il sera directeur de cabinet à l’Economie, puis directeur des impôts entre 2000 et 2003. A cette date, il part dans le privé d’abord à Cétélem, qui fusionnera en 2007 avec la BNP Paribas. De 2008 à 2015, il sera directeur général délégué du groupe BNP Paribas [25].

Ce qui est moins exposé, c’est que ce haut-fonctionnaire/banquier est également passé par les commissions Attali de 2007 et 2010. C’est dans ces instances que les Gracques ont recrutés certains de leurs membres passés ou actuels (cf [1]).

Sa proximité avec le chef de l’exécutif n’est plus à démontrer. Les conflits d’intérêts ne viennent pas forcément du privé… Ainsi, la seconde sous-gouverneur, Sylvie Goulard a été nommé par le président en janvier 2018 [26]. L’éphémère ministre des Armées avait démissionné après les soupçons d’emplois fictifs du MoDem au parlement européen révélés en 2017. Cette promotion est controversée à double titre : le rôle dans cette affaire de l’ex-députée européenne d’une part et d’autre part ses accointances avec des lobbys bancaires.

La sous-gouverneur avait soutenu en 2015, dans Les Echos, Villeroy de Galhau en ces termes : « Des économistes, des élus crient au conflit d’intérêts. Vu de Bruxelles, le débat a quelque chose de consternant » [27]. Défendre une pratique, c’est l’encourager un peu ?

Faisons un rapide aperçu du coût brut à la collectivité de ces banquiers d’Etat en 2017 [28][29] :

  • Gouverneur (F. Villeroy) : 285 k€ + 67k€ indemnité logement + 46k€ participation BRI (maximum) (à comparer aux 450 k€ pour l’exercice 2016)
  • Sous-gouverneur (A. Le Lorier) : 224k€ + 67k€ indemnité logement
  • Second sous-gouverneur (D. Beau) : 224k€ + 67k€ indemnité logement + 21 k€ participation AMF

Les placards dorés sont encore légion dans la start-up nation

Transformer le Plan en Or

Pour une fois, il ne s’agit pas d’une institution dépassant les 100 ans dont nous allons brosser le portrait. Ce qu’on appelle le Plan ou Commissariat général du Plan a été créé en 1946. Suite à la fin de la guerre et les efforts de reconstruction, Charles de Gaulle chargera Jean Monnet d’établir un plan de relance de l’économie, soutenu financièrement par le plan Marshall [30].

Entre 1946 et 1947, le Premier Plan de Modernisation et d’Equipement sera élaboré par Monnet et son équipe. On le connaît sous le nom de Plan Monnet. En 200 pages, ce rapport étudie et liste les objectifs dans tous les secteurs économiques : Energie, acier, ciment, machines agricoles, transports. Dans le premier chapitre « Modernisation ou décadence », on peut lire : « On ne peut pas dire que la France ait à faire un choix ; car il n’y a pas de choix pour elle ; sinon entre une décadence graduelle et l’action immédiate. L’unique voie qui s’ouvre à nous est celle de la modernisation et de l’équipement ; la seule question, de savoir avec quelle rapidité nous nous y engagerons. »[31].

L’institution établira des plan quinquénaux qui seront exécuté jusqu’en 1973, lors du choc pétrolier. Ensuite, jusqu’en 1992 plusieurs plan seront élaborés, mais peu suivis d’effet. En 2005, la volonté politique est de supprimer l’institution et de la remplacer par le Centre d’analyse Stratégique (CAS). En 2013, l’établissement de la marque France Stratégie pour le Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective est décrété [32].

Le rôle de cette institution aujourd’hui est de recommander des propositions, principalement économiques, au Premier Ministre. Par exemple, au mois de mai 2018 les publications avaient pour thème : Baisse des dépenses publiques, Financement de la protection sociale, Politiques en faveur des véhicules à très faible émissions.

A sa création, le directeur de France Stratégie était l’économiste Jean Pisani-Ferry. Il occupera le poste jusqu’en janvier 2017 ; date à laquelle il rejoindra l’équipe de campagne du candidat Macron en tant qu’architecte du programme économique [33].

