On ne présente plus les analyses pointues de Jacques Sapir, et jusqu’à présent il ne s’est pas trompé….
L’Allemagne entre deux maux
Par Jacques Sapir
29 janvier 2015
On commence seulement aujourd’hui à bien mesurer ce que la victoire de SYRIZA peut signifier pour le zone Euro. En réalité, cette victoire met l’Allemagne au pied du mur et fait éclater son double langage quant à la zone Euro. Privée de marges de manœuvres néanmoins, l’Allemagne peut réagir violemment et provoquer, indirectement, la dissolution de la zone, même si elle en est la principale bénéficiaire aujourd’hui. Pour comprendre cela, il faut rappeler ici quelques points.
La victoire de Syriza
La victoire, véritablement historique, de SYRIZA en Grèce a propulsé son chef, le charismatique Alexis Tsipras sous le feu des projecteurs. Il convient de rappeler que ce parti est en réalité une alliance regroupant des anciens gauchistes, des anciens communistes, des écologistes, et des anciens socialistes. Ce qui a fait le ciment de cette improbable alliance, et qui explique son succès, avec plus de 36% des suffrages exprimés, est en réalité bien plus profond, mais aussi plus complexe, que la “question sociale”. Non que cette dernière ne soit importante, voire tragique. On comprend le refus d’une austérité meurtrière qui ravage la population grecque depuis 2010. Mais il y a aussi la question de la souveraineté nationale. Le refus de la soumission aux injonctions de Bruxelles et de la commission européenne, qui s’est exprimé dès le lendemain de l’élection, est une dimension très importante de la victoire de SYRIZA. La question sociale, sur laquelle se focalisent les commentateurs français, pour importante qu’elle soit, n’explique pas tout. En réalité, SYRIZA s’est engagé dans un combat pour le souveraineté du peuple grec contre les bureaucrates de Bruxelles et de Francfort, siège de la Banque Centrale Européenne. La victoire de SYRIZA annonce peut-être celle de PODEMOS en Espagne au début de cet automne. Et, tout comme dans SYRIZA, la composante souverainiste est loin d’être négligeable dans PODEMOS, ou encore dans le parti irlandais qui briguera lui-aussi la victoire au début de 2016, le SIN FEINN.
Au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsipras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d’abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup considèrent que c’est une alliance hors nature de l’extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur incompréhension du combat de SYRIZA et sa réduction à la seule question sociale. Ce qui justifie l’alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c’est justement le combat pour la souveraineté de la Grèce. Tsipras, dès son premier discours, a parlé de l’indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement, qui n’a eu aucun écho dans la presse française mais qui est fondamental, a été de se désolidariser justement de la déclaration de l’UE sur l’Ukraine. Une nouvelle fois, comme on pouvait s’y attendre, l’UE condamnait la Russie. Tsipras a dit, haut et fort, que la Grèce n’approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme. Or, ce point va devenir de plus en plus important. La politique de l’Union Européenne concernant les affaires internationales est une politique intergouvernementale. Cela implique que les décisions soient prises à l’unanimité1. Le nouveau gouvernement grec reproche donc à l’UE cette décision car elle a été prise sans respecter les procédures internes à l’UE2. Il est désormais clair que l’UE ne pourra plus se comporter comme avant en ce qui concerne tant la Russie que l’Ukraine. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l’encan de la Grèce au profit de l’étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d’affirmer la souveraineté de la Grèce. Mais, cette décision est aussi un coup très dur porté aux diverses compagnies qui s’étaient attablées devant ce marché.
Le dilemme allemand
Il faut alors chercher à comprendre la position de l’Allemagne. La déclaration du Ministre de l’Économie, M. Sygmar Gabriel est à cet égard éclairante. Il a ainsi déclaré qu’ »il faut que soit respecté un principe de justice à l’égard de notre population »3. Il a souligné que ce fameux « principe de justice » devait s’appliquer à l’égard « des gens en Allemagne et en Europe (…) qui se sont montrés solidaires » [des Grecs]. En réalité, ces aides sont allées majoritairement aux banques européennes qui avaient acheté une grande part de la dette grecque. Il n’y a pas eu de « solidarité » avec le peuple grec, mais un principe bien compris de socialisation des pertes. Néanmoins, il faut s’interroger sur le pourquoi de cette déclaration.
