Tout plaquer à 30 ans pour une vie d’aventures – Un cas concret

Trouvé sur le site de Survivre au système.

JiB était cadre et a souhaité tout plaquer pour une vie différente. On lui avait pourtant dit que pour être heureux il fallait de l’argent et un bon boulot.

C’est vrai, mais qu’est-ce qu’un bon boulot au fond ?

Beaucoup de jeunes sont en souffrance même s’ils gagnent bien leur vie. 

La sécurité du troupeau ne comble pas tout le monde. Le bonheur est indissociable de la liberté, JiB l’a bien compris et il nous livre ses pensées.

Comment tout a commencé ?

Par une pensée justement :

Rien n’est plus jouissif que de vivre en autonomie pour se sentir LIBRE. Libre de penser, d’agir, d’aimer, de partager, de croire, libre du jugement des autres.

 

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23 Commentaires

  1. je ne ferai qu’un commentaire qui se résume à une question : où tous ces gens qui s’installent ainsi peuvent-ils bien nicher ? quand on sait que l’on ne peut rien construire sans un tas d’autorisations de plus en plus difficiles, cela me semble surprenant, au moins en France !

    • TOUT QUITTER POUR VIVRE AU PLUS PRÈS DE LA NATURE

      http://www.marieclaire.fr/,tout-quitter-pour-vivre-au-plus-pres-de-la-nature,716336.asp#?slide=2

      Cela c’est grâce à leur ânes qu’ils ont une autorisation de travaux pour cabane

      Vivre en autonomie en France : une réalité

      http://www.travelplugin.com/vivre-en-autonomie-france-realite/

      Un article de 2010, sa peut intéresser certain

      La ruine « oubliée ».

      http://www.les-cabanes.com/porter-au-casdastre-une-ruine-non-cadastree.html

      • Elle crée une tiny-house française et démontre que rien n’est impossible !

        https://mrmondialisation.org/elle-cree-une-tiny-house-francaise/

      • je répondrai au sujet de la ruine oubliée car ce n’est pas si facile que ça, surtout maintenant. J’ai eu en 1973 un terrain dans le Gard où se trouvaient les ruines d’un ancien cabanon écroulé depuis plus de 60 ans.

        j’ai dû pleurer, supplier, faire tout un cirque auprès du maire pour qu’il m’autorise à construire quelque chose là, j’ai dû faire moult promesses, comme de ne lui demander par la suite ni l’eau ni l’électricité, rien… au bout d’une heure de larmes et de chantage, un samedi et par dessus le marché presque à l’heure du déjeuner ! – eh oui j’ai dû employer les grands moyens – j’ai eu mon autorisation in extremis car l’endroit devait passer en zone verte très peu de temps après ! mais le maire se protégeait en m’envoyant chez le géomètre du cadastre, peut-être en espérant que celui-ci n’accepterait pas, or j’ai eu gain de cause.

        Avec un couple d’amis, ma fille, et un de mes fils, nous avons construit tout autour de la ruine afin d’avoir sur place les pierres nécessaires et nous avons fait un joli mazet ayant des murs de 60 cm d’épaisseur ! construit selon le nombre d’or en plus ! comme promis, je me suis hâtée de le déclarer afin de ne pas avoir d’ennuis. Il était en plein bois à 900 m du village et de toute habitation !

        je sais que maintenant ce serait strictement impossible ! ce même fils avait acheté quelques années après un terrain dans le même coin, il n’a jamais pu mettre quoi que ce soit, même pas une caravane ! interdiction formelle !

        • Elle doit être superbe ta maison Graine de piaf

          • Hélas j’ai du vendre ce mazet auquel je tenais tant, les rigueurs de la vie… en plus étant sourcière j’avais trouvé l’eau sur le terrain à 40 m de profondeur !
            Mais avant j’avais fait la maison que j’habite à la montagne, j’ai pris des tâcherons et j’ai surveillé les travaux moi-même, sans compter tout ce que j’ai fait de mes blanches mains à l’intérieur !

        • Je confirme, en France c’est NIET !

          Sur un terrain agricole ou naturel, la mairie ne donnera aucune autorisation de construction ou d’installation quelconque, même pour un abris de jardin. Pour les caravanes, camping-cars ou tout autre abri mobile (avec des roues), il est autorisé un stationnement de 3 mois maximum par an. Et encore, quelques mairies y sont farouchement opposées.

