Nous n’utiliserions paraît-il, que 10% des capacités de notre cerveau. Les transhumanistes de la Silicon Valley, s’emploient à augmenter ces capacités. Pour eux dans le futur, ce sera la communication télépathique. Il faudra s’il réussissent, être capable d’élever une barrière mentale efficace pour protéger nos pensées.. C’est assez effrayant!
La Silicon Valley a une obsession : nous débarrasser des écrans. Ces interfaces paraîtront aussi encombrantes qu’absurdes aux générations futures. En tout cas, Google, Facebook et consorts en sont convaincus. Tout en travaillant à nous habituer aux assistants vocaux, les GAFA explorent un nouveau terrain : la commande par la pensée.
Dans le futur, ces quelques lignes pourraient s’écrire sans qu’on ait besoin d’utiliser ses doigts et un clavier. Avec, en creux, une perspective un brin angoissante, celle que les GAFA puissent lire nos pensées…
Le système n’aurait pas besoin d’électrodes, simplement de « capteurs non invasifs », probablement sur un casque ou un bandeau, promet Facebook. Plus de 60 scientifiques et ingénieurs travaillent à les inventer, au sein de Building 8, le nouveau labo de l’entreprise, entouré d’une culture du secret digne de celle qui entoure Google X. Même mission pour cette équipe aux moyens quasi illimités : plancher sur « tout ce qui a un impact sur l’humanité »…
L’objectif, ici, est que l’humanité puisse s’exprimer et communiquer directement depuis son cerveau. Piloter un message écrit par télépathie, en quelque sorte. « Ça a l’air impossible, mais c’est plus proche que ce que vous pouvez imaginer », a promis la directrice de Building 8, Regina Dugan, lors de la seconde journée de la conférence F8, la réunion annuelle du groupe pour les développeurs d’applications organisée à San José, en Californie.
Ancienne directrice de la célèbre DARPA, l’agence américaine du département de la Défense qui, depuis 1958, révolutionne la technologie (sans DARPA, pas d’Arpanet, l’ancêtre d’Internet, ni de GPS, entre autres), Regina Dugan a été débauchée l’an dernier par Facebook alors qu’elle dirigeait chez Google des projets du même type.
Cent mots par minute
Son équipe ne chôme pas. Pour lire nos pensées, il s’agit de développer une interface cerveau-machine capable de décoder les mots qu’une personne veut prononcer, logés dans la partie du cerveau qui héberge le centre du langage. Ce qui est déjà possible, mais à un rythme réduit. En février dernier, des chercheurs de Stanford ont créé un implant crânien qui permet à des personnes paralysées d’écrire huit mots par minute.
Facebook vise la vitesse de 100 mots par minute « d’ici quelques années », ce qui serait « cinq fois plus rapide que ce que vous tapez aujourd’hui sur votre smartphone ». À terme, ce système pourrait même devenir « une prothèse de langage pour les personnes souffrant de troubles de la communication, ou un nouveau moyen de donner des instructions dans la réalité augmentée », a annoncé Regina Dugan.
Nos pensées dans les serveurs des GAFA ?
« Un jour, nous voulons transformer ça en une technologie portable, qui puisse être produite à grande échelle », a renchéri Mark Zuckerberg, qui exprime depuis plusieurs années déjà son espoir que la communication du futur soit télépathique.
Sur ces bonnes paroles de « Zuck », arrêtons-nous deux minutes : Facebook est en train de nous annoncer qu’il détiendra bientôt un moyen de « lire » nos pensées, et nous devrions applaudir ?
« Il s’agit de décrypter les mots que vous avez décidé de partager en les envoyant à votre cerveau »
« Il ne s’agit pas de décoder les pensées des utilisateurs », indique Facebook France dans un communiqué transmis à la presse. « Prenez le plutôt comme ceci : vous prenez beaucoup de photos et choisissez de ne partager que certaines d’entre elles. De même que vous choisissez de ne pas partager toutes vos pensées. Il s’agit de décrypter les mots que vous avez décidé de partager en les envoyant à votre cerveau. »
Facebook se lance en tout cas dans la course pour connecter nos cerveaux, dans la foulée d’Elon Musk qui, quant à lui, pense surtout à nous augmenter, avec son projet Neuralink. En parallèle, l’entreprise continue d’avancer dans ses recherches sur l’intelligence artificielle, les chatbots, la réalité virtuelle et la réalité augmentée, notamment à travers Facebook Spaces, son nouveau réseau qui permet aux utilisateurs d’Oculus Rift de discuter, dans un espace virtuel, sous forme d’avatars. Ce dont on n’est pas vraiment sûrs de vouloir non plus…
Source Aphadolie
Source :
https://www.facebook.com/zuck/videos/10103661167577621/
Voir aussi:
Le système endocrinien et hormonal
Pouvoir hors la loi : Lorsque les multinationales dictent leurs politiques aux États-nations
L’utilisation des micro-ondes comme moyen de contrôle des populations – Dr. Barrie Trower
Nous communiquons déjà sans s’en apercevoir au-delà les mots. Par notre simple vibration nous émettons un tas d’information qui sont accessibles à qui sait les lires. Pas besoin de technologie, lol. Et oui, il est possible de lire les pensées d’une autre personne ! Ça dérangerait certains de se savoir ainsi nu, voulant cacher ses pensées. Mais nous avons de plus en plus accès à ces capacités innées. Les enfants les utilisent beaucoup d’ailleurs, sans le savoir. Quand ils cherchent les limites des parents, ils sont branchés directement avec leur inconscient et vont agir là où le parent laisse les portes ouvertes.
Si vous ne voulez pas qu’on lise vos pensées ou pour pouvoir contôler l’interrupteur pensée/non-pensée, pratiquez la meditation zen = samadhi:
l’état le plus profond de la méditation, là où il n’y a plus de différence entre le moi et le monde. Vous vaquez à vos occupations quotidiennes sans penser ou la pensée ne va pas plus loin que l’instant présent. Ce que recherche le zen c’est cette état d’illumination productif, sinon il y a longtemps qu’il aurait été mis à la poubelle de la spiritualité, ne pouvant servir qu’à une élite et non pour tout le monde.
Les 10% d’utilisation du cerveau sont un mythe :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythe_de_l%27utilisation_incompl%C3%A8te_du_cerveau
Sinon, évidemment c’est du transhumanisme pur jus qui donne envie de vomir. Faire plancher des personnes brillantes à des projets si morose, c’est du gâchis. Le pire ? c’est que si jamais ça sort, ça puisse devenir populaire….
Les accros du smartphone vont planer encore plus haut.
Mais ils vont surement adorer les pauvres
Les mains serviront à écrire de belles lettres,
à faire vibrer la voix, instrument magnifique entre tous,
à aider à guérir.
et le coeur guidera mieux que le cerveau.