« Monsanto papers » : la guerre du géant des pesticides contre la science….

Franchement ils sont gonflés chez Monsatan! Non seulement ils empoisonnent la planète entière, sont coupables de maladies induites pas leurs saloperies de produits, veulent inonder le monde d’OGM brevetés, business is business, mais de surcroît, ils mènent une campagne de désinformation et de dénigrement envers Le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Pourtant la liste des méfaits de ce produit s’allonge tous les jours. BOYCOTT des produits contenant du Glyphosate comme Round-Up etc..

Avia Teral, province du Chaco en Argentine, un technicien prépare les produits chimiques destinés à l’épandage par avion en Mai 2014. Alvaro Ybarra Zavala Guetty Images

« Nous avons déjà été attaqués par le passé, nous avons déjà subi des campagnes de dénigrement, mais nous sommes cette fois la cible d’une campagne orchestrée, d’une ampleur et d’une durée inédites. » Christopher Wild a vite replié sa haute silhouette et son sourire. Les toits de Lyon se déroulent en contrebas de la tour où siège le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), derrière les épaules de son directeur.

Christopher Wild a pesé chaque mot avec une gravité à la mesure de la situation. Depuis deux ans, un feu roulant cible l’institution qu’il dirige : la crédibilité et l’intégrité de son travail sont défiées, ses experts dénigrés, harcelés par voie d’avocats, ses financements fragilisés. Chargée depuis près d’un demi-siècle, sous les auspices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de dresser l’inventaire des substances cancérogènes, la vénérable agence commence à vaciller sous l’assaut.

Les hostilités ont été ouvertes à une date bien précise : le 20 mars 2015. Ce jour-là, le CIRC annonce les conclusions de sa « monographie 112 ». Elles laissent le monde entier abasourdi. Au contraire de la majorité des agences réglementaires, le CIRC juge génotoxique – il endommage l’ADN –, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable » pour l’homme le pesticide le plus utilisé de la planète. Ce pesticide, c’est le glyphosate, principal composant du Roundup, le produit phare de l’une des entreprises les plus célèbres au monde : Monsanto.

C’est aussi le Léviathan de l’industrie agrochimique. Utilisé depuis plus de quarante ans, le glyphosate entre dans la composition de pas moins de 750 produits commercialisés par une centaine de sociétés dans plus de 130 pays.

Le glyphosate, clef de voûte de Monsanto

Entre 1974, date de sa mise sur le marché, et 2014, son usage est passé de 3 200 tonnes par an à 825 000 tonnes. Une augmentation spectaculaire qui est due à l’adoption massive des semences génétiquement…

Le reste de l’article est protégé et c’est dommage

Un reportage de Stéphane Foucart et Stéphane Horel pour le journal Le-Monde

 

9 Commentaires

  1. Tous les lobbys nous manipulent pour leurs profits sans limites, vu qu’il n’y a aucune condamnation, avec leur action sur les scientifiques, députés et lois : malbouffe, et chimie, pollutions, CO2, etc. causant des millions de morts lentement, .très visible avec les obèses et malades, et sur le web avec les trolls payés pour semer le doute sans cesse.

    Un scientifique a gardé le silence du danger jusqu’à sa mort :
    http://www.lesinrocks.com/2017/03/news/les-monsanto-papers-revelent-que-des-1999-la-firme-sinquietait-des-dangers-du-roundup/

  2. Je sais que le rapport n’est pas direct mais vous allez comprendre très vite: depuis que je m’intéresse au Linky et aux ondes électromagnétiques, je suis ahurie de constater le nombre et l’importance des conflits d’intérêts.
    Je ne connais pas plus que cela le sujet de Monsanto, hormis son profond désir de nous empoisonner et de détruire la planète, mais j’imagine bien que c’est le même problème.

    Et quand je vois un abruti de maire qui permet encore de passer le Roundup sur la voirie dans la commune, je suis sidérée. Qui leur donne des stages ? Monsanto. Alors quand il vient me dire: mais noooonnnn, ce n’est pas dangereux… Grrrr !!!

  3. « je suis ahurie de constater le nombre et l’importance des conflits d’intérêts. » a toujours existé, mais les progrès technologiques et méthodes psychologiques ont multiplié les effets de lobbying copiés sur les USA.
    Sur le web c’est très visible avec les trolls à l’affut.
    Tout ce qu’on mange, utilise, les normes, mêmes écologiques, cachent du lobbying et de la corruption .dissimulée, vu les profits énormes en déviant la réalité d’un peu.
    Ainsi on étudie et parle du glyphosate, principe actif, sans son activateur tensioactif du Roundup (passé sous silence ), qui lui perce des trous dans les cellules pour le faire pénétrer et multiplier son action par 10, pour conclure qu’il est sans danger.
    On étudie sur 3 mois et jamais sur une vie, avec foetus, ni encore plus sur des générations de souris.
    On travaille surtout sur le vocabulaire pour abuser les gens.
    Arôme naturel pas naturel du tout, car fait par des bactéries OGM !! etc..
    Géothermie à pompe à chaleur qui utilise de fait la chaleur du soleil qui a chauffé la terre avant !!
    La géothermie profonde renouvelable pour chauffer alors qu’elle est très très peu renouvelable et s’épuisera !
    Le Linky fait un peu d’économies après avoir multiplié les dépenses de lampes économiques et appareils électroniques par deux à trois avant , avec VA comptant une énergie imaginaire en plus de la réelle en Watts des anciens compteurs, et quasi personne n’en a conscience.
    A peu près toutes les affirmations industrielles technologiques comportent des dissimulations.

