Achetons local !

J’ai beaucoup apprécié l’image accompagnant l’article qui résume de manière extrêmement simple une logique qui nous échappe parfois trop souvent. À faire tourner sans hésitation, car présenté comme cela, difficile de ne pas se mettre à manger local…

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Le terme n’est effectivement pas très précis. Pour certains, cela signifiera manger des produits français (ou québécois, ou autre encore). Pour d’autres, cela signifiera manger des produits produits régionalement. Scientifiquement, on parle généralement de “kilomètres alimentaires” (“food miles”, pour nos amis anglophones). Au-delà de 500 kilomètres alimentaires, les produits ne pourraient pas être considérés comme “locaux”.

De façon plus pragmatique, vous pouvez considérer comme locaux les produits les plus proches de vous. Si vous vivez à New York, ce sera la région new-yorkaise, si vous vivez à Paris la région parisienne. Ce qui compte en fait est le trajet effectué par les marchandises, leur acheminement de l’espace de production jusqu’au point de vente.
Notre ami Vincent, qui publie sur consommer durable, a mené une expérience : manger 100 % des produits locaux pendant une semaine entière : découvrez son enquête en 6 parties.
Voici en tout cas 5 bonnes raisons de consommer des produits locaux…

1. La nourriture locale a bon goût
Outre ses autres fonctions, le goût de la nourriture a un rôle important. La raison est simple : si la nourriture locale a bon goût, c’est qu’elle est consommée fraîche et en saison. Pas de production industrielle en ferme, donc plus de choix dans les variétés. Savez-vous par exemple qu’il existe des milliers de variétés de pommes ? Combien pourtant en trouvez-vous facilement en supermarché ?
Nouvelles saveurs

Certaines variétés de produits supportent mal le transport et ne pourraient donc pas être exportées facilement. Les producteurs locaux n’ont pas ce souci et vont plus facilement tester de nouvelles plantations.
Une bonne idée sur un plan écologique et également sur un plan gustatif : manger local signifie aussi découvrir de nouvelles saveurs.

2. La nourriture locale est durable
En réalité, toute la nourriture produite localement n’est pas durable. On avance néanmoins le chiffre de 11 à 12 % des émissions de gaz à effet de serre pour la nourriture locale sur la totalité de la nourriture produite. Outre ce chiffre, ce qui compte est la qualité de la terre et de l’eau utilisée. Le mieux est encore de demander directement aux fermiers comment ils travaillent et de jeter un oeil à leurs terres.

3. La nourriture locale encourage la vie communautaire
Connaître vos fermiers et autres producteurs locaux est une bonne chose pour vous. Échanger avec eux en direct est irremplaçable.

Ce mode d’échange aide notamment à développer une compréhension mutuelle. Le consommateur apprend à comprendre d’où vient la nourriture : plus on comprend et plus on a envie de soutenir son producteur local (ou alors il est temps d’en changer). Cela encourage aussi le producteur à produire la meilleure nourriture possible.

4. La nourriture locale aide l’économie locale
Ne serait-ce que parce que le fermier sera plus à même d’utiliser l’argent gagné dans l’économie locale également.
D’après une étude menée par la News Economics Foundation de Londres, un euro (ou dollar, ou livre, ou tout ce que vous voulez) dépensé localement générera le double dans l’économie locale globale.

5. La nourriture locale serait plus intéressante pour la santé
Les études prouvent que les nutriments se dégradent moins si la nourriture n’est pas transportée sur une longue distance ou stockée durant un long moment. Il est intéressant de noter que les cultures plus anciennes seraient plus riches en micronutriments que les cultures plus récentes.
Il est globalement plus intéressant de consommer local, mais tout dépend évidemment des pratiques mises en oeuvre, ne serait-ce que pour le transport : paradoxalement, transporter une grande quantité de nourriture par navire sera moins polluant qu’une petite quantité par voiture. Il semble donc de bon ton de promouvoir des initiatives locales comme les AMAP, et de bien vous renseigner sur les pratiques locales. Une belle occasion de découvrir votre région ?

Source : Inform’Action (2012)

Trouvé sur Generation-clash.blogspot.fr

 

4 Commentaires

  1. Bonjour,

    Vers chez moi dans le nord du 04, les magazins primeurs, qui vendent les fruits et légumes du coins et pour ce qui n est pas produit localement uniquement des produits français, avaient complétement disparu depuis bien 20 ans.
    Et maintenant un peu partout depuis 2 ans de nouvelles boutiques apparaissent, et ont du succés.
    Qu en est il dans vos contrée?

    • Chez-nous en Belgique on a pas trop à se plaindre, et ce, quelle que soit la région. Vu que la Belgique est un petit pays avec une agriculture et des cultivateurs bien développé sur tout le pays, même quand on est en ville on a pas bien loin à aller pour trouver son bonheur et dans le bio je parle de bien entendu. Mais de plus, les commerces dit “circuit court” commencent bien à s’implanter aussi. Et le plus important les mentalités commencent tout doucement à changer, l’ennui c’est que beaucoup croient encore que cela revient plus cher, alors que l’un dans l’autre c’est même l’inverse au pire c’est kif kif. Mais les multinationales commencent à flipper, ils perdent même de l’argent (vu sur les M-E), Comment vont-ils s’y prendre pour la contre attaque ? Quand on sais que l’UE est complice des multinationales, méfiance.

      Orné

  2. Merci Benji pour cet article.

    Excellente image, elle parle d’elle-même !!

    Je suis plus que pour consommer Français et local, c’est une des façons de sauver nos emplois et les petits employeurs, ceux qui se battent contre les “empires” !!
    En revanche, avec le TAFTA, ça va être dur…

  3. Ils vendent plus cher le long des routes attenantes à leurs exploitations ,sous le label BIO ils revendent des oeux et autres (boudins par ex.-)les mêmes qu’on trouve au Super GB par hasard moitié – cher,les fraises aussi en toute saison ,il y a des fermiers honnêtes et scrupuleux mais juste EN FAMILLE,les autres profitent et attendent la guerre et le marché noir pour s’enrichir.
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