L’Allemagne ne veut pas que la zone Euro se transforme en une “union de transferts”. C’est une constante depuis le début des négociations sur la zone Euro. On peut le comprendre, d’ailleurs, car si les principes d’un réel “fédéralisme” étaient appliqués (comme ils le sont à l’intérieur d’un État comme la France) l’Allemagne, “région” riche de la zone Euro, devrait contribuer à hauteur de 8-9% de son PIB par an sur une période d’au moins dix ans. On peut considérer que ceci aboutirait à casser les reins à l’économie allemande. Mais l’Allemagne veut – par contre – les avantages de la monnaie unique, et d’un taux de change inchangé avec ses pays “clients”. C’est ici que le bat blesse. En effet, soit l’Allemagne accepte une nouvelle – et très importante – restructuration de la dette grecque (ou un moratoire) et elle sera immédiatement saisie de demandes analogues par des pays comme le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Soit l’Allemagne adopte une position “dure”, en l’enrobant de pleurnicheries obscènes comme celles de Sygmar Gabriel (et en oubliant toutes les restructurations de la dette allemande qui ont eu lieu au XXème siècle) et provoque un affrontement avec la Grèce. Mais alors, le risque est important de voir la Grèce quitter l’Euro, et un processus de contagion se mettre en place.
De fait, et quoi que fasse l’Allemagne, elle sera confrontée à ce processus de contagion, soit à l’intérieur de l’Euro (et avec une pression de plus en forte pour voir augmenter sa contribution) ou à l’extérieur, avec une dislocation probable de la zone Euro. L’Allemagne a encore le choix, mais c’est un choix entre deux maux. Et l’on peut penser que, dans ce cas, elle choisira ce qui pour elle, ou plus précisément pour ses dirigeants, apparaîtra comme le moindre : la rupture de la zone Euro. Mais l’Allemagne ne peut pas, pour des raisons historiques, porter la responsabilité d’une destruction de cette zone. Elle devra, à tout prix, la faire porter aux Grecs, quitte a déployer des trésors de mauvaise foi.
Quoi qu’il en soit, l’avenir s’annonce sombre pour l’Allemagne qui se rend compte aujourd’hui qu’elle est dans un piège, ce piège même où elle avait cru enfermer les autres pays. Quelle que soit l’issue qu’elle choisira, l’Europe, qui est aujourd’hui une forme de propriété allemande, sortira affaiblie. Mais cet affaiblissement tire en réalité son origine du fait que l’Allemagne a sciemment pratiqué une politique de “cavalier solitaire” tout en prétendant adhérer à des mécanismes fédéraux. Le double langage se paye toujours, et dans ce cas il se payera à un prix particulièrement élevé.
Une anticipation par le BCE ?
Il faut alors revenir sur la conférence de Mario Draghi du jeudi 22 janvier. On a déjà signalé l’importance de la limitation à 20% de la garantie de la BCE sur les nouveaux achats de titres. Mais on peut se demander si, en réalité, Mario Draghi n’a pas anticipé la situation à venir, et une probable décomposition de la zone Euro. On peut lire sa politique, et ses déclarations comme le choix suivant : pas de mutualisation des dettes s’il n’y a pas de mutualisation économique (et en particulier budgétaire). Cette position est très sensée. La mutualisation des dettes n’aurait effectivement de sens que si l’on aboutissait rapidement à un système de mutualisation économique, et budgétaire. Or, Mario Draghi n’est pas sans savoir que l’Allemagne est fortement opposée à une telle mutualisation. Aussi est-il en train d’organiser le fractionnement monétaire du marché des dettes, et donc la renationalisation de ces dernières. Ceci pourrait bien être la dernière étape avant la dissolution de la zone Euro.
Mais, pour qu’il y ait une dissolution “organisée”, il faudrait que l’Allemagne reconnaisse le dilemme dans lequel sa propre politique l’a plongée. Il est très peu probable que les dirigeants allemands, qui ont tous – que ce soit la CDU-CSU ou la SPD – été connivents à cette politique, l’acceptent. Disons le tout de suite, c’est très peu probable. Le cheminement auquel nous devons nous attendre est donc celui d’une montée de l’affrontement avec la Grèce conduisant cette dernière à faire défaut sur sa dette et à se faire “expulser” de la zone Euro, non pas dans les formes (car rien ne permet de le faire) mais dans les faits. La BCE coupera l’alimentation de la Banque Centrale grecque et décidera que les “euros” émis en Grèce ne peuvent plus circuler dans le reste de la zone Euro. Notons que des mécanismes de ce type ont été en leur temps employés, pour une durée certes très courte, sur Chypre.
