Tatouages, faux ongles : gare aux risques sanitaires…..

On voit de plus en plus de personnes avec des tatouages plus ou moins élaborés et colorés, si ça plaît c’est un choix, mais il n’est pas sans risque. Il en est de même pour les ongles. Si vous êtes concernés, informez vous sur les risques et consultez en cas de réactions indésirables.. Partagez…

L’Académie nationale de pharmacie a dévoilé, mercredi, une série de recommandations destinée aux professionnels de santé afin que les usagers soient bien informés.

Inflammations, infections ou allergies… Environ 6 % des personnes tatouées seraient confrontées à des problèmes de santé, selon de récentes études allemandes. En France, jusqu’à 600 000 personnes pourraient être concernées.

Un chiffre en hausse, du fait de la popularité grandissante du tatouage. L’Académie nationale de pharmacie consacrait, mercredi 14 juin, une séance thématique sur la question. En est sortie une série de recommandations, à l’intention des professionnels de santé.

L’institution préconise notamment de faciliter l’information des personnes souhaitant se faire tatouer en les incitant à s’adresser au corps médical. Il attire également l’attention sur les dangers d’Internet, qui incite à l’utilisation de produits non contrôlés et à des pratiques dangereuses.

Le dernier volet propose une meilleure sensibilisation des professionnels de santé à la décoration corporelle et des tatoueurs aux questions sanitaires. Avec un fil rouge tout au long de la séance : encourager les publications scientifiques sur tout effet indésirable décelé, dans l’objectif de compléter l’arsenal réglementaire.

« De façon logique, les risques augmentent avec la multiplication des pratiques », explique le docteur Nicolas Kluger. Dermatologue à l’hôpital universitaire d’Helsinki (Finlande), il est à l’origine de la première consultation française spécialisée, à l’hôpital Bichat, à Paris. « Cela va permettre de limiter le risque de complications et de trouver les meilleures solutions thérapeutiques, indique-t-il. Mais aussi de mener des recherches sur cette problématique trop peu explorée. »

Encadrer les pratiques

La profession de tatoueur est désormais réglementée. La banalisation des aiguilles stérilisées à usage unique a permis de rendre le risque de contamination infectieuse quasi-nul, à condition de suivre à la lettre les conseils du tatoueur pour la cicatrisation de la plaie.

A l’heure actuelle, les médecins sont davantage confrontés aux réactions allergiques causées par les encres, notamment rouges. « Il nous est impossible de prévoir comment réagira une personne à une certaine encre, précise le Dr Kluger. Il existe des types de peau considérés comme étant à risque. On surveille de près les maladies cutanées et, parfois, certains grains de beauté. »

Les tatouages semi-permanents peuvent, eux aussi, se révéler allergisants. Le henné n’existant pas sous forme noire dans la nature, on le mélange avec diverses substances pour obtenir la couleur désirée. Le paraphénylènediamine (PPD), un puissant allergène que l’on retrouve dans les encres pour imprimante en fait partie. Comme pour le tatouage, une seule préconisation lorsque le doute subsiste : vérifier avec son dermatologue qu’il n’y a pas de contre-indication.

D’autres « pratiques frontières » sont dans la ligne de mire de l’Académie nationale de pharmacie, comme les bars à sourire ou les bars à ongles. S’emparant des tendances, certaines professions autoproclamées ont émergé, non sans exposer leurs clients à des brûlures ou des hypersensibilités. Une directive européenne de 2012 a permis de réserver aux chirurgiens-dentistes l’utilisation des produits contenant plus de 0,1 % de peroxyde d’hydrogène (la molécule pour éclaircir les dents).

En revanche, le métier de prothésiste ongulaire, un temps réglementé, ne l’est plus depuis 2016. « Un certificat de qualification professionnelle doit être à nouveau exigé compte tenu des dangers, estime le Dr Edith Duhard, dermatologue à Tours. Il faut informer les consommatrices sur les risques et effectuer un contrôle régulier sur les lampes UV utilisées pour durcir les ongles. La protection des mains lors des périodes d’exposition est essentielle pour prévenir la formation de mélanomes. »

Prévoir le risque pour éviter les regrets

Face au succès grandissant de la décoration corporelle, évaluer les risques auxquels s’exposent les adeptes est devenu un enjeu majeur pour les scientifiques. Et dans ce domaine, pas le choix : ce sera du cas par cas.

