Photo : © ValK
Les occupants de la zad de Notre-dame-des-Landes ont devancé l’ultimatum fixé par le gouvernement en déposant 40 projets d’activités sur les terres disponibles depuis l’abandon du projet d’aéroport. Et ce, malgré les délais extrêmement courts imposés par le Premier ministre : dans une situation « normale », quand un agriculteur souhaite s’installer, il lui faut au moins un an pour monter son projet. Reste à voir si le gouvernement respectera sa parole.Ce 23 avril, l’ultimatum fixé par le gouvernement aux occupants de la Zad de Notre-Dame-des-Landes est arrivé à échéance. Cet ultimatum leur impose de déposer des dossiers décrivant les projets agricoles ou artisanaux qu’ils souhaitent développer au sein de la zone humide. Exiger des délais aussi réduits est inédit en France pour des projets agricoles, surtout s’ils sont collectifs.
« Il faut compter au minimum un an si tu fais un parcours classique d’installation agricole, explique Adrien, maraîcher dans l’ouest de la France depuis dix ans [1]. Ce n’est pas lié aux porteurs de projets mais à l’instruction administrative des dossiers. » État, chambres d’agriculture, banques, collectivités territoriales, mutualité sociale agricole (MSA), Safer (sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural)… de nombreux organismes accompagnent l’installation agricole « légale ». À chaque fois, le futur agriculteur doit décrire et expliquer son projet, ses objectifs de production, son business plan, et le défendre ardemment. C’est d’autant plus fastidieux quand il s’agit d’une nouvelle installation, avec un projet « atypique », c’est à dire hors agriculture intensive, comme sur la zad où les projets sont souvent collectifs, en bio ou en agroécologie.
Un projet collectif exige de longs moments d’échanges
« Quand je me suis installé, se souvient Adrien, la chambre d’agriculture du département où je résidais ne disposait pas de données technico-économiques sur le maraîchage diversifié. Pour construire mon plan de développement d’entreprise, j’ai donc dû remplir le tableau Excel fourni en remplaçant, par exemple, les veaux par des carottes… Cela a pris un temps fou et ne m’a servi à rien par la suite, tellement c’était déconnecté de la réalité de mon travail. Aujourd’hui, c’est un peu mieux, les choses ont évolué. Mais cela reste compliqué pour les projets atypiques. Pour ceux et celles qui reprennent une ferme familiale, c’est plus simple. »
Pour Marie, maraîchère qui a planté ses premiers fruits et légumes en novembre 2016, les délais aussi ont été longs. « Nous avons monté un projet collectif avec un autre maraîcher, deux paysans boulangers et une productrice de savons, décrit-elle. Nous partageons le bâtiment agricole et mutualisons la commercialisation de nos produits. » Leur ferme, trouvée sur le bon coin en mai 2015, a été achetée par une société collective immobilière (SCI) en janvier 2017. En attendant de trouver l’épargne citoyenne qui permette à la SCI d’acquérir les terres, ils ont bénéficié d’un portage foncier : la Safer leur a réservé des terres disponibles. « C’était bien d’avoir du temps, estime aujourd’hui Marie. Cela nous a permis de partir sur de bonnes bases. Un projet collectif exige de longs moments d’échanges et de discussions. Pendant un an, nous nous sommes vus une fois par semaine, et parfois le week-end. » Entre le moment où elle a trouvé des terres et son installation officielle, un peu plus d’un an a donc été nécessaire.
