Ce robot chauve-souris de deux mètres d’envergure, capable de voler seul, va hanter vos nuits…

Je préfère les vivantes. Encore une « bestiole » fabriquée pour la surveillance ?

Festo, une entreprise allemande spécialisée dans l’automatisation pneumatique et électrique, voue une passion au biomimétisme. On lui doit tout un bestiaire allant du robot kangourou aux fourmis bioniques. L’entreprise a présenté le 27 mars sa nouvelle création : le BionicFlyingFox.

Contrairement à ce que son nom indique, cette machine n’est pas un renard, mais une immense chauve-souris de deux mètres d’envergure. Avec ses ailes en membrane élastique, elle est capable de reproduire à l’identique le vol des mammifères. Le robot est équipé d’un système de pilotage semi-automatique. Un ordinateur calcule les trajectoires et les transmet à la chauve-souris qui adapte ensuite le mouvement de ses ailes pour voler de manière optimale dans une zone délimitée.

Objet volant ultra-léger avec cinématique intelligente 

Pour le BionicFlyingFox, nos développeurs du Bionic Learning Network ont étudié de près la roussette et appliqué techniquement son comportement en vol particulier. L’interaction de l’électronique on-board intégrée avec un système motion-tracking permet à l’objet volant ultra-léger d’évoluer en partielle autonomie dans un espace aérien délimité.

La roussette (flying fox en anglais) fait partie de l’ordre des chiroptères ; les seuls mammifères pouvant voler activement. Une caractéristique particulière est son patagium (membrane de peau) fin et élastique qui s’étend du métacarpe et des phalanges allongés jusqu’aux chevilles. En vol, les animaux dirigent de manière ciblée la courbe de la membrane de vol et peuvent ainsi évoluer dans l’espace aérien de façon aérodynamique et agile. Cela leur permet d’obtenir une poussée maximale également en cas de manœuvres de vol lentes.

Cinématique agile selon un modèle naturel

Avec une envergure de 228 cm et une longueur de corps de 87 cm, la roussette artificielle pèse seulement 580 grammes. La cinématique de ses ailes est également répartie dans la zone du bras et de la main comme chez la roussette naturelle et revêtue d’une peau élastique qui s’étend en continu des ailes aux pieds. Ainsi, la surface de ses ailes est relativement importante et ceci permet d’obtenir une charge surfacique réduite. Comme pour le modèle biologique, tous les points articulés se trouvent sur un niveau de sorte que le BionicFlyingFox puisse commander et plier ses ailes individuellement.

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Source Aphadolie

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4 Commentaires

  1. Bel exercice de style.
    L’autonomie du système n’est pas pour demain

  2. Comme bio mimétisme c’est une caricature, à la hauteur de la folie techno qu’ils veulent nous enfoncer dans la tête.

  3. – « Ader ??? »

    – « Ader ? »

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

    – « AHHH !!!

    – « Voui ! Ben, c’est celle de celui qui fait le ventilateur au bout de l’allée 12. »

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