          Une dérogation sera uniquement accordée à un agriculteur qui justifie de la nécessité d’être logé à proximité de son exploitation.

          Autre possibilité, retaper un bâtit existant, non écroulé, sous certaines conditions à voir avec la sacro-sainte mairie.

          Ceci dit, beaucoup de personnes se passent d’autorisations pour s’installer et parfois avec la bénédiction de certains maires peu regardant. Mais sinon, si c’est pour vivre avec le risque permanent de se faire expulser par les autorités …

          Pour conclure, celui qui veut se détacher du système et vivre « autonome » en France, soit il a du fric et il achète un très grand terrain constructible avec source et bois, à la campagne, pour y bâtir à peu près ce qu’il veut, soit il ne roule pas sur l’or et donc il opte pour une semi-autonomie sur roue et l’HLL (Habitation Légère de Loisir) type camping-cars, roulottes, camions … Rien n’empêche alors d’avoir en plus un petit bout de terrain pour jardiner …

          M.G.

    • Graine de piaf il faut partir à l’étranger pour vivre une vie comme la sienne ou dans des endroits reculés de France. En France à moins d’avoir un bon travail, un bon crédit ou un héritage tu ne peux pas te payer une maison, rien que pour un terrain viabilisé il faut compter 40.000 euros du moins par chez moi c’est le prix.

      Après ont a pas besoin que se soit forcement viabilisé, dans ces cas-là les prix sont un peu plus abordable. Un peu de récupération de vieux matériaux sur les chantiers et tu peux avec un peu d’aide et de débrouille te construire une maisonnette ou te retaper une grange.

      Quand j’étais jeune j’ai vécu en Ariège. A cette époque tu pouvais acheté une grange dans les montagnes pour 1.500 euros ( je pense qu’aujourd’hui les prix ont guère changé) mais il ne faillait pas avoir peur de vivre sans électricité, aller chercher du bois pour se faire à manger et faire chauffer de l’eau pour se laver. J’ai été surprise de voir le nombre incroyable de jeunes qui vivaient comme ça dans les montagnes reculés loin de tout qui recherchaient une autre vie plus proche de la nature et dans un cadre idyllique, puissant et fort.

      Aujourd’hui je pense que c’est toujours d’actualité, l’Ariège est une destination pour tout les amoureux de la nature et qui veulent vivre en parfaite autonomie. Pour ma part je n’aime pas le froid et je ne m’y suis pas senti bien, de plus, j’ai compris que beaucoup de ces jeunes gens fuyaient le système à la place d’essayer de le changer et ça se n’était pas moi, j’ai donc du en partir. Aujourd’hui je ne regrette pas, je préfère les campagnes Françaises et vivre en équilibre entre civilisation et autarcie.

      • Bof… changer le système ? Je n’y crois plus.
        dans le Sud, un terrain viabilisé c’est… à peu près 3 fois le prix que tu donnes, le Veilleur.

        Partir à l’étranger ? Oui, c’est sûr, mais où ? On découvre toujours des inconvénients de taille pratiquement partout, notamment l’insécurité ou l’instabilité des gouvernements ou des communautés qui font que la situation peut se retourner contre les Blancs, les étrangers, les Chrétiens…
        Ici, ce sera bientôt le cas aussi https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

        • Tu es en dessous du prix, Biquette ! ici près de chez moi la Mairie a vendu un terrain de 1500 m2 pour 7 500 euros, il faut tout y amener et creuser pour pouvoir mettre une fosse ! seule l’électricité est à proximité. L’acheteur m’a dit que pour avoir son permis il lui a fallu faire refaire 4 fois les plans !
          à 350 m d’altitude, le prix d’un terrain de 2000 m2 est de 80 000 euros et encore il a baissé, il était à 100 000 ! c’est le prix moyen selon la situation.

  2. Il vaut mieux faire intervenir un géomètre privé pour cadastrer les petits bâtiments, car le service n’a plus le temps de lever ce genre de « détails ». Lequel, comme le dit GDP, ne donne pas de droits pour autant. Disons que c’est un début.
    Si la ruine que vous trouvez est indiquée (plan actuel ou napoléonien) comme bergerie, vous n’aurez jamais d’autorisation pour y habiter.
    Il faut qu’il y ait mention d’habitation, de bastide (pour le Sud) ou autre mention du genre.