« Côté administratif, cela a vraiment été épique »
Trouver des collègues, puis une ferme, prend du temps. Pour avoir l’autorisation de s’installer, détenir un diplôme agricole, ou équivalent, est nécessaire. Cela fait d’ailleurs partie des cases à cocher sur le formulaire imposé par la préfecture aux occupants de la zad. Selon l’expérience de chacun, l’installation peut ensuite prendre quelques mois comme plusieurs années. « J’ai obtenu mon diplôme agricole en 2003 », retrace Alex, qui ne vient pas d’une famille d’agriculteurs. « Je me suis installé dans la ferme où je suis actuellement dix ans plus tard. »
Souvent, l’administration a bien du mal à comprendre. Alex, qui élève des chèvres et fabrique du fromage souhaitait s’associer avec un paysan boulanger. « Côté administratif, cela a vraiment été épique, retrace-t-il. Il y a eu plein d’aller retours avec la chambre d’agriculture. Côté chèvres, c’était bon, ils avaient des référentiels, mais en boulange paysanne ils n’avaient rien. Ils ne comprenaient pas nos chiffres. Nous annoncions une valorisation de la tonne de blé à 4000 euros, puisqu’elle était entièrement transformée sous forme de pain. En conventionnel, ils ont l’habitude de vendre la tonne 200 euros. Ils étaient vraiment perdus. On a dû emmener le conseiller de la chambre voir d’autres paysans boulangers, installés depuis des années pour lui expliquer. Évidemment, ça prend un peu de temps… »
« Demander à des gens de présenter des projets en deux mois est hallucinant »
« Pour les banques, c’était pire. En plus de ne pas être fils d’agriculteurs, nous avions décidé de construire des bâtiments sur des terres dont nous n’étions pas propriétaires mais locataires. Les banques ne pouvaient pas hypothéquer nos bâtiments et cela les embêtait énormément. Nous n’avons pourtant emprunté que 35 000 euros chacun. ils ne prenaient aucun risque. » Le Crédit mutuel et la Banque populaire de l’ouest refusent de les financer. Les deux jeunes agriculteurs réussiront finalement à obtenir un prêt du Crédit agricole grâce à l’intervention d’un représentant régional, qu’ils connaissaient. « Et encore, précise Alex, nos deux compagnes ont dû se porter caution ! »
Sans accord des banques, impossible de passer devant la commission départementale d’orientation agricole (CDOA) qui rend un avis favorable, ou non, à un projet d’installation. Cet avis détermine ensuite la décision du préfet. Pour ceux et celles qui choisissent la forme collective et s’installent en Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec), l’avis de la commission ad hoc est également nécessaire. « Tout cela nous a pris 18 mois, soupire Alex. Étant donné ce contexte, demander à des gens de présenter des projets en deux mois sur des modèles atypiques, alors qu’ils sortent d’une lutte de plusieurs années pour défendre les terres sur lesquelles ils travaillent, c’est hallucinant. »
Avec 40 projet déposés, la zad relève le défi
Pourtant, les occupants ont relevé le défi, malgré une semaine d’interventions policières, de destructions d’une trentaine de lieux et de violences depuis le 9 avril. L’assemblée de usages, qui porte les décisions collectives, a planché sur la rédaction de dossiers individuels décrivant les activités menées sur la zone. Les heures passées à discuter, réfléchir, puis écrire ont été intenses. 40 « fiches projets » nominatives ont été déposées en préfecture, ainsi qu’une proposition de convention d’occupation précaire au nom de « l’Association pour un avenir commun dans le bocage ». On y trouve des activités agricoles – élevages, maraîchage, vergers, paysans boulangers, plantes aromatiques ; de l’artisanat – conserverie, fromagerie, boulangerie collective, atelier mécanique agricole ; des projets de distribution – cantine, épicerie solidaire ; et des activités culturelles – bibliothèque, club sportif, association de garde partagée, ferme pédagogique… Un schéma explique les liens entre les diverses activités de la zad – agricoles, artisanales, culturelles. Bref, les « zadistes » ont accompli leur part de travail – en un temps record ! – et montré leur bonne volonté. Au gouvernement de respecter sa parole.