Il est aussi clair que le gouvernement grec se prépare à ce type de scénario. Il va réaliser un budget en équilibre strict, moyennant bien entendu l’affectation des dépenses prévues sur les intérêt de la dette à d’autres dépenses. Mais, si cette politique fait sens pour la Grèce, elle ne le fait nullement pour la zone Euro, qui devra alors affronter une crise de défiance massive, et une contagion rapide sur d’autres pays. Ce sera le scénario de “dislocation” de la zone Euro.
Il serait important que notre personnel politique commence à s’y préparer. Mais l’on peut craindre que, vivant dans une bulle et pratiquant une forme particulière d’autisme politique, il ne voit rien venir et soit confronté à la réalité de manière très brutale.
Mise en ligne CV : 30 janvier 2015
1.Gaspers Jan, « The Quest for European Foreign Policy Consistency and the Treaty of Lisbon », in Humanitas, Journal of European Studies, Vol. 2, No. 1, 2008. [↩] 2.Voir le blog du Ministre des Finances M. Yanis Varoufakis :
http://yanisvaroufakis.eu/2015/01/29/a-question-of-respect-or-lack-thereof/ [↩] 3. http://www.boursorama.com/actualites/berlin-la-grece-doit-etre-juste-envers-ceux-qui-l-ont-aidee-0ff393fe5dc32ad1f58ad5d344e137e6 [↩]Jacques Sapir
Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s’est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.
Publié par Comité Valmy
Excellente analyse de la première strate décisionnaire.
Le moment se rapproche…
L’Euro fut une bombe sciemment élaborée dans le but d’appauvrir et de faire exploser le restant de puissance et d’influence de « l’ancienne Europe ».
…Mission presque finie!!!
Bonjour, je soumets à votre réflexion le rasoir d’Anlon qui peut tout aussi expliquer pour une large part le désastre actuel : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la stupidité suffit à expliquer. »
bien à vous .
N
La stupidité des uns est un gros atout pour la malveillance des autres … Et le piège du Rasoir d’Occam, c’est de tomber dans le simpliste plutôt que le simple 😉
Hé Nicolas,
En parlant d’abrutis,faudrait sourtout pas en voir partout,…même avec des belles références métaphoriques!
..Et le fait, que DEJA les pères fondateurs de cette « Europe » furent soudoyés par la CIA*. C’est aussi un effet du rasoir d’Hanlon, peut-être?
…Entre autres!!!
*) voir archives déclassifiées par l’administration US.
Pas vraiment l’Euro, mais bien l’Europe, ou plutôt les instances Européennes telles qu’elles ont été conçues.
Cette conception répond dans le sens de Engel : elle s’est fait à l’instigation d’un système malveillant clairement identifié pat quiconque grâce à sa nature exhibitionniste.
Et la stupidité de cette Europe-là a accouché d’un avorton malfaisant, l’€uro, qui rase gratis façon Anlon.
Mais si, …l’Europe et l’euro aussi!
On ne crée pas une monnaie commune, sans au préalable s’accorder sur une harmonisation, ceci grâce à une politique fiscale et sociale commune.
Dans le cas contraire, cette concurrence déloyale ne peut déboucher que sur « une guerre » entre « partenaires ».
Et ça, même un neuneu stagiaire au bac éco le sait… Et ils le savaient!!!
Mais nous sommes tout-à-fait d’accord ?
Peut-être à une nuance près :
En reprenant le thème des rasoirs, j’attribue la malveillance aux concepteurs d’une Europe assez stupide pour mettre en place une monnaie nécessairement malfaisante à terme, puisqu’il ne peut y avoir de monnaie unique pour une entité économique et politique plurielle.
Pour moi, une façon d’éviter le simplisme d’Occam en « mariant » malveillance et stupidité d’Anlon.
Erjieff tu as été effacé par erreur du forum
tu peux te réinscrire si tu le veux.. 😉
Bonjour,
Merci pour cet article de J.Sapir, toujours trés intéressant.
Les Allemands sont déconcertants, à la fois certains articles parus dans la presse mainstream allemande nous font envie, tant la nôtre est uniformisée terne, aux ordres, certains de leurs sketches humoristiques aussi, tant les nôtres sont associés au rouleau compresseur de la lourdeur et l’égoïsme de la pensée unique sur certains sujets, et comme la grossièreté semble de plus en plus souvent la marque de notre humour officiel. (Gros rires gras sur commande)…
Sur une plage du Portugal, il y a quelque temps un resto avait écrit sur l’ardoise, (en attendant d’écrire le menu, c’était en plein aprés midi, et c’était fermé.).