    Les maires ont l’oeil à cause de cette loi des 3 ans indiquée sur le site que tu mentionnes, Planète Bleue. Pourquoi ? Parce que s’ils laissent faire, ne pouvant ensuite plus intervenir, ils devront ensuite créer des infrastructures, ne pouvant plus s’opposer à la demande du nouvel habitant: goudronner, amener l’électricité, problèmes des feux de forêts, problèmes sanitaires… si le chemin est communal.

    Donc oui, on peut prier, mais alors… très fort !!

  3. Drôlement mignonne sa Tiny ! Là encore, attention aux HLL (habitation légère de Loisirs). Il faut veiller à ce qu’elle soit déplaçable par des moyens « normaux » sans casser la structure. Donc pas question d’y adjoindre un muret, une terrasse fixe, ni même une haie qu’il faudrait démolir pour enlever la maisonnette.
    A voir aussi selon la législation communale en matière sanitaire.
    Pas de raccordement fixe à l’évacuation d’eau. Il faut utiliser des colliers dévissables si tel est le cas.

    Le Hobbit n’habite pas en France. Eh oui, on en revient toujours à ce fichu pays qui interdit tout sauf de payer ! Grrrr !!

    • Bonjour Biquette,

      En France d’après ce que je viens de lire, si la maison ne dépasse pas 40 m2, il n’y a pas besoin de permis de construire, il a de quoi faire quelque chose de mignon, vu que le jeune homme que j’ai cité plus haut a fait quelques que chose de bien avec seulement 9 m2

      Ne sont pas soumis au permis de construire

      http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=250&debut_forums_pagines=90

      • Lois 2011 et 2012 ça n’a pas changé depuis?
        Comme ils veulent taxer les petites cabanes à outils…. 🙂

        • Bien sûr que cela a changé ! il y a trois ou quatre ans, quelqu’un de la commune a voulu mettre un abri de jardin de 12 m2 il n’en a pas eu l’autorisation, il a été obligé d’ajouter un petit bout à sa maison avec permis de construire pour ces 12m2 !

      • Le terrain CONSTRUCTIBLE reste une obligation pour construire quoi que ce soit, et avec obligation de se raccorder aux réseaux (eau / électricité / égouts) Impossible d’échapper à la dépendance et aux taxes et impôts en tout genre …

        M.G.

  4. Cette liberté est-elle accessible ?

    Oui mais en prenant des risques ; en vous mettant en danger. Trop dur de se lancer ?

    J’ai repris cette phrase du texte original car il a toute sont importance.En effet et je suis assez d’accord, il faut prendre des risques pour regagner sa liberté qui en France quand même restera relative.
    Le problème je pense pour beaucoup est de transcender la peur que chacun porte en soi. Depuis très jeune nous sommes conditionner à vivre en prévoyant toujours les lendemains et d’en avoir peur. Alors on s’agitent pour prévenir et devant l’énergie que cela demande on ne prend plus le temps de se poser et de réfléchir réellement à notre vie.Parfois un événement fort dans a vie permet de le faire correctement mais souvent quand c’est le cas, on a perdu beaucoup de temps mais rassurez vous il n’est jamais trop tard.
    Là ou je vis (France) je vois très souvent des cabanes.Parfois même, ces cabanes sont construite au bord d’une voie verte. Ce ne sont pas des roms, sdf ou autres qui habitent ces petites maisonnette mais bien de petites famille dont les parents très souvent ont la trentaine et bien plus.
    Beaucoup louvoient avec la justice en vivant dans de vieux fourgons aménagés,caravane avec tout les inconvénients que cela génère à la longue. Pour moi ce n’est qu’une solution provisoire car ce que j’observe depuis quelques années le démontre régulièrement mais cela peut être un bon tremplin pour certain.
    En France il y a donc des gens qui prennent des risques pour regagner un peu de liberté par un choix de vie plus simple. Bien sur il ne le vous crierons pas sur les toits car les instances de toutes sorte essayerons de les faire regagner le système pour les essoré de nouveau.
    A l’étranger cela peut être plus facile matériellement mais j’estime qu’il ne nous appartient pas le droit d’occuper la terre qui appartient à un autre peuple. Ce que parfois nous emmenons avec nous dans ces pays n’apportent rien de bon à ces peuples que nous dérangeons par nos manières et coutumes quand nous nous y installons en permanence.