De ce côté, la crainte reste grande que le fichage par projets ne serve finalement qu’à casser la dynamique collective, même si la stratégie des occupants de la zad a consisté à lier les activités entre elles. Il sera ainsi difficile aux autorités de retenir un projet en abandonnant les autres. Pourquoi, par exemple, s’opposer à une cantine associative ou à une épicerie solidaire si celles-ci permettent un débouché commercial à un paysan boulanger ou à un maraîcher ? « Les dernières annonces du Premier ministre à ce sujet – menaçant le 19 avril d’évacuer le reste de la zad « avec une immense détermination tranquille » – sont très préoccupantes », énonce un collectif d’organisations nationales qui soutiennent les habitants de la zad.
Auteur Nolwenn Weiler pour BastaMag
Note: [1] Certains prénoms ont été modifiés
Faut arrêter de pleurer… ça fait des mois qu’ils savent qu’il faut déposer un projet. C’est surtout qu’ils ne voulaient pas et préféraient jouer à la guerre contre les gendarmes à coup de cocktails molotov.
Il y a de bonnes raisons de pleurer et ne pas vouloir s’intégrer à tout ce système mais faire quelque chose à part, cette résistance citoyenne a du sens, pour se déclarer exploitant et être affilié à la MSA il faut des quota minimum, quelle que soit l’activité, et la FNSEA phagocyte l’administration pour offrir un cadre nécessaire pour une agriculture mécanisée intensive en monoculture, pas le reste, et encore moins quelque chose de très diversifié.
Elle est loin l’époque où l’on pouvait s’installer pour une bouchée de pain et cultiver tout ce que l’on veut comme on veut. Et je ne parle même pas de la concurrence extérieur faussée, et des dérives de la PAC.
Mais bon, si vous voulez faire le mouton et vous plier à tous ces diktats, libre à vous.
Et des projets ONT été déposés depuis des mois; ils ont été ignorés par l’administration.
quand il va falloir qu ils paient la cotisation msa des exploitants agricoles (3700 euros, par an minimum),se mettre en accord avec la réglementation avec son cortége de taxes et et de cvo (cotisation volontaire obligatoire) ceux sont les huissiers que l état devra envoyer
Il existe d’autres statuts que celui d’exploitant agricole qui conviennent mieux pour certains projets non intensifs, mais plutôt extensifs. Le statut de « cotisant solidaire » (quelques centaines d’€/an), ou encore le « suivi parcellaire »(pas 1 centimes) pour des surfaces situées en dessous de la norme. Ces statuts n’ouvrent pas de droits (retraite, sécu …), mais permettent de mettre en place des projets « atypiques » sur des surfaces réduites et de vendre sa production …
M.G.
c est pas une question intensif ou extensif mais de surface et de chiffre d affaire ……cotisant solidaire c est 500 /600 euros
le suivi parcellaire , j en ai jamais entendu parler ,c est quoi?????
aprés à savoir ce qu est la notion de projet, si c est vivre de la terre ou surtout sur une terre et continuer à toucher le rsa , c est plus un projet mais une continuité ….
Je n’ai pas voulu dire que ces autres statuts conditionnaient l’extensif, mais qu’il étaient simplement plus adaptés aux projets de petite et moyenne envergure.
Certains maraîchers travaillant avec des techniques permaculturelles sortent un ou plusieurs revenus sur quelques milliers de m² sans avoir recours au RSA.
Le suivi parcellaire s’adresse surtout aux jardiniers amateurs ou aux très petites productions, leur permettant d’écouler légalement leur production. Ce statut est également conditionné à la surface.
M.G.