A sa suite, sera nommé Michel Yahiel, l’ancien “Monsieur Social” de Hollande qui fera un bref passage d’un an. Son profil n’étant pas en adéquation avec la ligne politique du nouveau Premier Ministre Edouard Philippe, on trouvera des justifications à son limogeage. Un proche du chef du gouvernement juge ainsi les propositions des rapports délivrés comme “farfelues” ou “irréalisables[34]. En janvier 2018, il sera muté à la Direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépots [35]. Encore un placard doré (cf La Caisse et des pots)

Un autre proche de Macron, Gilles de Margerie sera nommé pour lui succéder. Ce nom vous évoque sûrement son cousin, Christophe de Margerie, ancien patron de Total. Lui a fait le parcours classique du haut-fonctionnaire : ENS, puis ENA (promo 83). Il intègre l’Inspection générale des Finances, puis a vogué de ministère en ministère avant de rejoindre le privé en 1992 au Crédit Agricole. Il passera à l’assurance à partir de 2013 chez Humanis, avant de revenir dans le public en 2017 au ministère de la Santé (ou ministère des conflits d’intérêts [36]). Il quitte son poste de directeur de cabinet, pour le Plan “qu’il convoitait de longue date” selon des proches [37].

Cet homme est également le fondateur du groupe de réflexion “En Temps Réel” créé en 2000 avec des anciens de la Fondation Saint-Simon. Ce club du “débat progressiste” cofondés avec Stéphane Boujnah (directeur d’Euronext) regroupe de nombreux hauts-fonctionnaires, dont Jean-Pisani Ferry, Nicolas Dufourcq, François Villeroy de Galhau ou Emmanuel Macron. Margerie fait également partie des Gracques, dont une bonne partie de ses membres sont également présent dans “En Temps Réel” [38].

A n’en pas douter, ce sont les petits réseaux qui font les grandes rivières…

On est pas né du même côté d’la bourgeoisie

Ce que nous voulons mettre en lumière par cet article, c’est le fait que la bourgeoisie d’affaires occupe les sièges d’institutions bi-centenaire ou d’agences décidant de l’avenir du pays. Que cette caste de « bien nés » passés par les même écoles, les mêmes corps d’Etat, s’appuie sur un modèle obsolète et dangereux qu’est le néolibéralisme. L’élevant à un même niveau que la religion (*).

Les groupes de pressions entretiennent un entre-soi puissant chez les hauts-fonctionnaires. La frontière entre les intérêts publics et privés est d’ailleurs trouble. On se retrouve ainsi avec des banques d’affaires et des cabinets de conseils qui noyautent les ministères ; d’anciens grands patrons qui sont aujourd’hui à la tête d’institution publiques. Ce jeu trouble est très bien décrit dans l’ouvrage « Sphère publique, Intérêts privés » chez Sciences Po.

Cette « Caste Cannibale » comme la nomme Sophie Coignard et Romain Gubert (chez Albin Michel) a converti le Parti Socialiste au néolibéralisme européiste [39]. Avec Macron nous sommes passé à l’échelle supérieure : celui-ci fait partie intégrante de ces groupes promouvant cette vision de l’économie.

Enfin ces trois profils, ces trois Gracques, sont un danger pour l’autonomie et l’indépendance des institutions qu’ils représentent. La proximité de ces hommes avec le président Macron est beaucoup trop ténue pour qu’il émettent des réserves sur les politiques économiques de ce dernier. Le totalitarisme en marche ?

Notes et références :

[1] « Les Gracques : Les Français veulent savoir ! », Agoravox, 16 avril 2018, https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/les-gracques-les-francais-veulent-203433

[2] « La Caisse des Dépôts », Sophie Coignard et Romain Gubert, Points, 2018

[3] « Le Groupe Crédit Mutuel CM11 en 2017 », https://www.creditmutuel.fr/fr/vitrine/medias/docs/groupe/communiques-de-presse/2018-02-22-resultats-2017-cm11-fr.pdf

[4] « Banque publique d’investissement (BPI) », Lui Président, http://www.luipresident.fr/francois-hollande/engagement/banque-publique-dinvestissement-3