« On doit adopter une approche pragmatique, estime le toxicologue Hervé Ficheux. Les risques changent en fonction de la dose, de la fréquence et de la voie d’administration du produit. » La méthode adoptée consiste à associer le degré de toxicité de la molécule utilisée aux modalités de son exposition dans le corps. « Soyons bien clairs, insiste Hervé Ficheux. Le risque zéro n’existe pas. »

Par ailleurs, l’engouement pour les tatouages a mécaniquement entraîné une hausse des détatouages. Que les remords soient d’ordre esthétique ou médical, suite à d’éventuelles complications, près de 40 % des personnes tatouées regrettaient leur choix en 2014.

Seul le corps médical est en mesure de pratiquer le détatouage au laser. Une technique qui, elle non plus, n’est pas dépourvue de risques. « Elle peut entraîner une hyperpigmentation post-inflammatoire, explique la dermatologue Isabelle Catoni. L’idée est de traiter uniquement ceux qui peuvent être effacés pour diminuer l’exposition. De plus en plus d’interventions se révèlent inefficaces, du fait des nouvelles encres et techniques utilisées par les tatoueurs. »

Source Le-Monde/Sciences

14 Commentaires

  1. Prochaine étape dans l’imitation des Africains, la négresse à plateau.
    http://tpemirail2009.canalblog.com/albums/les_negresses_a_plateau/index.html

    • …de fromage.
      Franchement vous étiez plus sérieux dans votre plaidoirie anti PV…
      Même si cette dernière était hautement délirante.
      Vous êtes surprenant toutefois…
      Mes amitiés à Madame Pignard.

      • Donnez-moi la première page d’un journal national pendant un an et vous verrez si ma plaidoirie est si délirante. Elle est si solide que les juges qui l’ont entendue ont gardé le silence au lieu d’y répondre et m’ont mis le beugnet sans examiner plus avant mes arguments juridiques.

  2. Autres temps, autres mœurs, le tatouage du blanc de l’œil, oui ils l’ont fait….
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/9492-Tatouage-de-l-oeil-la-mode-qui-inquiete-les-ophtalmos
    Un rappeur il y a quelques années a faillit y perdre la vue quand mêmehttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  3. Vous voulez être plus intelligent ? J’ai la solution pour vous !

    http://www.flashinfo.org/57d836566b6c8/la-depigmentation-de-l-anus-augmenterait-le-qi.html

    La dépigmentation de l’anus augmenterait le QI
    Se dépigmenter l’anus augmenterait le Quotient Intellectuel, c’est ce que vient de révéler une étude du centre de recherche sur le développement du QI. Il s’agit d’une pratique à la mode, qui consiste à éclaircir la peau de l’anus à la manière d’un tatouage à l’aiguille.

    Beaucoup de stars ont déjà franchit le pas. L’opération se fait chez le tatoueur, qui procède avec sa machine à tatouer. C’est assez douloureux mais cela en vaudrait la peine puisque ça rendrait plus intelligent. Des étudiants auraient recours à cette méthode pour augmenter leurs performances aux usa.

    NB : au cas où certains prendraient ça sérieusement, cette relation de causalité sur le QI est évidemment une connerie.
    Néanmoins la pratique de la dépigmentation anale existe bel et bien :
    https://lejournaldemoncorps.fr/etes-vous-pret-pour-un-blanchiment-anal/

    Nous vivons une époque formidable.

    • J’ai des copines qui travaillent comme « accompagnatrice » qu’ils l’ont fait… Il parait que dans le métier c’est devenu incontournable, surtout dès qu’elles sont dans un certain standing.

      Sinon perso, j’ai des tatouages et porte de faux oncles, je n’ai à se jour aucun soucis à déplorer.. J’ai quelques piercing aussi

      Akasha.

    • Moi c’est mon gland qui blanchi c’est grave ?

      Noooon ne lui montre pas ça malheureuse, elle va me soûler durant des heures avec ses ongles (rires).

      Orné

  4. Accompagnatrice, c’est la nouvelle appellation de Call Girl ?
    et puis fais attention à ton dos Akasha, porter des  » faux oncles  » çà doit être pénible pour une jeune femme comme toi, peut-être devrais-tu porter tes vrais oncles, ce serait plus familial https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    Bisous ma Belle https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

  5. Plus grave encore: piercing et tatouage se voient au scanner du cerveau ! Eh oui, vous le faites ou vous voulez, mais n’oubliez pas que le cerveau contrôle le corps (même s’il existe le second cerveau, l’intestin).
    Souvent, les tatouages sont fait sur les méridiens du corps, et le message qu’ils véhiculent peut-être très perturbant pour l’organisme.
    Idem pour les ondes de formes puisque tout dessin émet un onde de forme. C’est-à-dire que, si vous ne pouvez pas vous en passer, choisissez plutôt une fleur (sans piquant)ou un oiseau qu’une image violente. Enfin, attention aux symboles.

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