bon MG cotisations msa obligatoires
http://www.lafranceagricole.fr/actualites/notre-dame-des-landes-170ha-de-projets-valides-1,3,3007510603.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero#sd_source=&sd_id=
C’est vrai que la msa n’est pas très à jour de tout ce qui peut faire partie de l’agriculture : moi, quand je me suis installée pour faire de l’aloe vera, la MSA m’a déclarée en tant que pépiniériste « fleurs coupées ». Tout çà parce que j’ai une serre chauffée…
La MSI, c’est le RSI du monde rural… Elle aussi devrait être supprimée…
ouais mais faut bien financer les retraites des anciens agris qui perçoivent 800 euros par mois , les allocations familiales de ceux qui ne trouvent pas de femmes ou d hommes pour fonder un foyer et financer les soins santés de gens qui n ont pas trop le droit d être malade , sans ça c est qui ,qui fera le boulot
Mais non, ils sont très doués Franchusyl. Dans les années 80 nous nous étions lancés dans la lombriculture. Le lombricompost était surtout utilisé pour notre propre jardin mais un grainetier local nous avait demandé de lui en fournir qq sacs pour des clients intéressés. Bêtes et disciplinés nous nous sommes donc « déclarés » lombriculteurs…. Nous avons eu la surprise d’être inscrits comme éleveurs de porcs Nos réclamations sont restées sans suite et il m’arrive encore, 30 ans après, de recevoir des brochures sur l’élevage porcin Vive la France !
Il n’y a pas « des » mois que l’on sait que l’aéroport ne se fera pas. Et exiger des zadistes qu’ils mettent au point en si peu de temps, un projet qui, généralement, prend des mois, si ce des années, est pour le moins curieux. Et il est certain que ce qu’ils veulent faire ne cadre pas vraiment avec l’agriculture habituelle. Et il faut que tout le monde rentre dans le cadre. Pas une tête ne doit dépasser.
Il ne me semble pas avoir entendu les zadistes (du moins ceux qui veulent travailler) dire qu’ils voulaient la terre pour rien. Vous si ? Comme je l’ai déjà dit je suis voisine de NDDL. Je viens de vendre du terrain agricole et je peux vous donner les prix. 1500€ l’hectare. Et pour la location moins de 80€. Peut-être pourront-ils s’offrir ce luxe.
Arrêtons de les mettre tous dans le même sac. Même s’il y en a qui n’ont rien à faire là.
En gros ils ont de la terre gratuite … il avait bon dos l’aéroport ….
Beaucoup de Français veulent aussi des hectares de terre gratuite et NE RIEN PAYER !!! BANDE D’ESCROC !
http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/les-zadistes-et-le-titre-de-propriete/
=*=
C’est la Nation Mohawk, dans son style bien à elle qui a redit, il y a peu, que nous sommes la seule espèce qui doit payer pour vivre et mourir ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/02/21/le-prix-de-la-mort-mohawk-nation-news-traduction-jo-busta-lally/ et qui contient ma propre réflexion justement car il est certain que nous mourrons tous un jour ou l’autre, aussi au lieu d’attendre pour voir, le fameux Wait & See, nous pouvons vivre debout et résister, ensemble, aux pièges mortifère du matérialisme, du consumérisme, de l’individualisme à tout crin et surtout dernière folie actuelle qui consiste à se mettre soi-même les chaines de la servitude moderne au N.O.M. du fric, du flouze et de l’oseille…
Il existe une autre voie, en dépossession volontaire ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/09/20/de-chacun-selon-ses-forces/ Et à chacun selon ses besoins…
Ils n’ont qu’à l’exiger au lieu de râler. La terre n’est propriété de personne, et surtout pas celle des véritables escrocs qui s’octroient chaque jour un peu plus de pouvoirs sans le consentement des populations. Ne pas perdre de vue que nous, individus, ne sommes que de passage sur terre, et de courte durée …
Faites vos choix, dans ce monde rien ne va plus … M.G.
Ils m’amusent, ces gens qui refont le droit à leur sauce et qui s’imaginent que le reste de la population sera d’accord…
Le droit ? Par qui a-t-il été mis en place ? Ni toi ni moi, mais par une poignée de personnages qui se sont donné les pouvoirs pour l’éditer et l’appliquer par la force. Ce qui est « amusant » ce sont les résignés qui aujourd’hui soutiennent ces lois pour la plupart liberticides. La fabrique du consentement tourne à plein régime …
M.G.
Qu’importe. Le fait est que ce n’est pas ta vision des choses qui fait le consensus.