Bref, le proprio du resto avait écrit la citation suivante d’Oscar Wilde, » politicians are like diapers, they have to be changed often and for the same reason » ce qui veut dire que les politiciens, comme couches de bébés sont à changer souvent et pour la même raison. (L’odeur….la puanteur)….
Un couple de teutons passe à côté de l’inscription, l’élément féminin du couple ne comprenant pas l’anglais ( l’autre non plus d’ailleurs) saisit quand même » politicians » et adresse des mots affolés à son conjoint, elle se sent en pays hostile, regarde autour d’elle comme si ces cannibales attendaient de l’inscrire, elle au menu….j’ai trouvé que c’était la marque d’une certaine mauvaise conscience…. Et ça m’a fait bien rire.
Les peuples du Sud de l’Europe sont humiliés, cette humiliation l’Allemagne devrait en prendre la mesure car elle en apparaît comme la principale responsable.
Un peu moins de rigidité et un peu plus de solidarité humaine et moins d’oeillères (et moins d’obéissance vis à vis des zuniens) , ferait le plus grand bien aux teutons s’ils veulent continuer à bronzer leur couenne sur les plages des pays « Club Med » qu’ils méprisent et considèrent comme leurs colonies…pas seulement de vacances…..
D’autant plus qu’avec les nazis dUkraine, enfants chéris de l’OTAN et de l’UE … On va finir par avoir peur d’eux….
Très juste, Margueritte.
Ca me rappelle le clash de Mélenchon quand il avait demandé à une teutonne donneuse de leçons de la fermer… Qu’est-ce qu’on ne lui a pas dit ! Et pourtant il avait raison : la morgue allemande devient de plus en plus insupportable.
Revanche sur une déconvenue en 1945 ? (je ne suis pas plus germanophobe qu’islamo ou russo phobe)
oui, mais posez-vous la question : qui est derriere DER DEUTSCHE BANK ?
Et si c’était plutôt l’Allemagne qui claquait la porte de l’euro en reprenant son DM et en nous laissant avec un € qui s’écroulerait rapidement à 0,75$ voire moins….
Il ne peut y avoir éclatement de la zone euro car les USA ne le permettront jamais: l’euro est un moyen de coercition pour contrôler les pays… Plus facile pour eux de continuer à contrôler d’un côté l’Allemagne dont les institutions sont complètement fagocittées par des pro-us mis en place depuis 1945 et de l’autre cette zone euro avec un euro qui ne vaut plus rien et qui ruinera les épargnants tout en facilitant le rachat des actifs de valeurs par les investisseurs étrangers: $ + DM et accessoirement renminbi…
Tu oublies que le dollars, lui aussi, est voué à un grand « réset » futur, pour cause de surabondance de numéraire.
Le truc gagnant dans cette grande foire à l’inflation, c’est d’être le dernier debout pour rafler la mise!
Et bien l’effondrement programmé de l’euro me paraît tout à fait concourir à ce que tu dis
C’est pour cela que je parlai de « strates décisionnaires ».
OUI STRATE. CEUX QUI SONT DERRIERE LA DB SONT DERRIERE LA FED
Allez, un petit retour sur le passé proche.
Les mêmes qui sont aux commandes pour casser le rouble, et la russie.
Il est vrai que conjointement ils ont réduit leur réserves de change en dollars. mais augmenté de façon substantielle les réserves d’or.
http://novorossia.today/en-quelques-jours-la-russie-a-rachete-presque-tous-ses-actifs-gaziers-et-petroliers-pour-trois-fois-rien/
On peut également considérer (si syriza ne déconne pas), comme presque acquise la future victoire de Podemos en Espagne, qui si c’est le cas, vas très certainement suivre la même politique que la Grèce, et donc ainsi accélérer l’éclatement de la zone UE…
Un jour historiquement mémorable pointe il le bout de son nez ?
Peut-être même avant les élections en Espagne : un séisme géopolitique mondial pourrait très bien se produire simplement si la Grèce :
– négocie l’installation sur son territoire du terminal de Turkey Stream et les droits de transit qui iraient avec.
– bloque toutes les privatisations réclamées par la Troïka en assurant à l’Etat des revenus considérables avec la nationalisation des exploitations pétrolières et gazières dans ses eaux territoriales.
Ce sont des décisions qui ne demandent aucun investissement et qui permettraient à la monnaie grecque de s’affranchir du piège mortel que constitue le système pétrodollar.
La magie du pognon, virtuel, bidon.. et ça marche!