[5] « Caisse des Dépôts : Jouyet a passé son entretien d’embauche », La Tribune, 10 juillet 2012, https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120710trib000708306/caisse-des-depots-jouyet-a-passe-son-entretien-d-embauche.html

[6] « BPI : Ségolène Royal s’interroge sur le niveau de rémunération de son directeur général, Nicolas Dufourcq », Le Lab, 14 mai 2013, https://lelab.europe1.fr/bpi-segolene-royal-s-interroge-sur-le-niveau-de-remuneration-de-son-directeur-general-nicolas-dufourcq-8910

[7] « Pierre-René Lemas remplace Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des dépôts », Les Echos, 9 avril 2014, https://www.lesechos.fr/09/04/2014/lesechos.fr/0203432196710_pierre-rene-lemas-remplace-jean-pierre-jouyet-a-la-caisse-des-depots.htm

[8] « Caisse des dépôts : Pierre-René Lemas poussé vers la sortie », Le Point, 22 août 2017, http://www.lepoint.fr/politique/caisse-des-depots-pierre-rene-lemas-pousse-vers-la-sortie-22-08-2017-2151563_20.php

[9] « Dernier feu vert attendu cette semaine pour désigner le patron de la Caisse des Dépôts », Les Echos, 8 novembre 2017, https://www.lesechos.fr/08/11/2017/lesechos.fr/030845375811_dernier-feu-vert-attendu-cette-semaine-pour-designer-le-patron-de-la-caisse-des-depots.htm

[10] « Gilles Le Gendre quitte la commission de surveillance de la CDC », Le Monde, 11 janvier 2018, https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/11/gilles-le-gendre-quitte-la-commission-de-surveillance-de-la-cdc_5240361_3234.html

[11] « Conseils d’amis », Vanity Fair, juillet 2015 (extrait : https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/articles/les-graques-gauche-liberalisme-macron/26513)

[12] « La Banque des Territoires de la CDC doit convaincre en interne et en externe », La Tribune, 30 mai 2018, https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/la-banque-des-territoires-de-la-cdc-doit-convaincre-en-interne-et-en-externe-780103.html

[13] « Le projet de loi PACTE programme la banalisation de la Caisse des dépôts », CGT CDC, 14 juin 2018 https://www.cgtcdc.fr/index.php/141-articles/articles-2018/697-en-douce-le-projet-de-loi-pacte-programme-la-banalisation-de-la-caisse-des-depots-et-la-fin-de-son-autonomie-republicaine

[14] Embauches controversées à la Caisse des dépôts, Mediapart, 3 mai 2018, https://www.mediapart.fr/journal/france/030518/embauches-controversees-la-caisse-des-depots

[15] « Rapport financier 2017 », Groupe CDC, 30 avril 2018, https://www.caissedesdepots.fr/sites/default/files/medias/ra2017/rapport_financier_2017.pdf

[16] Décret n° 2012-915 du 26 juillet 2012, JORF, https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2012/7/26/2012-915/jo/texte

[17] Avis n°16-68322, BOAMP, http://www.boamp.fr/avis/detail/16-68322/1

[18] « Le Fonds bilatéral « Future French Champions » investit en Afrique », Qadran, http://www.qadran.fr/actualites/questions-a-marc-auberger-president-de-ffc-future-french-champions/

[19] https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/la-banque-de-france-une-des-grandes-institutions-napoleoniennes/

[20] «  »Les Secrets de l’or », de Didier Bruneel (Le Cherche Midi) », Le Monde, 21 mai 2012, https://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/21/les-affaires-en-or-de-la-banque-de-france_1704624_3234.html

[21] « Les missions de la Banque de France », Banque de France, https://www.banque-france.fr/la-banque-de-france/nous-connaitre/decouvrir-la-banque-de-france/les-missions-de-la-banque-de-france

[22] « Instances financières internationales : BRI et CSF », Banque de France, https://www.banque-france.fr/economie/relations-internationales/instances-financieres-internationales-banque-des-reglements-internationaux-et-conseil-de-stabilite