Malheureusement … D’ailleurs, c’est ce même consensus aveugle qui perdra l’humanité, ou ce qu’il en reste …
M.G.
Qui t’a parlé de gratuité? Depuis longtemps les zadistes réclament des conventions d’occupation précaire collectives (donc des locations).
Ils ont enfin déposé leurs projets. C’est une très bonne chose, c’est pas trop tôt.
Il ne reste plus qu’à les refuser et à les dégager.
Je rêve de voir dégager tout ce que je refuse mais… ce n’est qu’un rêve.
Je crains fort que tu aies raison Gros et que l’exigence de dépôt d’un projet ne soit qu’un leurre. L’avenir nous le dira.
Tu fais dans la « pensée complexe et en même temps », Gros?
Il y a 10 jours, tu disais:
– « On ne peut pas négocier avec ces anarchistes qui ne respectent pas grand chose d’autre qu’eux-mêmes, ils le démontrent tous les jours »
– « Le fond du problème est légal.
S’ils étaient en règle, je dirais « super ! » et je les encouragerais dans leurs expérimentations. »
Tu avais tort, aujourd’hui ils ont tout fait en règle en suivant les dispositions qui leur ont été imposées…
Si tu avais un semblant de cohérence intellectuelle tu devrais donc les encourager plutôt que de vouloir les dégager.
A l’évidence l’impossibilité de négocier vient de ton bord!
Si ces gens te dérangent, c’est uniquement idéologique (ou psycho-pathologique?).
Sauf que mon précédent commentaire était une boutade…
Mais c’est vrai qu’à l’écrit, c’est pas toujours évident à distinguer.
Plus sérieusement, donc, je me réjouis qu’ils aient déposé leurs projets et qu’ils prennent le chemin de la légalité. On verra bien ce que ça donnera.
Si leurs projets sont validés, eh bien tant mieux pour eux.
Ouais, venant de toi on ne sait jamais si c’est du lard ou du cochon.
Cependant j’ai bien peur que ta boutade décrive parfaitement la stratégie du gouvernement…
Heu… MG fait-il partie de ces enfants capricieux qui croient que dans la vie tout est gratos ? Moi aussi j’aimerai bien vivre au Paradis mais on a vu ce que le communisme a apporté : 100 millions de morts. Et présentement gendarmes et camions brûlés… avant déportation au Goulag des koulaks récalcitrants ? Certes, notre monde vit dans un capitalisme sans limites mais l’antithèse communiste a déjà fait ses preuves.
Attali a donc raison : le communisme n’est pas mort et je rajoute : la mondialisation en est son achèvement car elle reprend les 4 piliers du « Manifeste » : abolition de la propriété, de la nation, de la religion et de la famille. La moins évidente aujourd’hui peut sembler celle de la propriété mais qd on sait que 60 % de ce que l’on gagne part dans les poches de l’Etat. Staline en aurait rêvé. La France socialiste l’a réalisé. C’est qui le gogo ? Le français qui bosse pour les autres.
Continue-donc de bosser, non pas pour « les autres » comme on voudrait te le faire croire, mais bien pour ceux qui maintiennent la masse à leur service depuis toujours. L’esclavagisme n’a pas disparu, il a simplement changé de visage avec l’usage de la monnaie qui a avantageusement remplacé les coups de fouets pour obtenir obéissance. Quant au communisme, socialisme ou toute autre forme de compartimentation, ce ne sont des concepts imaginés par les mêmes esclavagistes pour mieux asservir les populations en les divisant pour les faire s’affronter. Je ne mange pas de ce pain là. Il y a un moment que j’ai réalisé ce qu’est le sens de la vie, ainsi que l’ensemble des non-sens inculqués à chaque individu dès le plus jeune âge, et qui finiront par devenir la norme pour celui qui préfère la servitude douce au combat pour sa liberté …
Faites vos choix, dans ce monde rien ne va plus … M.G.
C’est une forme pervertie de communisme dont tu parles Silouane. Ce communisme était en fait un capitalisme d’Etat.