    Pour moi il y a donc des possibilités en France mais cela est plus dur à concrétisé sans argent. Il existe bel et bien des endroits en France ou cela est possible en prenant des risques. La plupart du temps ces endroits sont sinistré parce qu’ils sont reculés et loin de tout; pas de travail, la région est un peu dépeuplé et il y a très peu d’argent en circulation et c’est très bien car l’argent est le moteur de bien des maux.

    Je pense que le seul frein à l’émancipation sont notre éducation et toutes les peurs que nous avons assimilé avec. Avec les temps qui cours beaucoup de personnes font le pas car ce que chacun commence à découvrir de notre monde les oblige à ouvrir les yeux sur la fausse sécurité qui nous est vendu par le système comme une panacée alors que nous voyons très bien pour certain que cela n’est qu’un leurre. Le système ne fait que dépossédé les gens de ce qui les rend vraiment heureux même si parfois ce style de vie est un peu plus dure mais souvent compenser par un bien être que personne de sensé ne voudra échanger pour rien au monde.

    • @Getup https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

      Des peurs irrationnelles nous sont inculquées dès la plus tendre enfance, notamment à travers le moule éducatif et la littérature enfantine. Une fois ces peurs insidieusement installées dans nos inconscients, il est quasiment impossible de de s’en défaire surtout qu’elles sont constamment entretenues par les médias qui ont également pour mission de maintenir nos cerveaux à saturation.

      Toutes nos peurs sont le Graal du système. Il en joue constamment en nous proposant des remèdes illusoires auxquels nous nous accrochons aveuglément comme un enfant aux jupons de sa mère, ce qui leur permet de nous maintenir enchaîné et dépendant de la naissance à notre dernière demeure.

      Celui ou celle qui pourra surmonter ou plutôt démonter « son capital peur », verra son esprit s’ouvrir, libéré de cette terrible emprise exercée par une société malade et corrompue, alors toutes ses peurs s’envoleront pour laisser place à une toute autre vision du monde …

      M.G.

      • Salut MG,

        « Toutes nos peurs sont le Graal du système. »

        C’est bien cela et quand bien même nous en évacuons une bonne partie comme je l’ai fait avant de me lancer, on s’aperçois au moment de se jeter dans le vide (inconnu) que certaines sont encore là, tenace, vivace tant que l’expérience et la volonté d’aller jusqu’au bout estompe peu à peu ces peurs qui paralyses bien nombre de prétendants à un retour a des valeurs plus saines.

        Rien que le fait de vieillir fait peur car on sait comment le système traite ses vieux, et comment la vieillesse est mal perçu en occident. Les grands père et les grands mère ne ferment plus le cercle des familles, ils en sont le plus souvent éjectés pour aller finir leurs pauvres jours dans des maisons spécialisées qui pour les sans dents restent des mouroir à 2000 euros par mois minimum.Ensuite même la mort devient un marché juteux ou la loi à bien fermé les issus de secours pour que chacun n’oublie pas de payer une dernière fois avant de partir.

        C’est en majorité une bien triste réalité mais qui permet tout de même a bien relativisé sa propre mort ou la mort tout simplement. Nos vies sont fragile et brèves, alors autant faire un choix ou celle ci aura du goût et en relativisant nos besoins réels d’existence. C’est aussi une approche qui permet parfois de donner du sens à ses actes envers autrui et soi même, l’humilité véritable étant sont moteur.

        • Getup, j’apprécie ta sagesse, visiblement façonnée par un certain vécu.
          Il serait effectivement temps que l’humanité acquière raison et humilité si elle veut pouvoir un jour tracer de nouveaux chemins vers une réelle liberté, en harmonie avec notre planète, et dans le respect d’autrui. Malheureusement les vœux pieux n’ont pas vocation à se réaliser …

          M.G.

  5. « Malheureusement les vœux pieux n’ont pas vocation à se réaliser … »

    C’est ce qu’on auraient tendance à penser par ce que la plupart du temps c’est vrai. Je pense quand même qu’un jour après que l’humanité se sera donné une leçon cuisante, elle sera bien obligé de tirer des leçons de son échec.

    En attendant il faut se prendre en main pour faire ce que l’on peut de son côté, sans se soucier de trop de la direction que prend le monde et dont l’avenir n’échappe pas vraiment à ceux qui peuvent encore voir clair.

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