[23] « Les petits à-côtés du gouverneur », Le Canard Enchainé, 14 avril 2017

[24] « Banque de France : « François Villeroy de Galhau est exposé à un grave conflit d’intérêts » »,Le Monde, 15 septembre 2015, https://www.lemonde.fr/idees/article/2015/09/15/banque-de-france-les-parlementaires-doivent-rejeter-le-choix-de-l-elysee_4757539_3232.html

[25] « Qui est le futur gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau ? », BFMBusiness, 8 septembre 2015, https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/qui-est-le-futur-gouverneur-de-la-banque-de-france-francois-villeroy-de-galhau-913251.html

[26] « Sylvie Goulard à la Banque de France : l’expertise au détriment de l’indépendance »,,, https://www.alternatives-economiques.fr/sylvie-goulard-a-banque-de-france-lexpertise-detriment-de-lindepend/00082600

[27] « Villeroy de Galhau et l’influence européenne de la France », Les Echos, 17 septembre 2015, https://www.lesechos.fr/17/09/2015/LesEchos/22025-041-ECH_villeroy-de-galhau-et-l-influence-europeenne-de-la-france.htm

[28] « Rémunération du gouverneur de la Banque de France – Rappels », Banque de France, https://www.banque-france.fr/sites/default/files/media/2018/03/13/remuneration_du_gouverneur_de_la_banque_de_france.pdf

[29] « Rapport annuel 2017 », Banque de France, https://publications.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/817401_ra2017_web_juin-2018_26-06-2018.pdf

[30] « Le premier Plan de modernisation et d’équipement »,France Stratégie, 19 janvier 2016, http://www.strategie.gouv.fr/actualites/premier-plan-de-modernisation-dequipement

[31] « Le premier Plan de modernisation et d’équipement », France Stratégie, https://www.slideshare.net/France-Strategie/le-premier-plan-de-modernisation-et-dquipement

[32] Décret n° 2013-333 du 22 avril 2013, JORF, https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2013/4/22/2013-333/jo/texte

[33] « Jean Pisani-Ferry, l’architecte du programme économique de Macron », Ouest France, https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/jean-pisani-ferry-l-architecte-du-programme-economique-de-macron-4830778

[34] « Matignon met France Stratégie sous tutelle, jugeant son rapport « farfelu » », La Tribune, 12 octobre 2017, https://www.latribune.fr/economie/france/matignon-met-france-strategie-sous-tutelle-jugeant-son-rapport-farfelu-753961.html

[35] « Michel Yahiel, directeur des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts », Groupe CDC, 1 février 2018, https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/jean-pisani-ferry-l-architecte-du-programme-economique-de-macron-4830778

[36] « Polémique sur la direction de l’Inserm : Agnès Buzyn refuse d’être mêlée à l’affaire », Sciences et Avenir, 18 juin 2018, https://www.sciencesetavenir.fr/politique/polemique-inserm-denoncee-par-the-lancet-agnes-buzyn-refuse-d-etre-melee-a-l-affaire_125060

[37] “Gilles de Margerie à la tête de France Stratégie : the right man at the right place”, L’Opinion, 14 janvier 2018, https://www.lopinion.fr/edition/economie/gilles-margerie-a-tete-france-strategie-the-right-man-at-the-right-141414

[38] « Macron, ce médiocre », Blog Mediapart, 19 septembre 2015, https://blogs.mediapart.fr/ornito/blog/190915/macron-ce-mediocre

[39] « Hollande et la « Caste cannibale » : la « double vie » idéologique du président », Le Point, 15 janvier 2014, http://www.lepoint.fr/politique/hollande-et-la-caste-cannibale-la-double-vie-ideologique-du-president-page-3-15-01-2014-1780337_20.php

(*) Voir à ce propos les Economistes Atterés chez Thinkerview : https://thinkerview.com/economie-en-danger-flux-migratoires-brexit-et-mondialisation/

Auteur Comité des Cents pour Agoravox

Un Commentaire

  1. bonjour

    banksters…pourritiques ..religieux..une sacré brochette de bandits n’ayant ni foie , ni loie….donc tous dans le mème panier y compris leurs complices…….

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