Le vrai communisme n’a pas encore était appliqué. L’Homme n’est visiblement pas encore capable de l’appliquer.
Merci mais les Kylo Ren on a donné : 100 millions de morts. Chacun croit qu’il sera meilleur que les autres. C’est malheureux mais ça s’appelle l’orgueil.
Le fruit n’est apparemment pas mûr. Un peu de lecture pour approfondir tout ça : https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/en-urss-le-communisme-n-existait-117738
Tu reviens avec le même argument bidon
Si je pouvais ,il est évident que je prendrai la tangente. Le fond du pb n’est pas l’argent en tant que tel mais l’argent qui est un MOYEN qu’on a transformé en une FIN. D’où la spéculation et la dette illégitime des états… La création monétaire telle qu’elle existe aujourd’hui est du vol car c’est de l’usure. En aucun la monnaie ne devrait être une dette lors de sa création…
Cela n’enlève rien à savoir donner gratuitement aux autres évidemment mais une société ne peut pas perdurer sur ce modèle. Même si ça fait rêver.
« Une société ne peut pas perdurer sur ce modèle ».
Pourquoi, c’est un axiome?
100 millions de morts
Quel rapport?
Le stalinisme n’a jamais été basé sur une économie de don.
Bah…le principe du collectivisme est basé là-dessus quand même. Et ça n’a jamais marché. Après, si certains se prennent pour des Kylo Ren et pensent qu’ils feront mieux que leurs prédécesseurs parce qu’ils ont de plus purs intentions…
Ce serait bien que l’homme soit parfait mais ça n’existe pas.
Pas le principe du collectivisme mais celui de l’anarcho-communisme (communisme intégral).
Et si ça n’a jamais marché, ça n’a jamais été appliqué non plus (sauf à petite échelle, par exemple NDDL).
Comment peut-tu savoir qu’un système qu’on n’a jamais essayé ne fonctionne pas?
Le collectivisme est avant tout une forme d’organisation sans pouvoir central. Le collectivisme n’exclut pas la monnaie comme outil facilitant les échanges. Une monnaie décentralisée et équitablement distribuée pourrait très bien participer au fonctionnement d’une économie collective …
M.G.
Je viens de vous le dire mais vous ne voulez pas le savoir.
1- C’est le principe du collectivisime… comme à NDDL, sur des terres qui par ailleurs ne leur appartenaient pas.
2- Car l’homme n’étant pas parfait c’est logique que ça n’ait pas fonctionné et que ça ne fonctionnera jamais.
3- Y arriver avec nos enfants serait déjà une minimum syndical.
Le 1er et le plus difficile des dons est celui d’avoir un enfant… en avez-vous ?
Pour que le collectivisme fonctionne, il y a l’intérêt communautaire qui doir primer. Quand nous comprendrons que nous sommes tous liés et interdépendants, on pourra enfin faire fonctionner ce modèle de société.
Non MG, le collectivisme nécessite un pouvoir central coordinateur; les bolchos étaient collectivistes, contrairement aux ukrainiens de la Makhnovchtchina.
@Silouane: à NDDL, comme je te l’ai dit il ne s’agit pas de collectivisme mais plutôt d’anarcho-communisme.
Voilà que MG me rassure un peu sur l’intérêt de la monnaie 😉
Silouane,
1″sur des terres qui par ailleurs ne leur appartenaient pas. » Décidemment, il y a pas mal de capitalistes dans l’âme ici. Si l’on doit commencer à acheter des terres pour créer un nouveau modèle de société, ce ne sera jamais un nouveau modèle puisque le principe de propriété privée est un des fondements du capitalisme. Soyons logique!
2 « ….ça ne fonctionnera jamais. » En fait, tu es devin pour avoir des affiramtions aussi péremptoires sur l’avenir de l’Humanité.
3. Exact
@silouane, la monnaie n’a jamais été un problème en soi, c’est plutôt la façon dont elle est créée et distribuée qui pose problème aujourd’hui …
M.G.