Alors ça comme illusion, c’est très très fort
C’est curieux de voir un mec comme J SAPIR passer à la TV ,ha ok,c’est pour INFORMER ,ouche ,depuis quand les médias INFORMENT ?
non c’est juste une assurance de bonne foi en cas où cela venait à tourner vinaigre.
rtb
du meme avis que toi il le laisse passrr a la gand messe tv pour expliquer la politique au travers du prisme du dogme economique de l argent dette
lis mon analyse ci dessous tu m en donneras ton avis que je serai heureux d entendre
c est a hurler de rire
sauf que le drame mondial deroule son.dernier acte ou quand les arrnaqueurs tombent de leurs trones s enfuyant avec les malles vides du tresor publics elles sont ainsi plus aisement transportables
le pepere a un cousin jacques tapir qui raisonne qu en termes economiques et qui plus est dans le lexique capitaliste
les marchands du temples debalent leurs etalages au milieu du temple et se mire dans la glace comme des grands pretres au chapeau pointu
ils se disputent comme des voleurs sans scrupule ce qui precipite la decouverte du poteau rose de leurs larcins
au moment de la banqueroute ayant trouver que la solution du recours a l armee des voleurs constituee de mercenaires pour piller les nouvelle proie de l empire occidental
ils apercoivent dans la douleur que les proies designees comme ennemis fesant front unis sont beaucoup plus fortes sur tous les plans
nombrilisme allemand europeen et donc anglo amrericain telle serait le probleme qui taraudrait les conseillers economiques de l empire mercantil
la france cocue de l affaire au yeux des nostaliques de la grandeur perdue du temps legendaire d un charlie le grand dont le pays commence tout juste a payer les exces megalomaniaques
rien de vraiment sur
a chaque peuple d en decider et l allemagne semble deja avoir fait son choix en congediant probablement tres bientot sa chanceliere pour haute trahison vendue qu elle est au interets americains
rien que sa mine en dit long sur les suites imminentes donnees a sa recente repeiinte en public par sahra wagenknecht qui avec un nom aussi predestine a fait office de coche de la mouche
http://www.google.fr/url?q=http://www.youtube.com/watch%3Fv%3DlIi4a7ri-dc&sa=U&ei=yorOVLWCBcb5UOKEgZgK&ved=0CBoQtwIwCA&usg=AFQjCNFYax__m_TMEjTi_8E-8haGC7cj3w
ce qui entrainera dans un mouvement d emancipation de la politque allemande par rapport aux maitres angloamericanofionnistes vers une alliance avec la russie
pays dirige de main de maitre par r a s poutine se consolidant jour apres jour un peu plus assouvissant le desir vital de fiabilite et de loyaute de ses partenaires
ceci explique certainement les nombreuses deroutes infligees par lui a toute la meute de predateurs l assaillant lui et ses allies
les francons comme les denomaient les germains sauront ils presser leur excellllent roi gouda 1er de mimolette de suivre l exemple d une allemagne liberee et unies au nouveau pole mondial dominant eurasiatique
auront ils assez d humilite pour y arriver
ou bien continueront ils a jouer les valets atlantiques enorgueuillis de l illusion capitaliste dont les nations vont flamber aussi vite que leur montagne de faux billets
au risque de paraitre repetitif tout depend du niveau de conscience du peuple et de son courage reel
et que vivent les moutonsenrages un rare site francophone permettant une idee propre de la liberte necessaire a l elevation spirituelle presque absente des questions economiques
re,
Les buts de l’Allemagne d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux des années 30-40, par d’autres moyens que la guerre, toujours financée par les mêmes pays anglo-saxon, avant et après guerre.
Que l’Allemagne rembourse la Grèce des vols opérés pendant la seconde guerre mondiale et surtout que ses dirigeants la ferme.
tres confus confusius
les dirigeants allemands ont ete pousses et finances pendant la periode pre nazi et ensuite par les anglo amercains and co pour lutter conte le communisme
et paradoxalement les nazi ont mis au point un systeme sociial efficace avant guerre
ce qui est loin d etre le cas aujourd hui en allemagne
donc comparer ses dirigeant d hier et de maintenant alors qu ils sont tous devenus capitalistes ultra liberaux est largement exagere
la solution est ailleurs passant par l eveil du peuple qui changera de gouvernants
une donnee encore valable en france en europe et dans tous les pays du monde dont l opinion publique reste servile donc facilement manipulable par les banksters leurs allies oligarques et leurs pantins politicards