  4. Pas encore attrapé sur les moutons, mais ils doivent pas êtres loin…

    Comment Monsanto déploie des trolls pour polluer les articles critiques

    Pour entretenir la confusion et défendre son principal produit, le glyphosate, Monsanto aurait mis en place un programme de recrutement de trolls, chargés d’écrire des commentaires positifs sous les articles critiquant la firme américaine. C’est l’une des nombreuses révélations des « Monsanto Papers », qui ébranlent le mastodonte des pesticides.

    Révélés par une enquête en deux volets publiée par le journal Le Monde, ce jeudi 1er juin, les moyens déployés par l’entreprise Monsanto pour défendre son image et le glyphosate, son produit phare, laissent sans voix.

    Dénigrement du Centre international de recherches sur le cancer (Circ), alors que jamais « une agence placée sous la responsabilité des Nations unies n’avait été mise en cause (par une entreprise) en des termes aussi crus », écrit le quotidien du soir. Pressions mises sur tous les experts et organisations trop virulents, envoi de faux journalistes ou de faux chercheurs pour assister à des conférences et mettre en doute les conclusions trop négatives, demandes d’accès à tous les documents potentiellement nuisibles à l’entreprise…

    Monsanto n’a reculé devant rien pour reverdir l’image du glyphosate, décrié depuis de longues années et qui pourrait être réautorisé pour dix ans par la Commission européenne avant la fin de l’année. Une décision qui pourrait être prise en dépit de récentes études qui tendent à prouver la « cancérogénité » probable du glyphosate.

    L’entreprise basée à Saint-Louis est allée jusqu’à développer un programme structuré pour « ne rien laisser passer » (Let nothing go) et va jusqu’à traquer tous les articles publiés sur internet et même tous les contenus sur Facebook. Pour cela, Monsanto recruterait indirectement des trolls, qui viennent systématiquement commenter les publications sensibles pour la firme. Une pratique connue grâce à un document officiel de la justice américaine et disponible via un lien sur le site US Right to Know. Ce dernier explique donc que l’inventeur du Round’up a recours à des entreprises tierces qui « emploient des individus en apparence sans connexion avec l’industrie pour laisser des commentaires positifs en marge des articles en ligne, des posts sur Facebook, pour défendre Monsanto, ses produits chimiques et les OGM ». Des trolls très actifs et dont les commentaires se basent sur des »recherches pseudo-scientifiques commandées par la compagnie elle-même ».
    Derrière toute critique, un troll ?

    Ces dernières citations, qui définissent le programme Let nothing go développé par Monsanto, sont extraites d’un compte-rendu d’audience de la Cour fédérale de district des Etats-Unis de San Francisco, un document qui aurait parfaitement pu rester confidentiel. Alors que des familles de victimes du cancer sont en pleines procédures contre le fabricant du Round’up outre-Atlantique, le juge Vince Chhabria, qui suit lui-même une cinquantaine de dossiers, a décidé le 24 avril, malgré les objections de l’entreprise, que les documents obtenus par les plaignants pourraient être rendus publics, menaçant même d' »imposer des sanctions si Monsanto persistait à maintenir hors de la vue du public des documents pertinents ».

    Le programme Let nothing go reposerait sur deux stratégies complémentaires. Les trolls missionnés pour porter la bonne parole utilisent donc des articles ou des publications qui en apparence semblent scientifiquement crédibles. Par ailleurs, le document divulgué par la justice américaine assure aussi que Monsanto « fait discrètement passer de l’argent à des ‘think tanks’  » tels que le Projet d’alphabétisation génétique (Genetic Literacy Project) ou le Conseil américain de la Science et de la Santé. Deux institutions qui ne cessent de minimiser les effets sur la santé du glyphosate. « Elles humilient ensuite les scientifiques (critiques) tout en mettant en avant des informations favorables à Monsanto et autres fabricants de produits chimiques ». Les titres d’articles publiés par ces deux organismes donnent une idée de leur positionnement : « Le Circ peut-il être réformé ou doit-il être aboli ? », « Le jugement du Circ ignore la science »…

    C’est donc munis de cette documentation que les trolls interviendraient sur les forums où ils viendraient noyer de liens et d’explications techniques des lecteurs qui peuvent parfois être déstabilisés par des argumentations en apparence aussi fournies et solides. Le site écologiste américain Ecowatch affirme même que le phénomène est devenu si important dans le pays d’origine de Monsanto que « les citoyens concernés par le sujet doivent mal orthographiés le nom de l’entreprise sur les réseaux sociaux pour déjouer les trolls présents sur internet ». A tel point que « l’un des top commentaires sur le site de discussion Reddit incitait à la pratique suivante : tout le monde devrait écrire Monsant0, (avec un 0 à la fin donc), car cela permet des discussions rationnelles sans que les complices de Monsanto ne puissent se montrer ».

    De quoi inspirer ce conseil à Mike Papantonio, un avocat très célèbre aux Etats-Unis : « La prochaine fois que vous faites défiler une page sur un réseau social, sur YouTube ou même la section commentaires de ce site, souvenez-vous que si des trolls semblent vous attaquer sans raison apparente, ces gens reçoivent en fait un salaire annuel ». Un conseil qui peut donc s’appliquer pareillement à cet article.

    https://www.marianne.net/societe/comment-monsanto-deploie-des-trolls-pour-polluer-les-articles-critiques

  5. Puisque le glyphosate est inoffensif, qu’ils en boivent un grand verre pour le démontrer.

    PS: je radote.
    https://www.youtube.com/watch?v=8gJn4EhlsY0

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