« c’est logique que ça n’ait pas fonctionné et que ça ne fonctionnera jamais »
Jusqu’en 1903, il était logique qu’un engin plus lourd que l’air n’ait jamais volé et ne volerait jamais.
Pour que ça marche, pas besoin d’un humain parfait, seulement d’un humain non formaté à la naissance à « raisonner » comme toi.
@Laurence et Verisheep
C’est du pur orgueil de prétendre être meilleurs que vos prédécesseurs. Et l’orgueil est la voie directe pour se casser la gueule…
Je ne prétend pas être meilleur que mes ancêtres, j’affirme que ceux-ci n’ont pas essayé.
Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ce que j’écris?
Je le remets encore pour être certaine que tu l’intègres bien car ça n’a pas l’air de rentrer :
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/en-urss-le-communisme-n-existait-117738
@Laurence
Vous parlez d’interdépendance… pour l’instant je n’y vois que de la dépendance.
Si vous devez faire du révisionnisme historique tant que le monde ne sera pas assez bisounours…. vous n’avez pas fini ! Donc si, si : ai-je encore besoin de vous rappeler les 4 points du communisme de Marx ? Ces 4 points se trouvent parfaitement en URSS… Abolition de : la propriété, nation, famille, religion.
L’intitulé de cet article d’agoravox est du foutage de gueule.
Le pb de fond qui est manifeste à NDDL et qui est celui du communisme c’est que pour vous la FIN justifie les MOYENS. C’est bien pour ça que vous n’y arriverez jamais sans emmerder ceux qui ne pensent pas comme vous : le koulak, l’ukrainien, le capitaliste, le gendarme, le riverain… et finalement le peuple entier.
« L’intitulé de cet article d’agoravox est du foutage de gueule. »
Si tu ne sais que lire les intitulés, je comprends ton raisonnement limité
D’autant que:
– le mouvement sur la zad est à l’opposé du bolchévisme ;
– réduire les 3 tomes du Capital à « abolition de : la propriété, nation, famille, religion » c’est quand même très limité.
On sent bien l’érudit qui sait de quoi il parle…
Que de mauvaise foi de votre part…
@Verisheep :
Je vous parle du Manifeste, pas du Capital mais visiblement vous ne l’avez pas lu.
@Laurence :
Je m’abaisserai donc à votre niveau : « si vous n’êtes pas capable de comprendre un titre, j’ai des doutes sur votre compréhension d’un texte… »
Si tu parles du manifeste du parti communiste (et que tu l’as lu), tu ne l’as visiblement pas compris:
– abolition de la nation:
Confiscation des biens de tous les émigrés. Le capital, le crédit, le foncier, les transports, l’éducation, les moyens de production sont entre les mains de l’Etat et de la banque nationale.
– abolition de la famille: non, seulement de la transmission du patrimoine familial (héritage); à moins que tu considères que les seuls liens familiaux sont ceux du fric…
@verysheep
: Collection 10/18
Abolition de la famille – p 41 : » en substituant à l’éducation familiale l’éducation par la société » , « les communistes (…) arrachent l’éducation à l’influence de la classe dominante ». Magistralement mis en oeuvre entre autre, par Pol Pot.
Abolition de la nation- p 42 : « les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ôter ce qu’ils n’ont pas ». A propos des « démarcations nationales », » la domination du prolétariat les fera disparaître plus encore ». Et je pense que le terme « d’Internationale » en chant ou en assos ne vous avais pas échappé ? Il ne me semble d’ailleurs pas que les militants No borders soient d’extrême droite. Et tout cela est d’une grande cohérence puisque du « passé faisons table rase ». Donc la patrie étant un héritage du passé… aux oubliettes.
Qui a mal lu ? Ou qui est de mauvaise foi ?
Essayons déjà de vivre le don dans nos familles… c’est pas si simple mais on peut l’apprendre.
Pour ceux qui veulent étudier le schéma du projet de coopérative proposé par les zadistes:
https://zad.nadir.org/IMG/pdf/recap_schema_press.pdf
Super !
Et sinon, on les dégage quand ?
Enfile ton casque, on attend plus que toi pour donner l’assaut …
M.G.
« Ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient »
En fait nombre de « moutons enragés »sont encore fortement formatés….
Ce sont en fait les précurseurs d’une nouvelle forme société dans ce système qui se meurt
ils représentent l’espoir…et se battent vraiment pour leurs idées,sur le terrain et pas derrière un écran
Bah… si ceux qui « essaient » pouvaient le faire sans emmerder les autres et sans envoyer des cocktails molotov, ce serait mieux. En fait, pourquoi n’iriez vous pas sur île loin de la civilisation ? Montez votre utopie et appelez nous quand ça aura marché pour qu’on vous imite, OK ?
Le partage, ça commence avec ses enfants… vous en avez ?
Pour ce qui est d’emmerder les autres, ça ne te dérange pas que l’Etat détruise la santé de tes enfants et bousille leur avenir pour quelques privilégies? Ah non, j’oubliais, c’est l’Etat donc il a le droit de massacrer en silence sa population
Puisque tu insistes, j’ai une kyrielle d’enfants, et toc…
Bah,si ça me dérange mais ce n’est pas un prétexte pour taper du flic.
Taper du flic? Combien de blessés et de quel côté principalement?
Ce que tu appelles « taper du flic » ressemble beaucoup à de la légitime défense.
Bilan de la journée d’hier (période de « négociation »):
– 8 blessés par des grenades dont 1 trauma abdominal et une atteinte de la face ;
– une personne brûlée ;
– trois personnes blessées par des tirs de flashball (dont 1 fracture) ;
– une personne blessée par les gaz.
Soit 13 personnes blessées côté zadistes, 0 côté tortues ninja.
« que l’Etat détruise la santé de tes enfants »
dans la lutte contre le génocide programmé des vaccins obligatoires, il est est vrai que là on les entend beaucoup moins
pas vrai GROS
et le genocide des abeilles, pareil jamais un petit post, on s’en tape la rondelle,
elles avaient qu’a s’adapter !!!!!!!
et l’augmentation faramineuse des autistes aux US, on s’en tape aussi, le capitalisme vaut mieux que ça !
bonne soirée
tu t’attends a quoi quand tu vol des terres ? des bisous ? tes idiot toi
Quoi « mes idiot moi »?
Arrêtez Verisheep, je vais pleurer. Manquerait plus que ce soit dangereux de balancer des cocktails molotov ! On est plus sur la PS3 là…
pathétique ton commentaire Silouane
ils leurs faut des années pour monter un projet agricole ? MDR
une formation en BPREA c’est de septembre a mai avec des profs qui en branlent pas une ( j’ai testé en un mois c’est torché) et eux avec leur si grande vision exemplaire et futuriste ils leurs a fallut des années!
des nazes qui voulaient simplement des terres gratos et foutre leur bordel .
et pour le genocides des abeilles du com au dessus de moi!
je suis apiculteur , des connards qui laissent leur ruches en plein soleil sous la neige en hivers , c’est 800 heures de battements d’aile de vie d’une abeille , quand il fait chaud elles ventillent et perde des jours de vie idem pour l’hiver, une abeille a une seule année de vie ou elle meurt pour laisser place au suivante , donc si des connars etaient moins des connards avec elle car ils veulent que du fric ça changerait bcq de chose , oui ya des pesticides mais pas seulement , ya bcq de gros con qui les font crever comme des merdes !
les ruches ont les trouves ou ? dans les arbres, ou dans des lieux ombragé et pas en plein soleil !!
donc le macron oups le marco , au lieu de sortir connerie sur connerie , renseigne toi un minimum abruti .
**MODÉRATION**
Merci de respecter les intervenants.
Tu en tiens vraiment une couche…